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Les banques commerciales face aux ratios prudentielles: analyse et perspectives, cas de la république Démocratique du Congo, de 2004-2008

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par Victor MUHINDO MURANDYA
Université de Lubumbashi - Licence 2009
  

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MUHINDO MURANDYA Victor

INTRODUCTIOIN GENERALE

Le phénomène de globalisation financière initié de puis le début des années 80 s'est accompagné d'un accroissement notable des risques bancaires. En effet, les marchés et les activités bancaires sont devenus de mois en moins cloisonnés et les mouvements internationaux de capitaux se sont intensifiés. Il en a résulté une concurrence accrue et donc une réduction des marges bancaires qui conduit les établissements bancaires à diversifier leurs activités traditionnelles, qui ont contribué à une certaine fragilité financière : les faillites bancaires se sont multipliées

Ce constat a conduit les autorités de tutelle à remplir le dispositif réglementaire visant à limiter le risque de défaillances bancaires (réglementation prudentielle). Initialement fondé sur une surveillance des risques par les autorités elles - mêmes (contrôle externe), ce dispositif a progressivement évolué pour permettre, dans une certaine mesure, aux établissements bancaires de mesurer leur propre risque (contrôle interne) en se soumettant à un certain nombre des règles.

L'industrie bancaire est une industrie de gestion du risque. C'est cette gestion du risque qui spécifie l'intermédiation et qui justifie la marge bancaire. Sans risque à gérer, il n'est pas de banque.

Le contrôle externe se traduit par un certain nombre des ratios prudentiels à respecter. Ces règles concerne notamment les risques de contre partie (ratios de solvabilité et contrôle de grands risques), le risque de liquidité et de transformation (coefficient de liquidité et coefficient de fonds propre et ressources permanentes), ainsi le risque de marché (adéquation de fonds propre).

Etat de la question

Un bon chercheur scientifique se doit de garder à l'esprit la modestie ou même la modération dans ses travaux. Dans le cas contraire, il va croire inventer la roue alors que celle - ci existe déjà. Voilà pourquoi, pour éviter ce piège, il doit au préalable faire l'état de la question. Il s'agit de la prise de connaissance des théories élaborées et des études techniques ou non publiées dans les temps et des pays aussi divers que possibles et ayant un rapport avec le sujet que l'on se propose d'étudier.1(*)

En effet, il s'agit de lire les travaux antérieurs afin de présenter les pensées de leurs auteurs et d'apprécier les difficultés qu'ils ont rencontrées et les moyens qu'ils ont utilisés pour les surmonter, des saisir l'originalité de leur contribution et de déceler les lacunes de leur recherche ou d'utiliser les résultats acquis afin que la recherche à mener soit mieux faite et utile.

Faisant suite à cette recommandation toute pertinente, nous avons consulté les écrits de plusieurs auteurs touchant au sujet que nous traitons dans le mémoire. Seuls quatre d'entre eux ont retenu particulièrement notre attention, il s'agit de :

1. MABY MULUMBA : dans son ouvrage Les banques commerciales faces aux mutations structurelle de l'économie zaïroise ; estime que les banques commerciales congolaises (zaïroises) n'ont pas encore jouer pleinement leur rôle dans l'économie nationale d'une part et que d'autre part elles sont prêtes à s'intégrer dans une politique d'ensemble du financement, du développement d'autant plus volontaire qu'elle nourrit des larges encaisses oisives.2(*)

2. WOLA MBALE : dans son intervention au séminaire : « qu'elle économie pour le zaïre (Congo) » ; a déterminé le rôle du système bancaire dans le développement de l'économie sociale du marché d'un pays comme le Congo, où il n'y a ni culture d'épargne, Ni éducation populaire, ni politique de localisation des banques et des coopératives d'épargne et de crédit3(*)

3. MWALABA KASANGANA : dans son ouvrage : Gestions des institutions financière congolaises, estime que par l'ampleur que des sommes qu'elles réunissent et qu'elles sont en mesure de gérer, les banques de dépôt apportent une innovation dans la vie économique et financière des nations4(*)

4. LELANDE ET PYLE : explique le premier (1977), la raison d'être des banques à partir du déficit d'information subit par les préteurs lors qu'ils sont conformes aux projets des investisseurs-emprunteurs5(*)

De notre part nous avons été tente par les auteurs suivant qui ont retenu notre attention, D.Diamond et P.HDYBVIG (1983)qui ont montré Comment le faite de mettre des liquidités a la disposition des agents peut conduire au phénomène de ruée bancaire. Pour le combattre, l'assurance apparait comme l'un de moyen le plus efficace.

Mais comme l'avait déjà montré R.C Merton (1977), l'assurance de dépôt peut être à l'origine des efforts pervers, car tout en mettant les agents a l'abri du risque d'illiquidité, elle revient à subventionner les opérations du financement de projets risqués.6(*)

De notre part, tout en respectant les opinions de nos prédécesseurs, nous nous démarquons d'eux en allant au- delà du simple aspect analytique de la bonne gouvernance en général. Nous avons observé un aspect explicatif pour démontrer comment les ratios prudentielles agissent sur le comportement des banques de second rang et en définitive si cela peut présenter des garanties pour l'application d'une véritable bonne gouvernance des banques commerciales congolaises.

* 1YAO, s. méthode d'étude et de recherche en sciences économiques et sociales : avec applications au contexte de l'Afrique noire, Ed. Harmattan, 2007, p.139

* 2 MABY, M., les banques commerciales face aux mutations structurelles de l'économie zaïroise, Ed. IRES. 1983. p.241

* 3Afrique et développement 7 : Quelle économie pour le zaire.actes du IX ème séminaire scientifique, KIN. Du 03 au 06 mai 1996

* 4 MWALABA, K., gestion des institutions financières congolaises, Ed.PUL.2007.p.75

* 5 Mikdashi k.les banques à l'ère de la mondialisation. Ed.economica, Paris.1998.p.30

* 6 Spinder, J et all., contrôle des activités bancaires et risques financiers.Ed, economica, Paris.1998.p.128

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