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Marché financier et bourse des valeurs

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par Mehdi MOUFATIH
Universite Hassan II , Technische Università¤t Dortmund - Licence en sciences economiques 2008
  

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Section2 : autres facteurs de réticence à l'égard de le bourse:

Si la culture boursière a bien pris du coté des épargnants, les entreprises mettent du temps pour venir en bourse sachant pertinemment que leur mise à niveau exige la mobilisation d'un financement stable et à moindre coût.

Il est connu que les entreprises marocaines se caractérisent, dans l'écrasante majorité des cas, par une structure d'actionnariat familial sur le plan financier, elles sont dans une situation de surendettement et manquent de transparence, chose qui pourrait expliquer leur réticence manifestée à l'égard du marché financier. Ainsi, on pourrait se demander sur les facteurs à l'origine de cette réticence?

A : facteurs liés à l'épargnant :

De nombreux facteurs se sont associes pour éloigner l'épargnant marocain des titres nouvellement admis à la cote. On peut citer les principales causes

-avant tout, les risques de rentabilité de mobilité et de liquidité que comportement ces titres, rendent l'épargnant moins intéressé, et ce par crainte de l'avenirs

-ensuite, la concurrence du placement immobilier accrue par le régime fiscal très favorable, et justifié à la fois par une valorisation des actifs plus régulière que celles des cours de bourse, et par son adéquation à un besoin effectif et bien perçu, celui du logement; alors que les nécessités de l'industrialisation restent de l'ordre de l'abstraction pour la plupart des épargnants marocain;

-a défaut d'investissement foncier, la préférence pour l'épargne liquide et souvent anonyme, -accessoirement, le vieux reflex de la thésaurisation de leur ;

-en fin le mécanisme du fonctionnement de la bourse et la méfiance corrélative, notamment a l'égard des fluctuations de cours jugées excessives et incompréhensibles

B : facteurs liés les entreprises elles-mêmes

L'introduction des entreprises en bourse présente des inconvénients qu'il faut prendre en compte et qui expliquent la réticence des entreprises en vers la bourse

§ contraintes en terme de coût et de temps:

la majorité des dirigeants évoquent tous les sacrifices qu'il faudrait consentis au cours d'une opération éventuelle d'introduction de leurs sociétés en bourse, en effet, toute l'équipe dirigeante d'une entreprise donnée serait mobilisée par l'introduction, et il leur serait difficile de faire autre chose une fois le processus lancé.

Outre le temps nécessaire, l'introduction en bourse pour payer les banques, les intermédiaires, les comptables, l'imprimeur et les conseilles juridiques. il aurait également les risques que les problèmes imprévus, sur le marché financier dans l'entreprise elle-même viennent interrompre le processus après que celle-ci engagé de fortes somme.

§ le manque de confidentialité

Les entreprises cotées doivent pratiquent tout dévoiler. Les informations sur les ventes, les marges, les salaires, les projets d'avenir seraient accessibles à tous, cela signifie que les concurrents de ces entreprises leurs clients, leurs fournisseurs et employés qui pourraient découler de cette situation sont nombreux

§ perte de contrôle dans la gestion de l'entreprise:

Il existe au sein des groupes marocains des participations familiales importantes, voir quasi-totalités, dans les entreprises privées. Ces participations familiales peuvent se voir dégrader suite à une ouverture d'importance normale du capital au public

§ Une pression accrue sur le résultat à court terme:

L'aspect le plus frustrant de l'introduction de n'importe quelle société en bourse serait l'importance accordée par les actionnaires aux performances à court terme. Comme toutes les entreprises cotées, la société, objet d'une introduction serait obligée de communiquer ses résultats trimestriels et annuels le marché financier ainsi que les actionnaires seraient déçus si l'entreprise enregistrait un mauvais trimestre et le ferait savoir.

Ceci Prut être d'autant plus frustrant que la baisse des résultats trimestriels ou annuels peut résulter de décisions intelligents et stratégiques d'investissement à long terme. L'équipe dirigeante ne pourrait pas empêcher cette pression d'influence en permanence leur question, et les forant à garder l' oeil rivé sur les résultats du trimestre suivent cette pression rendait la gestion de l'entreprise plus difficile

§ le caractère familial des entreprises marocaines

Le tissu industriel marocain est constitué de plus de 90% de petite et moyenne entreprises à caractère familial.

