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Impact de l'aérogare sur traitement du trafic passager et fret

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par Félix LELA MAFUTA
Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa ISS-KIN - Graduat 2008
  

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I.3. La notion du trafic dans un aéroport

A l'instar des autres modes des transports, l'usage du transport aérien nécessite des installations et infrastructures appropriées, utiles pour répondre favorablement aux besoins de ses usagers qui sont non seulement les voyageurs, les expéditeurs de marchandises, mais aussi les services publics, les services des transporteurs et du gestionnaire de l'aéroport.

Les réseaux aériens se manifestent dans le paysage par les aéroports. Ceux-ci, en effet sont les lieux où passagers et marchandises changent de mode de transport, quittent leur acheminement terrestre pour prendre l'avion, ou l'avion pour prendre un véhicule de surface. Ils sont donc d'abord lieux de rupture de charge et pour ce faire, ils doivent disposer des infrastructures d'accès, des moyens de transport aérien et de surface, pour une gestion optimale des flux des passagers.

Si dans le passé, les aéroports étaient constitués des terrains quelconques et des hangars, ceux d'aujourd'hui doivent non seulement s'adapter à l'évolution technologique qui caractérise l'exploitation du transport aérien, mais sont devenus en outre les centres de développement socio - économiquement face à la politique de la mondialisation. Le fonctionnement d'un aéroport international est à ce jour sujet d'utilisation de transport multimodal des passagers et fret.

A la fois civil et militaire, le trafic aérien s'est diversifié en plusieurs catégories que nous définissons ci-dessous.

S'appuyant sur l'idée de LECOMBE, P (1970), les définitions sont diversifiées ; selon qu'il s'agisse de la circulation aérienne, le terme trafic désigne les mouvements des aéronefs. C'est-à-dire les décollages, les atterrissages et les survols sur un aérodrome donné ou dans un espace aérien placé sous son autorité.

Selon qu'il s'agisse du transport aérien, le trafic est constitué du nombre des passagers et de la quantité du trafic qui permettent d'établir une liaison régulière entre deux sites séparés par une distance assez grande.

Le trafic ainsi défini revêt plusieurs caractères, parmi lesquels nous retiendrons ceux repris ci-dessous :

a. Trafics passagers

La fonction essentielle d'une aérogare passagère est de permettre le transfert des passagers et leurs bagages d'un mode de transport terrestre à un mode de transport aérien et réciproquement, et aussi accueillir des passagers en transit.

b. Trafic international

C'est un trafic constitué de passagers et de bagage quittant le territoire national pour se rendre à l'étranger ou qui arrivent de l'étranger pour le territoire national. Ils sont soumis aux formalités de frontière et les passagers et leurs bagages à mains subissent obligatoirement un contrôle de sûreté.

c. Trafic de transit

On parle de ce genre de trafic lorsque les passagers arrivent par un mode de transport terrestre prennent l'avion ou inversement. Mais ils peuvent aussi arriver pour repartir par avion sans faire usage d'aucun transport terrestre. On distingue ;

- Le transit direct : les passagers arrivent par avion avec un numéro de vol, repartent avec le même numéro de vol, et normalement par le même avion, après une halte dans l'aérogare. Les bagages de soutes restent en général dans l'avion,

- Le transit indirect ou correspondance : les passagers et les bagages arrivés par un vol d'un autre numéro et repartent avec un vol d'un autre numéro après un passage dans l'aérogare (politique des hubs),

- Le transit rapide : les passagers et les bagages arrivés par un avion, repartent par le même avion sans être descendus. Nous ne nous préoccuperons par la suite de ce type de transit qui n'influe pas sur l'aérogare.

Sur le plan opérationnel, il affecte les places des avions sur les aires de stationnement, il ouvre ou ferme les salles d'embarquement, il fait fonctionner les tapis bagages, etc.

Sur le plan financier, il dispose de deux types de recette ;

- Celle provenant des redevances, aéronautique, étroitement associées à la fonction transport aérien (atterrissage, passagers, balisage, stationnement des avions, carburant).

- Celle provenant des redevances extra - aéronautique à caractère purement commercial (location de certaines surfaces de l'aérogare par les autres intervenants).

d. Trafic national

Relatif à notre sujet, le trafic national se déroule à l'intérieur d'un état. Il est constitué de passagers et bagages quittant une ville ou territoire appartenant à une nation, pour se rendre à une autre ville ou un autre territoire de la même nation ou l'inverse. Il est soumis aux formalités d'embarquement ou débarquement, d'où un passage dans l'aérogare.

Le gestionnaire décide de la politique commerciale de l'aérogare et en crée, par voie de conséquence l'image de marque (redevances plus ou moins élevées, plus ou moins grandes importance des surfaces commerciales, caractère plus ou moins confortable de l'aérogare, que ce soit du point de vue des aménagements intérieurs ou extérieurs ou des étendues de surfaces affectées aux passagers etc.). Le gestionnaire est généralement un établissement public autonome, une collectivité territoriale, une chambre de commerce d'un industrie ou une entreprise privée selon les pays et selon l'importance du trafic sur l'aéroport, un établissement public autonome, une collectivité territoriale, une chambre de commerce et d'industrie ou une entreprise privée.

e. Trafic d'affaires

Ce trafic concerne les échanges sur le plan économique entre deux pays ; les développements des hommes d'affaires et la circulation des biens ainsi que les liens qui unissent des pays sont à l'origine de grands mouvements entre eux à tout moment de l'année.

Il en est de même pour certaines lignes domestiques, celles qui desservent l'intérieur de chaque Pays. A part le trafic commercial ou d'affaire, il existe aussi d'autres types liés à d'autres activités humaines.

f. Trafic de loisir

Selon l'Encyclopédie Universelle (2007), la notion de loisir est directement liée à celle du temps. C'est-à-dire, pour qu'il y ait loisir il faut nécessairement disposer d'un temps libre en dehors de ses occupations quotidiennes. Le loisir peut-être à petite ou à grande distance et parfois lié au transport selon le parcours à effectuer.

Le loisir peut aussi être particulier, sponsorisé ou organisé par une agence ou encore par l'Etat. Tel est le cas par exemple d'excursion dans un parc national, dans un site urbain (N'sele, Chute de la Lukaya, Lac de ma vallée...) pour ne citer que ceux-ci, dont les activités culturelles sont liées directement à la ville Province de Kinshasa.

Plusieurs sites infrastructurels pour les loisirs sont à la base des distractions humaines en République Démocratique du Congo en général et en particulier à Kinshasa.

g. D'autres trafics

Depuis des millénaires, le transport d'une façon général est à la base du développement d'un pays. Le transport aérien, bien qu'ayant un coût très élevé, facilite les voyages à longues distances et permet d'arriver à destination en peu de temps. Sur l'aéroport international de N'djili à Kinshasa, nous distinguons le trafic commercial et non commercial.

- le trafic commercial, c'est l'ensemble des vols exécutés par les compagnies aériennes de transport public, dans un but commercial. Ils peuvent être réguliers ou non réguliers à l'intérieur ou à l'extérieur du pays.

- le trafic non commercial, c'est l'ensemble des vols exécutés par les propriétaires d'aéronefs dans un but non commercial. Dans cette catégorie, nous citerons des vols militaires, des vols d'essai, des vols exécutés par certaines compagnies qui utilisent le transport aérien dans le cadre d'hospitalisation, de congé des agents, des activités non commerciales de leurs entreprises.

Les aéronefs des quelques sociétés étatiques sont repris ci-dessous, à savoir : GECAMINES, SNCC, SNEL, MIBA... effectuent ce type de trafic.

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