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Strategies de promotion et de financement des PME au Mali

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par adama BERTHE
Université Mouloud Mammeri Tizi-ou - Maitrise 2007
  

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A.2.2- Le mouvement confié baisse :

Deux raisons peuvent être à l'origine d'une baisse de mouvement : - le chiffre d'affaire est en diminution ;

- le chiffre d'affaire est constant ou en hausse.

B - Le papier financier :

Il s'agit à ce niveau d'examiner la population de papier revenu impayé et s'interroger sur la qualité de la signature des clients de l'entreprise, la

diversification de ses clients et leurs solvabilités, la vulnérabilité de l'entreprise avec ses créances compromises ou irrecevables et sa capacité d'absorption des impayés.

C - la situation fiscale et parafiscale :

Existent-ils des dettes fiscales ou parafiscales ? Si oui existe-t-il un calendrier de remboursement établi par le créancier ? Quelle serait son implication sur la trésorerie de l'entreprise ? Pourrait-elle continuer à faire face à ses besoins d'exploitations ?

Ainsi était le montage du dossier de crédit, voyons maintenant le financement par les institutions financières à savoir les banques et les institutions financières non bancaires.

3.2.3. Les banques :

Les disponibilités de ressources financières au sein d'une entreprise sont appréciées à travers de la marge brut d'autofinancement (MBA), qui doit être positive et des fonds propres nécessaires au démarrage et au développement de l'entreprise. Ils constituent les premiers indicateurs examinés par les intermédiaires bancaires (en général financiers). Leur négativité ou leur insuffisance rend le projet irrecevable, car ils sont des facteurs essentiels d'appréciation de la capacité à rembourser de toute entreprise.

Ainsi on peut distinguer deux types de banques : les banques de dépôts et les banques d'affaires.

3.2.3.1. Les banques de dépôts :

La banque est l'intermédiaire la plus connue ; car dans chaque banque existe une personne qui est exploitante ou commerciale, un chargé d'affaire ou un directeur connaissant relativement bien la PME/PMI ou le chef de l'entreprise client et constituant son interlocuteur privilégié. Devant la complexité de la clientèle et tout particulièrement des PME/PMI, la plupart des établissements bancaires régionaux, les banques nationales ont crée de véritablement guichet PME avec des spécialistes recrutés et formés à cette clientèle particulière.

Toutefois ces spécialistes sont le plus souvent de formations commerciales, économiques ou juridiques et ils n'ont malheureusement pas la compétence pour mener les expertises techniques nécessaires à l'analyse du risque de la PME/PMI. Ainsi les banques ne procèdent généralement pas à un examen

détaillé de la viabilité technique et économique des projets, mais se concentrent d'apprécier les capacités financières de l'entreprise à rembourser les concours bancaires. Pour la banque qui cherche à minimiser le risque, tout est basé sur des relations antérieures de confiance (absence d'incendie bancaire dans le passé ou bonne situation financière) et sur des ventes pouvant assurer la capacité de remboursement.

Généralement les banques essaient de réduire au minimum le coût de sélection des demandes en suivant des procédures uniformes qui permettent d'apprécier la santé financière de l'entreprise et de limiter les futures pertes de porte feuille. Les banques accordent également une très grande importance aux garanties qui limitent les risques bancaires en cas de difficulté, avec un alourdissement de la procédure, un allongement de la date de décision et une éventuelle évaluation du coût financier. La garantie peut être apportée personnellement, mais les techniques de nantissement du matériel ou d'hypothèque sont également utilisées ainsi que l'éventuel appel à une société spécialisée.

La garantie est une couverture pour la banque, mais elle n'a aucun caractère préventif dans le développement du projet et on ne peut pas le regretter aujourd'hui. Le réseau bancaire souhaite essentiellement faire du court terme et les autorisations de découvert quasi automatiques qui ont été fortement réduites ou annulées, ainsi que les facilités de caisse et les crédits à moyen termes non gagés sur des garanties réelles.