Bien que les entreprises du secteur structure soient souvent des sociétés anonymes, elles demeurent en majorité des affaires à nombre limité d'actionnaires, les quelles appartiennent souvent à une même famille.

L'ouverture du capital des entreprises familiales est rarement envisagée même lorsque le développement ou mémé la survie de l'affaire en dépend. L'entrée de nouveaux actionnaires dans le capital apparaît comme une remise en cause du pouvoir du propriétaire original. en d'autre terme la cotisation en bourse présente un coût implicite (information, droit de regard et ingérence des actionnaires )et un coût explicité puisqu'elle nécessite, la distribution de dividendes afin de diffuser les actionnaires

Ainsi, la loi de 1993, bien que visant la dynamisation du marché des valeurs mobiliers, n'a pas prévu de marché adapté aux entreprises de taille moyenne à l'instar par exemple du seconde marché en France.

A ce jour, aucune structure n'a réellement été mise en place pour inciter les moyennes entreprises à ce faire coter en bourse.

Conclusion générale:

Malgré la tendance haussière dés le début de l'année 2003, qui devrait être une rupture avec la tendance baissière, la bourse de Casablanca reste faiblement efficace dans le financement de l'économie national, le marché incite aujourd'hui a des mesures d'argente car il n'y a pas seulement de la survie d'un secteur mais, par ricochet, de la viabilité de toute économie marocaine et notamment de ses modes de financement qui gagneraient à être diversifiés et concurrentiels.

Les mesures nécessaires à prendre, de façon simultanéité et à mettre en oeuvre sans tarder.

En premier lieu, l'absence d'émission nouvelles en provenance du secteur privé peut encore durer dans la conjoncture actuelle, nous constatons en même temps la rareté du papier à la bourse de Casablanca, le privatisation ont été un succès pour la bourse et ont déclenché le nouvel ascendant entre 1993 et 1998

a ce titre, plusieurs dispositions seraient nécessaires à prendre en vue d'accélérer le mouvement de privatisation, notamment quant aux modalités d'exécution et de prises de décisions qui souffrent encore de lenteurs excessives, et aux modes de cession favorisant en grande partie les transferts plutôt que l'appel au marché financier.

Notons que le marché financier s'attend pour les prochaines années à des privatisations de plusieurs entreprises publiques intéressantes notamment dans le secteur des télécommunications, le cas de Maroc Télécom, et de l'énergie.

le gouvernement est, ainsi, appelé à prendre les dispositions nécessaires à l'accélération de l'achèvement du programme de privatisation d'où, en 2eme lieu un réaménagement fiscal en faveur des émetteurs, en effet, il est impératif d'encourager les entreprises, de toute taille et tout secteur confondu (grande, petit et moyen entreprises, industrie, services ou finance), s'introduire en bourse grâce à des incitatifs fiscaux tels qu'une stabilisation à terme de l'exonération partielle de l'impôt sur la société ou de toute mesure concrète et incitative.

l'état devra, d'ailleurs, construire une réglementation qui encouragerait les entreprises à s'introduire en bourse, cette réglementation passe par l'incitation à la transparence, chose qui n'est pas actuellement atteinte étant donné que la publication des informations financières au grand public donc au fiscal constitue le souci majeur des entreprises, il faut donc essayer impérativement de mettre en place une réglementation extrêmement stricte qui pénaliserait impitoyablement la fau de fiscale, en effet, si une telle sanction existait, toutes les entreprises auraient intérêt à respecter les respecter les règles fiscales donc, elles pourraient évoquer l'éventualité de s'adresser si on impose par exemple aux entreprises de dépasser au fisc leurs comptes certifiés par un expert comptable indépendant, c'est dans ce sens, que l'amnistie fiscale est prévue

En 3eme lieu, il est primordial de programmer d'urgence une grande réforme de l'épargne institutionnelle, cette épargne institutionnelle qui devrait être de 30% du PIB en 2007

