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Contribution à  l'étude du cadre juridique et fonctionnel des Agences du Système des Nations Unies au Bénin

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par AFOUKOU Franck Armel O.
Université d'Abomey Calavi/ Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature - Master en Relations Internationales 2008
  

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Paragraphe 2 : La relégation du MAEIAFBE dans les communications officielles avec le SNU : causes possibles.

Les principales causes qui peuvent justifier la relégation du MAEIAFBE dans la communication officielle des agences du SNU au Bénin sont le manque de compétence technique, d'une part (A), et la lourdeur du circuit administratif, d'autre part (B).

A- Le manque de compétence technique.

La compétence technique est un prisme fondamental à travers lequel il faut analyser la pratique des agences du SNU au Bénin dans le traitement de leurs affaires officielles. Au regard de cette considération, l'entremise du MAEIAFBE est peu ou presque pas sollicitée dans la transmission de la correspondance officielle des agences du SNU aux structures nationales destinataires.

En effet, le MAEIAFBE est par excellence un ministère composé de diplomates généralistes, dépourvus pour la plupart de compétences étendues en planification, en gestion de projets, en matière agricole, etc. La compétence technique recherchée par les différentes agences du SNU étant absente au MAEIAFBE, ces dernières s'adressent directement aux structures à même de garantir techniquement un écho réel à leurs préoccupations.

Il ne leur sert donc à rien de passer par le canal des affaires étrangères qui leur paraît une simple formalité. Et comme le remarque un chargé de programme de l'une de ces agences, dans ce milieu, « on ne s'embarrasse pas trop des formalités administratives car ça ne permet pas toujours de gagner du temps ».

C'est la question de la lourdeur administrative qui est ainsi soulevée.

B- La lourdeur du circuit administratif.

C'est une réalité dans le contexte béninois voire africain que le circuit administratif est caractérisé par une extrême lourdeur. Cette réalité rend les administrations publiques très peu compétitives et presque inefficaces.

A partir de cette remarque, nous avons estimé que la lourdeur du circuit administratif serait à la base de la relégation du MAEIAFBE dans la communication officielle des agences du SNU. Cette hypothèse s'est révélée fondée à la suite de nos divers entretiens.

Le MAEIAFBE est un ministère qui sert de courroie de transmission. Mais c'est également un ministère coordonnateur. Il a donc des obligations de diligence, de rapidité et d'efficacité pour établir le pont entre les représentations diplomatiques, les représentants des OI et les ministères sectoriels84(*).

Cette diligence fait souvent défaut et les entretiens que nous avons eus à divers niveaux permettent de déduire que les agences du SNU traitent directement avec les ministères sectoriels pour éviter des problèmes de lourdeur administrative.

L'ensemble des problèmes évoqués ci-dessus peuvent être résolus en repensant le cadre fonctionnel des agences du SNU au Bénin.

* 84 Cf. entretien avec Monsieur Francis LOKOSSA, Directeur des Affaires Juridiques et des Droits de l'Homme au MAEIAFBE.

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