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Strategies de promotion et de financement des PME au Mali

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par adama BERTHE
Université Mouloud Mammeri Tizi-ou - Maitrise 2007
  

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INTRODUCTION :

De nos jours la petite et moyenne entreprise et industrie (PME/PMI) occupe la pointe de l'actualité. Elle fait l'objet de sollicitudes intéressées de la part des autorités politiques. Les études scientifiques relatives à ce type d'entreprise se sont multipliées depuis les années 1980.

Désormais il est d'une unanimité politique qu'il faut soutenir, aider et encourager le développement des PME/PMI au sein de l'économie. Cependant, il convient néanmoins de disposer, d'une part d'une définition opérationnelle et d'autre part des moyens de financement appropriés de la PME/PMI pour l'application des différents programmes gouvernementaux.

Dans ce chapitre, nous tenterons de cerner au mieux la notion de PME/PMI d'une manière générale, à travers un essai de définitions en passant par le processus de création, le financement pour en fin conclure sur le rôle macroéconomique de celle-ci.

SECTION 1 : DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES DE LA PME/PMI

Avant une tentative de définition de la PME/PMI, nous avons jugé nécessaire de définir tout d'abord l'entreprise en général, comme pour dire qu'une étude préalable d'un groupe facilite celle d'un élément.

La vie économique est aujourd'hui organisée autour des entreprises qui donnent à la civilisation occidentale plusieurs de ses caractères essentiels : urbanisation, rythme de vie, cadre immédiat de l'activité professionnelle de millions de salariés sont autant de conséquences directes de la montée en puissance de cette catégorie de la vie économique et sociale. Si la place de l'entreprise dans la vie économique est aujourd'hui largement reconnue, cela ne signifie pas pour autant que sa définition fasse l'objet de consensus. Il est donc difficile de définir l'entreprise. Deux définitions peuvent servir à titre de point de départ :

- La définition de l'INSEE : il s'agit de : « toute unité légale, personne physique ou morale qui, jouissant d'une autonomie de décision, produit des biens et services marchands ».

- une définition un petit peu plus précise : il s'agit, « d'une unité économique, juridiquement autonome, relevant d'une forme cataloguée du droit, qui exerce, a titre principal et habituel une activité indépendante de production de biens et services destinés à être vendus perçoit des ressources et gère un patrimoine » (Merigot)1.

Enfin, le concept d'entreprise recouvre des réalités socioéconomiques difficilement comparables dans leur mode de fonctionnement interne et externe. Ainsi les notions de TPE (très petites entreprises), de PE (petites entreprises), de ME (moyennes entreprises) et de GE (grandes entreprises) sont regroupées sous un même vocable alors qu'elles présentent une large diversité de forme.

Le sigle PME/PMI est aujourd'hui d'usage courant pour parler de la réalité des petites et moyennes entreprises que l'on oppose à celle des grandes entreprises. Or, ce concept est souvent peu précisé et recouvre des perceptions différentes. La problématique de la définition de la PME/PMI a fait couler beaucoup d'encre. Jusqu'aujourd'hui encore il n'existe pas de définition exhaustive de la PME à l'échelle mondiale. Toutefois les définitions de la PME/PMI peuvent se subdiviser en deux approches distinctes selon les critères de référence utilisés : d'une part, les définitions utilisant les critères qualitatifs et d'autres parts, celles utilisant des critères quantitatifs.

1.1. les approches quantitatives :

Pour obéir à des impératifs d'efficacité, la PME/PMI est souvent définie au moyen de paramètres quantitatifs tels que le chiffre d'affaire, le total bilantaire, le bénéfice ou plus souvent l'emploi. Ceux ci visent en fait à cerner le critère de taille.

Les entreprises qui correspondent à ce critère de taille ne répondent pas nécessairement à la spécificité de la petite et moyenne entreprise. D'autres, plus grandes peuvent à l'inverse s'inscrire dans le contexte de PME/PMI. Ce critère de taille est néanmoins celui qui fut à la base de nombreuses études empiriques consacrées à la PME/PMI. Le critère de taille aboutit à fixer de manière quelque peu abstraite la frontière entre les petites, moyennes et les grandes entreprises pour sélectionner un échantillon. La définition retenue de l'entreprise se limite au concept juridique de personnalités morales. Cette notion est aussi sujette à

1 Les memos : Théorie des organisations, page 13

des biens non négligeables. L'indépendance juridique de la personne morale est un concept de droit qui a un caractère fictif et ne correspond guère à l'indépendance économique qui devrait être retenue pour cerner le concept de PME/PMI.

Dans cette étude sur la PME/PMI en Europe, la commission de la CE, constate que dans les différents Etats membres, la PME/PMI est en général définie au moyen de critères essentiellement quantitatifs, mais souvent différents, ce qui rend difficile les comparaisons internationales. Ceci répond à des impératifs d'ordre statistique ou fiscal, et permet de déterminer les conditions d'octroi d'aide, d'accès à certains financements ou du droit d'établissement. Ces critères varient non seulement d'un Etat à un autre mais aussi au sein d'un même Etat, d'une politique ou d'un programme à un autre.

Les critères les plus utilisés sont le chiffre d'affaire et le nombre d'employés. Chacun d'eux présente un inconvénient majeur. Le premier a le grand désavantage d'être soumis aux fluctuations monétaires. Le second pose le problème de la capitalisation des emplois à temps partiel et des travailleurs membres de la famille non rémunérés. Ainsi mêmes combinés, les critères quantitatifs ne permettent pas de cerner avec précision la réalité des PME/PMI, dans la mesure où ils ne donnent que peu d'indications sur son indépendance à l'égard d'autres entreprises. « Les définitions fondées sur des critères quantitatifs sont inopérantes et trompeuses » comme le soutien P.A. JULIEN2. En effet, lorsqu'on se préoccupe plus d'une approche socioéconomique, une définition qualitative parait plus adaptée.

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