A plus forte raison c'est une réforme qui a son volet social incontestable ainsi il est important de revoir l'assurance vie et la capitalisation retrait dans le sens de la rendre fiscalement plus attractive a un plus grande nombre et de lancer d'autre produits d'épargne en les diversifiant et en les adaptant aux ménages et aux entreprises, l'épargne existe mais elle est encore statistiquement mal connue et peu exploitée

en 4eme lieu, favoriser le rapprochement entre les entreprises de taille moyenne, ce rapprochement est appréciée a la lumière des effet synergiques qu'elle peut induire sachant que deux activités exerces en commun ont une meilleure rentabilité que lorsqu'elles sont exercées séparément, la synergie ainsi définie, peut revêtir plusieurs formes, à savoir: la synergie commercial, la synergie d'exploitation, la synergie d'investissement et la synergie de direction

L'étude de faisabilité de rapprochement porte, également, sur l'estimation du coût financier de cette opération compte tenu de son incidence fiscale, il est regrettable, à ce sujet, de constater que la législation fiscale en la matière ne prévoit pas de traitement privilégiant les opérations de fusion et d'acquisition la neutralité de concentration des entreprises

Dans quelques années, beaucoup d'entreprises perdront leurs marchés, ceux-ci seront conquis par des entreprises étrangères dont la force réside dans leur compétitivité; il est donc temps de favoriser la croissance des entreprises en déclenchant un mouvement de concentration ce qui ne manquera pas d'élargir la cote en bourse

en Seme lieu, il s'agit de lancer une compagne de communication qui se décline à travers la redéfinition du rôle de la bourse entant que moteur du développement socio-économique, cette compagne est basée sur l'utilisation de la presse qui permet d expliciter les grands thèmes évoques en télévision et de s'adresser, de façon spécifique, a chacune des cibles en raison de l'insuffisance de l'offre de papier, les entreprises cotables sont prioritaires sans cette compagne de sensibilisation pour lever les freins et expliciter les mobiles de l'introduction en bourse, pour recrutement entreprises, il est nécessaires d'aller à la rencontre de leurs quartiers industriels, la bourse veut, ainsi initier des rencontres entre tous les protagonistes (chefs d'entreprises, sociétés de bourse, banques,...) en vue de favoriser le débat, de façon à appréhender les craintes et les doutes et de pouvoir y répandre, la couverture de ces événements est assurée par des journalistes spécialisés de la presse écrite, d'autre types de rencontres sont prévus, tels que les réunions d'échange entre entrepreneurs, les réunions trimestrielles à thème, les conférences de presse,. . .

Pour tisser en réseau de relations durables, il est prévu également de créer le club de la bourse dans lequel les professionnels et les entrepreneurs peuvent se rencontrer dans en cadre de convivialité, ce club doit être élitiste, tout en étant ouvert, car c'est l'apport de solutions qui enrichit le club.

---au cela s'ajoute:

-la publication des résultats consolides des sociétés côté à la bourse d Casablanca sur une base trimestrielle, comprenant les bilans et les comptes de produits et charges

-le trésor public est invité à faire preuve de plus de transparence quant au calendrier des émissions, aux maturités des obligations émises et aux taux proposé.

-en situer le system dit de plan d'épargne en action (PEA) avec la possibilité d'alimenter ce plan par des cotations exonérées de l'impôt général sur le revenu, cette mesure favorisera aussi l'épargne salariale.

en fin, cet ensemble de mesures à lui ne saurait souffre sans une régularisation permanente du marché par les autorités.

BIBLIOGRAPHIQUE :

La Bourse de Casablanca , Temple de la spéculation au marché financier

De B.BELLETANTE 4 édition de 1990.

Bourse de Casablanca , http://casablanca-bourse.com

Privatisation et marché boursier : CHERRANI ABDELAADI édition 1999

Marc : pays émergent ? Dr MOHAMMED EL ABDAIMT édition 2000

Factbook 2005 , Bourse de Casablanca

ENSTA , Bourse des valeurs et Marché financier MOEZ JOUDI 2005-2006

STRATEGIE D4INVESTISSEMENT , Action 2004-2005

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote