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La Cour Africaine des droits de l'Homme et des Peuples: le problème du contrôle juridictionnel des droits de l'homme en Afrique.

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par Providence NGOY Walupakah
Université Catholique de Bukavu - Licence en Droit/ Option: droit public 2007
  

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II. HYPOTHESES

- L'article 2 du Protocole relatif à la Charte dispose que la Cour complète les fonctions de protection que la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (ci - après dénommée : la Charte) a conférées à la Commission, en tenant dûment compte des dispositions du présent Protocole. Ce qui veut dire que la mission de la Cour et la raison première de son existence sont la protection effective des droits de l'homme en Afrique.

- Quant à sa structure, la Cour Africaine en présente une qui lui est spécifique, particulière.

- A l'efficacité du contrôle juridictionnel des droits de l'homme en Afrique, plusieurs obstacles sont envisageables ; ils sont soit d'ordre juridique, l'accès direct des individus et ONG à la Cour ou de la difficile acceptation des Etats de se conformer aux décisions de la Cour, soit d'ordre factuel comme la pauvreté des Etats Africains au regard de l'indépendance budgétaire dont la Cour devrait jouir.

Les hypothèses étant des réponses provisoires aux questions de recherche, elles seront soit confirmées, nuancées ou rejetées à la conclusion du travail. Mais avant cela, elles doivent faire l'objet d'une vérification.

Le problème de contrôle juridictionnel des Droits de l'homme en Afrique est un sujet qui revêt un intérêt indéniable.

III. INTERET DU SUJET

Le choix de cette thématique, objet de notre recherche se justifie par la nécessaire envie de savoir si la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des peuples sera le messie protecteur, des droits de ceux (Homme - individu et Peuples) pour qui elle a été créée, face à la conception du droit et de l'Etat en Afrique, où il s'observe que le premier, à savoir le droit est au service du second, l'Etat.

Le travail sur le problème du contrôle juridictionnel des droits de l'homme en Afrique dont nous entreprenons l'étude revêt un intérêt à situer à divers ordres de considération : notamment sur le plan social, au niveau des gouvernés et gouvernants ainsi qu'à celui des ONGDH, sur le plan scientifique et celui pédagogique.

Sur plan social, il permet de faire connaître la Cour, son fonctionnement, sa structure et ses mérites aux africains. Ce travail se propose d'être donc une oeuvre de promotion et de vulgarisation du mécanisme africain de protection juridictionnelle des droits de l'homme auprès des africains.

Cet intérêt social s'apparente sans nul doute à celui qu'éprouvent les gouvernés, personnes physiques et souvent victimes des violations de leurs droits de la part des gouvernements.

A l'endroit des gouvernants des Etats africains, cette étude voudrait montrer que sans la coopération réelle des Etats et une volonté politique avérée des gouvernants, on aurait beau prévoir des beaux textes sur la Cour, rien ne marcherait. Ils détiennent la clé de propension effective de la Cour et sont, au bout du compte, les garants de la réelle exécution des arrêts de la Cour.

Aux ONGDH, la présente étude fait découvrir combien leur rôle est crucial pour contribuer à l'efficacité, l'intégrité et la crédibilité du système africain de protection des droits de l'homme. Elles doivent mener des campagnes d'information auprès de la population pour leur faire connaître leurs droits et leurs moyens d'action auprès de la Cour africaine. Elles doivent faire connaître les décisions de la Cour, notamment pour qu'elles lient les juridictions nationales. Elles doivent inciter les Etats à ratifier le Protocole créant la Cour africaine et à reconnaître la compétence de celle-ci pour recevoir des communications individuelles. Les ONG, tout en encadrant les victimes, peuvent saisir la Cour en leur nom ou pour le compte des victimes.

Scientifiquement, la présente étude permet de voir comment les droits de l'homme sont protégés sur le continent africain au regard de la multiplicité d'instruments relatifs aux droits de l'homme.

Pédagogiquement, elle nous conditionnera à revisiter et à approfondir les notions déjà acquises dans différentes disciplines du Droit notamment le Droit International Public, les Libertés Publiques et Droits fondamentaux, l'Organisation et la Compétence Judiciaires.

Enfin, sans être prétentieux, il reste vrai que cette étude permettra également de mettre à la disposition d'autres chercheurs, désirant se pencher sur cette thématique dans la vue de l'approfondir, un instrument de travail et de référence facilement exploitable.

Et pour mener à bien notre étude, certaines méthodes et technique nous ont été utiles.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand