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La formation des formateurs

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par Malamine Maro
Université d'Evry Val d'Essonne - Master 2 Professionnelle 2008
  

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La formation des acteurs 

La formation des hommes constitue un des vecteurs importants du changement dans les organisations. Nous prendrons un exemple: la formation des formateurs des centres de formation d'apprentis des chambres de métiers de l'artisanat : CMA.

Les formateurs 

Nous avons vu précédemment que le formateur se différencie fortement de l'enseignant/professeur de par son statut, son rôle, sa fonction et sa posture. Est-il possible dès lors d'imaginer que sa formation puisse être identique à celle d'un professeur de l'Education Nationale ?

C'est la raison pour laquelle l'APCM (plus particulièrement son Centre de Promotion) a mis en place une offre de formation continue qui propose aux formateurs du secteur une réflexion et une remise en cause des représentations «traditionnelles » de leur rôle et de leurs fonctions. En collaboration avec les Universités, une filière de formation permet l'accès à des diplômes niveau III (DEUG-DEUSP) niveau II (Licence) ou niveau I (DESS) qui travaillent à la promotion de cette autre manière de faire ce métier.

En matière de formation des maîtres d'apprentissage et de tuteurs par exemple, les choses sont plus complexes : longtemps les Centres de Formation ont pensé que leur rôle était «d'exporter » en entreprise, le modèle du formateur en Centre de Formation.

Ils ont désormais pris conscience d'un certain nombre de choses :

- l'entreprise est un lieu de production et elle le reste. Ce n'est qu'indirectement un lieu de formation. Ceci dit l'acte de production peut être, dans certaines conditions, formateur en lui-même.

- l'entreprise inscrit son action dans un environnement complètement différent des Centres de Formation d'apprentis : CFA.

- l'entreprise a certes beaucoup à gagner des «conseils pédagogiques » amenés par les formateurs auprès des apprentis, mais ceux ci ont également beaucoup à apprendre des entreprises et des tuteurs.

La formation devient alors mutuelle et réciproque. Aujourd'hui, à travers les visites des formateurs des Centres de Formation en entreprise, c'est bien dans l'échange que se construit le partenariat. Pour aller vite, il est admis que ce n'est pas uniquement le tuteur qui forme, mais l'acte de travail en lui-même c'est-à-dire l'esprit métier. C'est de la richesse de celui-ci et de sa complexité que l'apprenant peut espérer construire ses compétences et non pas de la reproduction ou de la transposition de ce qu'il rencontre en Centre de Formation.

Le point commun entre le tuteur et le formateur en Centre de Formation c'est que chacun à leur manière, sur des lieux différents et dans des logiques différentes, ils constituent des tiers qui interviennent sur le rapport que l'individu (pour notre cas l'apprenant) entretient avec des tâches auxquelles il est confronté : ils sont tous deux des «médiateurs » qui aident l'apprenant à construire ses compétences. Si l'on admet que toute formation est d'abord la déconstruction de représentations erronées, les formateurs en centre, comme les tuteurs en entreprises, ont du pain sur la planche. L'idéal serait d'arriver à conjuguer et à métisser les représentations des uns et des autres pour favoriser une intervention commune au bénéfice de tous.

Visite des formateurs en entreprise : comment ça s'organise ?

L'apprenti a conclu un contrat avec une entreprise. A ce titre, c'est elle qui est responsable de sa formation. Le CFA intervient en complément. Des contacts réguliers entre les formateurs et des chargés de formation en entreprise (maître d'apprentissage) son indispensables. Il est essentiel que l'enseignement en CFA prenne appui sur l'expérience du jeune en entreprise.

Le schéma de la visite des formateurs en entreprise :

« Je forme en CFA de la CMA.»

Guide d'accompagnement

1ère année 2ème année

Visite (s) de suivi

Visite (s) d'évaluation

Objectifs : Moyens ressources : Acteurs :

Visite (s) de suivi

Installer un système relationnel l Fiche de visite

CFA / Entreprise afin de: Document de liaison

Document d'évaluation

Fiche navette Maître d'apprentissage

Transmettre et de recueillir Livret d'apprentissage Apprentis

Des informations, Tests de positionnement Formateur

Mettre en oeuvre les outils

Pédagogiques Document d'évaluation

Formative

Grille d'évaluation des savoirs

Constater les évolutions

Et les difficultés

Rencontrées par l'apprenti.

Visite (s) d'évaluation

Evaluer les acquis des apprentis Maître d'apprentissage

Pendant et en fin de formation Document CCF Apprentis

Mis en place du système D'évaluation

Construire des grilles d'évaluation Validation des acquis Formateurs

Cibler les acquis professionnels des

Apprentis

Faire le point sur les acquis Inspecteurs pédagogiques

Proposer conjointement une note

Evoquer l'avenir des apprentis

Face aux acteurs classiques de la formation par apprentissage, de nouveaux intervenants apparaissent et donc de nouveaux rôles.

Nouveaux rôles des formateurs 

En position d'intermédiaires entre les organismes de formation, les entreprises et les individus en situation de formation que sont ici les apprentis, nous pouvons faire l'hypothèse que l'évolution actuelle des technologies et des procès de travail implique une articulation beaucoup plus étroite entre activité de production et activité de formation. Les moyens matériels et techniques mobilisés pour la production sont alors essentiels dans la réalisation de certaines actions de formation. Le développement des stages en entreprises, des formations d'alternance sont, pour les organismes et/ou les centres de formation, une réponse à cette tendance (Jean-Paul GEHIN et Philippe MEHAUT, 1982).

Face à cette évolution des besoins des entreprises qui draine en cours de route celle du métier de formation, la nécessité de nouveaux rôles pour les formateurs semble être régulièrement soulignée. Aujourd'hui le recours aux TIC (Technologie d'Information et de Communication) ajoute encore une dimension supplémentaire à l'évolution du rôle du formateur. Nous évoquerons par exemple les fonctions ou nouveaux métiers suivant : tuteur (parfois tuteur méthodologue ou disciplinaire), concepteur de matériaux pour un travail individuel, personne ressource, animateur de l'équipe d'un centre de ressources, ingénieur de formation.

Ces rôles nouveaux ne peuvent être remplis adéquatement que si de nouvelles attitudes se développent vis-à-vis des apprentis, des autres membres de l'équipe formateurs, vis-à-vis de l'entreprise employeur de l'apprenti et de la relation entre le CFA et le formateur. Ces nouveaux rôles et donc nouvelles attitudes s'appuient sur de nouvelles représentations qui sont les représentations de son métier, de sa fonction, de l'acte d'apprentissage en milieu institutionnel, de la relation aux autres : apprenants et collègues (Françoise Demaizière, Février 2005).

Aujourd'hui, la multiplicité des usages des TIC dans les activités de formation professionnelle et de l'apprentissage, la décomposition des activités des formateurs, la diversité des logiques de production de compétences de formateurs, semblent créer une situation d'ensemble fragile et instable qui possible la mise forme de recommandations solides et définitives - ne serait-ce que pour un temps.

Il serait souhaitable, pour dépasser cette difficulté, que les utilisateurs de ces compétences (entreprises, organismes territoriaux, sociétés de formation, etc.), ainsi que les professionnels de la formation eux-mêmes, élaborent des standards de compétences, faisant au moins pour un temps référence dans la communauté de ceux qui achètent et vendent ces compétences.

Prospectives et préconisations

L'analyse de pratiques professionnelles (A.P.P.) semble être devenue, depuis quelques années, la modalité de formation initiale et continue la plus en faveur, celle en tout cas recommandée dans les différents textes et dispositifs d'accompagnement des personnels et des réformes, en particulier de l'Éducation nationale, ce qui ne va pas sans poser la question de la formation de formateurs compétents pour la mettre en oeuvre.

Le dispositif de formation des formateurs des CFA des CMA s'inscrit dans la politique qualité de l'APCM (Assemblée Permanente de Chambres de Métiers et de l'Artisanat). Pour une formation de ces formateurs, les analyses des informations recueillies pendant les entretiens et des interviews de l'enquête relève la nécessaire amélioration des démarches de formation continue des formateurs. Cet état de fait rencontre la préoccupation européenne actuelle de « formation tout au long de la vie ». Celle-ci ne peut manquer d'être mise en oeuvre pour les acteurs des institutions et organisations dont la finalité concerne l'apprentissage au sens large.

Les objectifs de cette mission dont le principe majeur est celui d'une formation des formateurs des centres de formation d'apprentis des chambres de métiers et de l'artisanat. Il s'agit certes, par l'analyse des situations professionnelles vécues, d'aider des acteurs professionnels, impliqués dans la situation de formation, à y voir plus clair par la recherche d'intelligibilité sur leurs pratiques professionnelles, en même temps de permettre à d'autres acteurs non impliqués : les CMA à travers la CFCMA (centre de formation des chambres de métiers et de l'artisanat) d'avoir une vue d'ensemble sur les pratiques et de pouvoir par conséquent proposer des offres de formations pouvant contribuer à l'amélioration des pratiques en matière de compétences et de capacités des formateurs.

Partant du postulat que les "protagonistes ne sont pas de simples agents porteurs de structures, mais des producteurs actifs du social, donc des dépositaires d'un savoir important qu'il s'agit de saisir de l'intérieur" (Kaufmann, 1996) et prenant appui sur l'épistémologie des méthodes qualitatives (Pourtois et Desmet, 1988), nous avons mené, dans le cadre de nos missions, une enquête auprès de acteurs du champ notamment les directeurs des CFA et des formateurs des CFA des CMA dans la perspective de développer plus efficacement la formation de formateurs à la pratique de l'analyse de pratiques en groupe. De ce travail d'enquête, il ressort le constat d'un certain nombre de paramètres d'efficience qu'il conviendrait de prendre en compte pour la formation des formateurs; nous en signifierons ici quelques uns :

1- Mieux s'adapter aux changements,

2- Des démarches d'innovation pensées par les intervenants rencontrés,

3- Des moments d'immersion dans les réalités du travail propres à la spécialité,

4- Un accompagnement pédagogique et psycho-social pour les formateurs des CFA des CMA dès l'embauche, 

5- L'approche interdisciplinaire du travail en équipe,

6- Tenir conseil plutôt que de donner conseils,

7- Apprendre à se connaître,

8- Avoir un positionnement métacognitif,

9- savoir différer,

Au demeurant, nous demandons au CFCMA d'adopter une attitude volontariste mobilisant, au service de finalités et dans le cadre d'un mode organisationnel, moyens et réflexion stratégique en vue d'une formation continue des formateurs tant dans les domaines de leur spécialisation professionnelle que dans ceux de l'apprentissage, ou de la connaissance du monde économique et professionnel en perpétuelle mutation.

1- Pour mieux s'adapter aux changements, nous invitons 

· le CFCMA de proposer une formation en lien avec un mode de travail interdisciplinaire15(*) mobilisant des équipes pluridisciplinaires.

2- Des démarches d'innovation pensées par les intervenants rencontrés 

Les formateurs rencontrés lors des entretiens ont été invités, à faire part de leurs usages et problèmes. Ils ont souligné le caractère très positif de ces échanges mais également le fait qu'une majorité d'entre eux était rarement, voire jamais, mis en situation de procéder à de tels échanges.

Or, les organisations publiques et privées évoluent dans un milieu en perpétuelle mouvance et l'adaptation aux changements exige de plus en plus la mobilisation de tous les acteurs. La dimension collective, interactive et cognitive devient importante pour répondre quasi immédiatement aux modifications de contexte.

Les organisations tentent à devenir fluides pour favoriser le travail en équipe pluridisciplinaire16(*) pour mieux maîtriser les savoirs nouveaux et faciliter les changements. Les professionnels de la formation notamment ceux des centres de formation d'apprentis : CFA des chambres de métiers et de l'artisanat : CMA sont confrontés aux conditions nouvelles de formation et d'emploi, aux demandes des acteurs sociaux, aux modifications institutionnelles...

· A propos, nous recommandons qu'une formation en lien avec la supervision et l'intervision soient proposée pour développer la communication entre formateurs. Ce qui faciliterait et/ou renforcerait ainsi les échanges, l'analyse des problèmes rencontrés et la production d'outils de formation adaptés.

3- Des moments d'immersion dans les réalités du travail propres à la spécialité 

De nombreux formateurs, même s'ils sont initialement issus des entreprises, sont coupés, en tout ou en partie, des évolutions culturelles, techniques et organisationnelles de leur milieu de travail d'origine. Le rythme qu'ont connu ces évolutions lors de ces dernières années peut entraîner jusqu'à la méconnaissance de la réalité actuelle de ce milieu.

Ils sont sensibles à ce phénomène mais, à certains endroits, éprouvent des difficultés à saisir le pourquoi et le comment des changements successifs des professions. Face à cette réalité,

· nous propose en effet que soient prévus en cours de carrière des moments d'immersion dans des milieux du travail en lien avec la spécialité des formateurs. Le cadre organisationnel de ces retours devra faire l'objet de concertation.

4- Un accompagnement pédagogique et psycho-social pour les formateurs des CFA des CMA dès l'embauche 

Les compétences techniques et la spécialisation sont généralement acquises dans le cadre de la formation de base et de l'expérience professionnelle antérieure des formateurs. Elles sont exigées au moment de l'engagement.

Par contre, la formation pédagogique du formateur - si elle n'est pas acquise en formation initiale se construit le plus souvent sur le tas avec les aléas qui en résultent, comme l'ont fait remarquer les formateurs de terrain lors des interviews. Ils ont regretté le manque de formation et d'encadrement au moment de leur embauche.

Or le métier de formateur requiert de plus en plus souvent des compétences psycho-sociales transversales plus larges étant donné l'évolution des publics concernés. Les formateurs se disent démunis face à la gestion du stress, face aux problèmes de communication des savoirs, de relation, de gestion de groupe, face au manque de motivation des stagiaires parfois obligés d'être là, face à la perte de confiance en soi de certains. Ils sont peu ou pas informés des nouvelles techniques de l'apprentissage élaborées dans la foulée des recherches menées sur le fait d'apprendre à apprendre. Les éléments cités dans le corpus de texte nous conduisent à demander au CFCMA de,

· dès l'entrée en fonction des formateurs, soit organisé un encadrement afin qu'ils reçoivent toutes les informations sur les pratiques et missions propres à leur métier, qu'ils puissent accéder à des formations aux techniques d'apprentissage performantes, aux pédagogies adaptées aux jeunes et parfois aux adultes et aux comportements adéquats en matière de relation avec les apprenants et de gestion des groupes. Cette formation doit comprendre un accompagnement des formateurs en début de carrière : partir des pratiques, les décrypter, les justifier sur base d'éléments psycho-socio-pédagogiques et les reconstruire.

5- L'approche interdisciplinaire du travail en équipe 

Des interviews réalisées dans le cadre du dossier, révèlent que l'on peut distinguer deux catégories d'intervenants dans la formation professionnelle par apprentissage:

· Ceux qui ont en charge la formation proprement dite depuis l'analyse des besoins jusqu'à la construction de modules de formation et leur mise en oeuvre sur le terrain.

Certains travaillent avec un groupe d'apprenants et doivent disposer de la capacité de gérer les interactions, tout en assurant la fonction de production centrée sur les tâches et exigences de la formation.

· Ceux qui ont plutôt en charge les aspects sociaux liés à l'accueil, à l'information, à l'orientation, à la guidance, à l'entretien (missions plus souvent exercées par des assistants sociaux ou psychologues) qui entretiennent avec les stagiaires une relation différente, extérieure aux exigences de production.

Cependant cette division ne cantonne en rien les différents formateurs dans leur catégorie. Une collaboration entre eux est requise pour l'efficacité même de leur travail. Or, lors des interviews, beaucoup de formateurs ont mis en avant leur manque de formation au travail interdisciplinaire comprenant des formateurs de profils différents, des gestionnaires et des travailleurs sociaux.

En effet, dans la formation des apprentis, divers intervenants ont leur place à des moments différents, avec des fonctions différentes tout au long des parcours des individus. Il est souvent difficile de garder une cohérence dans l'action, ce qui demande du travail en commun, et donc des lieux et du temps, ce qui est rarement le cas dans les organisations de formation et/ou des centres de formation d'apprentis : CFA. La taille de ces institutions et leur mode de gestion sont des facteurs déterminants des possibilités d'ajustement entre formateurs ou entre les formateurs et leurs responsables, (par responsables, nous entendons des directeurs des centres de formation). Il est cependant essentiel que les fonctions de chacun soient listées et connues pour éviter la rupture de la chaîne d'information depuis l'émergence du projet de formation jusqu'au prestataire.

Il faut donc que chacun sache les enjeux, le pourquoi et le comment, participe à la création d'outils, et qu'on maintienne les contacts avec l'entreprise (employeur de l'apprenti et la CMA tutelle), sinon la formation risque de perdre en qualité et en pertinence. Après un minutieux travail d'analyses de données, nous pensons que la CFCMA dans sa démarche peut offrir une formation sur,

· la capacité du travail interdisciplinaire en équipe, qui, à notre avis semble fondamental et indispensable. Ce qui entraînera une meilleure perception des compétences et des tâches de chacun dans la réalisation des processus de formation. Cela exige bien entendu une meilleure articulation entre les activités d'apprentissage, d'encadrement psycho-social et pédagogique, d'administration, d'orientation sans clivages entre elles.

6- Tenir conseil plutôt que de donner conseils 

Est décrit comme une posture liée à un changement important, voir une transformation profonde par certains interlocuteurs. Tenir conseil par définition n'est-ce pas délibérer ? Il est à noter que pour certains interlocuteurs l'adoption de cette posture représente une « pénibilité », une « endurance » car elle est en rupture avec cet habitus (BOURDIEU P.) professionnel où le formateur sait et apprend à celui qui est censé savoir. A ce sujet, nous invitons le CFCMA de propose

· une formation car celle-ci permettrait de prendre conscience, d'une part, que les logiques de celui qui croit savoir et de celui qui voudrait savoir/comprendre ne sont systématiquement superposables et d'autre part que, même si les acteurs travaillent sur des genres professionnels semblables, les styles des uns et des autres peuvent être différents (CLOT Y., 1999). cette compétence consistant à « tenir conseil avec l'autre, les autres » et non vouloir « conseiller l'autre », est une sorte de se protéger de son angoisse en déversant sur l'autre des conseils de bon sens.

* 15 Interdisciplinarité : interaction existant entre deux ou plusieurs disciplines et qui peut aller de la simple communication des idées jusqu'à l'intégration mutuelle des concepts directeurs de l'épistémologie, de la terminologie, de la méthodologie, des techniques, des données et de l'orientation de la recherche et de l'enseignement s'y rapportant (OCDE), in Guide du formateur, De Boeck, 1989.

* 16 Pluridisciplinaire : il exprime le fait qu'un projet de soin ou de vie fait appel à des professionnels de plusieurs formations, de plusieurs disciplines ou de plusieurs spécialités à l'intérieur d'une même discipline. Qui concerne plusieurs disciplines, domaines d'étude.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery