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Crise subprime et bourse régionale des valeurs mobilières de l'Afrique de l'Ouest

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par Demondji Mathieu GBAGUIDI
IAE Perpignan - Banque et assurance 2008
  

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CONCLUSION

La crise des subprimes, qui s'est déclenchée au cours de l'été 2007 suite à la défaillance des crédits hypothécaires, n'a cessé jusqu'à présent de secouer la plupart des places boursières. Des Etats-Unis en Asie, en passant par l'Europe, cette crise a occasionné d'énormes pertes aux établissements de crédit et institutions financières spécialisés. La perte totale est estimée en mai 2008 à plus de 900 milliards de dollars US sans pour autant que la crise n'a été estompée. Tout récemment, la banque américaine Lehman Brothers a enregistré une perte de 3,9 milliards de dollars US malgré les diverses mesures de sauuvetage prises par les différentes banques centrales et les différents Etats en vue d'endiguer la crise.

En Afrique, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l'Uémoa, n'en souffre presque pas. La bourse a atteint durant cette période tumultueuse, des performances jamais réalisées depuis sa création. Les principaux indices de la bourse ont évolué à la hausse et le secteur « Finances » affichait au 31 décembre 2007, le plus grand volume de transactions de tout le marché. Cette tendance se poursuit en 2008. En effet, la plupart des sociétés qui opèrent sur le marché financier de l'Uémoa ne sont pas cotées ailleurs ; ce qui limite ainsi le risque lié à la multiple cotation. De plus, les principales banques et fonds de placement qui sont présents sur ce marché, n'ont pas dans leurs portefeuilles, des créances titrisées issues des crédits hypothécaires d'autant plus que le crédit immobilier n'est pas assez développé au sein de l'Uémoa. Les taux directeurs, pratiqués par la banque centrale des états de l'Afrique de l'Ouest, ne favorisent pas une telle activité comme aux Etats-Unis et en Europe où le crédit hypothécaire est très courant.

Toutefois, la zone Uémoa n'est pas en marge des conséquences indirectes de la crise. Les prix des produits de premières nécessités ont doublé et l'inflation réduit considérablement le pouvoir d'achat, déjà fragile, des ménages. Pour se refaire une bonne santé, les fonds et organismes spécialisés dans les crédits hypothécaires, se sont lancés dans la spéculation sur les matières premières en entraînant ainsi l'envolée sans précédent des prix. Si la sphère réelle de l'économie mondiale n'a pas encore été atteinte par cette crise, la plupart des grandes économies enregistrent des taux de croissance très faibles, nuls voire négatifs.

La fin de la crise reste incertaine et doit mobiliser le monde entier afin de la contenir.

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