3.2.3.2. Les banques d'affaires :

Les banques d'affaires (ou holding financiers) constituent une forme d'intermédiation spécifique. Leurs activités constituent essentiellement à la gestion d'un portefeuille de participations financières dans d'autres sociétés (industrielles essentiellement) pour en faire des filiales et dans le but de contrôler les activités stratégiques nationales et internationales. Ce portefeuille de participation est financé par l'émission d'actions essentiellement créées à la bourse et par des emprunts.

A beaucoup d'égards, les banques d'affaires constituent une forme de fond commun de placement à risque (FCPR) qui finance leur portefeuille par emprunt ou par augmentation du capital et qui assure la liquidité des titres émis par la cotation en bourse. Toute fois, les banques d'affaires se distinguent par le rôle

actif qu'elles jouent au niveau du contrôle des sociétés prises dans leur portefeuille.

Les banques d'affaires, contrairement aux banques de dépôt ne sont pas seulement des apporteurs de ressources financières mais elles exercent également une activité de conseil ainsi que d'expertise et elles pourraient contribuer à une meilleur implication industrielle dans les grandes groupes, dans le développement des PME/PMI à la recherche de nouvelles ressources extérieures à travers la technique des « fusions acquisitions ».

3.2.4. Les institutions financières non bancaires :

Parmi les institutions financières non bancaires on peut citer :

- les caisses d'épargnes ;

- les institutions financières spécialisées ;

- les sociétés financières ;

- les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ; - les entreprises d'assurance ;

- les sociétés de capital - risque.

3.2.4.1. Les caisses d'épargnes :

Le réseau des caisses d'épargnes collecte des fonds par l'émission de certificats de dépôt et de bons « titres négociables à court terme ou moyen terme émis par une institution de crédit ». Les emplois des caisses d'épargnes sont :

- l'action de crédit pour l'équipement des collectivités locales, pour

l'acquisition de logement par les ménages, le secteur du logement social

étant ici privilège et pour les investissements des entreprises ;

- l'achat des titres négociables tels que les bons du trésor, les obligations ou actions ;

- l'action de prêt aux intermédiaires.

3.2.4.2. Les institutions financières non spécialisées :

Elles ont pour particularité de ne pas pouvoir recevoir, sauf autorisation explicite des dépôts à vues d'au moins deux ans. De ce fait, elles emploient les fonds ainsi recueillent à l'octroi de crédit long aux entreprises et aux ménages. A titre d'exemple d'institution financière spécialisée, on peut citer le crédit local de la France, principal bailleur de fond des collectivités locales.

3.2.4.3. Les sociétés financières :

Elles sont spécialisées dans les opérations de financement de vente à crédit ; de crédit bail, de crédit immobilier, d'affacturage ou de cautionnement de crédit. Comme les institutions financières spécialisées elles ne peuvent, sauf exception, recevoir des dépôts à moins de deux (02) ans et recouvrent largement aux émissions obligataires. Elles s'en distinguent néanmoins par un appel plus fréquent aux ressources du marché monétaire et par des échéances de prêt à plus court terme. L'ensemble des sociétés financières assure des fonctions d'expertises et de transformation.

3.2.4.4. Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPVM) :

La désignation d'OPVM recouvre les sociétés d'investissement en capital fixe, d'importance négligeable. Il s'agit des sociétés d'investissement à capital variable (SICAV) et les fonds commun de placement à vocation générale (FCP). Les SICAV émettent des actions et les FCP des parts ; les fonds ainsi collectés sont utilisés à l'achat de titres négociables.

3.2.4.5. Les entreprises d'assurance :

Auxquelles on pourra adjoindre les fonds de pression sont elles à classer parmi les intermédiaires financiers. On peut en effet considérer que les compagnies émettent des titres indirects : les polices d'assurances, qu'ils assurent au bénéficiaire désigné un service de sécurité. Dans le cas de l'assurance vie et capitalisation, la police garantie le versement d'un capital ou d'une rente à une certaine date ou décès de l'assuré, dans le cas des assurances dommage, la police garantie la réparation des préjudices matériels et corporels causés ou subis.

De ce fait, les compagnies d'assurance constituent des provisions techniques qui représentent leurs engagements à l'égard des assurés et victimes d'accidents, hors les provisions techniques dont l'emploi est d'ailleurs régit par des dispositions réglementaires servent en grande partie d'acquisition de titres financiers. Le solde étant consacré aux placements immobiliers.

3.2.4.6. L'ouverture du capital - le capital risque :

Le recours à l'endettement est limité. Un endettement trop important rend l'entreprise vulnérable. En outre, la capacité d'emprunt est fonction des fonds propres. « Lorsque la croissance de l'activité devient plus rapide que les fonds propres, les PME/PMI peuvent rapidement atteindre leur capacité maximale

d'endettement »6. De surcroît, l'endettement crée des rigidités en termes des intérêts et de remboursement.

Les limites de l'endettement conduisent l'entreprise qui souhaite croître, à ouvrir son capital. L'ouverture du capital constitue un passage quasiment obligé de la croissance, notamment de la croissance externe.

Une des formes que peut prendre l'ouverture du capital est l'apport de capitaux par une société de capital - risque. Traduction du mot venture capital en anglais, le capital - risque se défini comme étant « toute activité de prises de participation, temporaires et minoritaires dans des entreprises non cotées afin de dégager ultérieurement des plus-values lors des reventes de leurs participations ».

Les critères de sélection retenus par les sociétés de capital - risque pour investir dans une entreprise sont généralement les qualités managériales et humaines des dirigeants, la fiabilité de l'information dispensée par l'entreprise, l'existence d'opportunités sur le marché choisi et la possibilité d'établir un accord détaillé avec les dirigeants. Une des conditions principales à l'entrée d'une société de capital - risque au capital de la PME/PMI est donc la réduction de l'asymétrie informationnelle.

L'intérêt que portent désormais les pouvoirs publics sur ce système de financement ainsi que la place que joue ce dernier dans le financement des entreprises de moyenne dimension, nous excitent à une étude plus approfondie. Pour ce faire nous nous sommes posé un certain nombre de questions pour mieux aborder cette notion:

- en quoi consiste le capital risque ?

- quelle est la différence avec un crédit bancaire ?

A) La notion du capital risque :

Il finance des jeunes entreprises à fort potentiel de croissance, les jeunes pousses appelées aussi « start up ». Celles-ci sont concentrées dans les secteurs de technologie, de télécommunication, de l'informatique, de l'électronique et de biotechnologies. Apres les Etats-Unis ce mode de financement se diffuse en Europe à la fin des années quatre vingt dix (1990).

6 N. IBNABDELJALIL : « contribution a une analyse financière et typologie des PME » thèse à Rennes, 1980

On distingue principalement:

Le Capital-Amorçage (Seed Capital): intervention avant réel démarrage d'activité d'une nouvelle entreprise, au stade de la mise au point d'un nouveau prototype,

Le Capital-Création (Start-up): intervention au démarrage de la nouvelle entreprise ou pendant son tout premier développement. On parle aussi de "capital post-création".

L'appellation capital-risque ne concerne que ces deux premiers types d'intervention.

Le Capital - Développement : intervention dans une entreprise en pleine maturité lors d'une nouvelle phase de développement.

Le Capital - Transmission (LBO)7 : leverage buy out ; LMBO : leverage management buy out) : intervention en capital au moment d'une cession d'entreprise.

Le capital-risque est une source de financement en fonds propres qui ne concerne qu'un nombre restreint d'entreprises nouvelles.

B) Spécificités :

Les modalités d'intervention en capital-risque peuvent être plus ou moins sophistiquées. Selon les cas, le capital-risqueur peut souscrire des actions ordinaires, des actions à dividendes prioritaires ou assortis de bon de souscription d'actions (ABSA), ou encore faire des avances en compte courant d'associé.

Si l'entreprise-cible a publié au moins deux bilans il peut souscrire des obligations convertibles ou des obligations avec bon de souscription d'actions (OBSA), voire consentir un prêt participatif.

Les capital-risqueurs tirent essentiellement comme rémunération la plus-value réalisée lors de la revente de leur participation. Ils risquent, soit de ne jamais pouvoir revendre les actions souscrites, soit de tout perdre si l'entreprise disparaît. De ce fait, les capital-risqueurs ne s'intéressent qu'à des entreprises à fort potentiel (proposant un produit ou un service ayant un réel "plus" et à forte

7 LBO: désigne l'achat d'une entreprise par des investisseurs financiers associés aux dirigeants de l'entreprise achetée dans le cadre d'un montage financier.

marge, exerçant sur un marché en pleine expansion, accessible et solvable, et dont le créateur a une forte dimension managériale, etc...).

Le capital-risque n'a pas pour vocation à rester éternellement investi dans l'entreprise ; son intervention doit être ponctuelle et limitée dans le temps. La sortie peut se faire par:

- la réduction ou l'amortissement du capital ;

- le rachat des titres par les associés initiaux à un prix convenu ;

- la revente des titres à un groupe industriel ou financier ;

- la revente à une structure de capital développement ;

- l'introduction en Bourse.

Tableau 2 : Différences entre capital risque et crédit bancaire :

Le tableau 2 nous permet de mieux appréhender les différences qui existent entre le capital-risque et le crédit bancaire.

 

CREDIT BANCAIRE

CAPITAL RISQUE

Coûts

Intérêts fixes payés à des périodicités régulières fixées ex-ante, basés sur le montant du crédit indépendamment de la rentabilité du projet.

Rémunération par retour sur

investissements, fixée ex-post basée sur la rentabilité du projet

Echéance

Généralement de court terme, ou de
moyen terme. Rééchelonnement de

dettes possibles, mais flexibilité
limitée.

De moyen, voire de long terme. Terme
de l'investissement défini

contractuellement, mais souvent
révisable.

Risque

Risque essentiellement lié au non

remboursement du crédit, généralement bien étudié, donc modéré.

Risque élevé partagé entre

l'investisseur et l'associé.

Garantie

Essentielle : couverture du risque de non remboursement.

Principales garanties : confiance, la société et ses projections de cash flows.

Source : C.REGAMEY : « Le capital-risque, une alternative au crédit valide et durable pour le financement de certaines activités en Bolivie », pages 3.

3.3. La contribution des pouvoirs publicsa :

Aujourd'hui les pouvoirs publics jouent un rôle considérable dans la politique de l'innovation des PME/PMI de tous les pays industrialisés, mais

8 J. LACHMAN: «financer l'innovation des PME», pages 64-79

c'est dans la forme des appuis que les politiques publiques nationales et régionales peuvent fondamentalement différer.

L'approche conceptuelle peut être différente d'un pays à un autre avec toujours une forte implication politique. Cependant il n y pas de réponse générale à la question du meilleur système d'intervention. Chaque pays met en oeuvre une action en faveur de l'innovation des PME/PMI qui semble (à un moment donné) correspondre le plus, aux besoins nationaux et qui est le plus souvent le résultat de décisions et de pressions politiques.

3.3.1. Les modalités de l'intervention publique directe :

3.3.1.1. Les fonds de la recherche et de la technologie (FRT) :

Le FRT constitue un outil spécifique du budget civil de la recherche et développement pour valoriser les résultats de la recherche industrielle et pour favoriser le développement de la technologie dans les entreprises notamment les PME/PMI. Le FRT permet d'appuyer les programmes de recherche initiés dans le cadre d'appel d'offre des ministères ; de venir en appui des programmes de recherche initiés par les entreprises ; de favoriser des actions de formation pour la recherche et de soutenir les actions conduites en liaison avec les autorités régionales dans le cadre des contrats de plan de l'Etat.

En complément des FRT, les délégations régionales à la recherche et à la technologie (DRRT) gèrent également au niveau régional un appui très efficace et neutre technologiquement.

3.3.1.2. Les aides à l'innovation de l'ANVAR :

La deuxième aide publique qui est la plus connue et la plus appréciée par les entreprises sont les aides à l'innovation de l'Agence Nationale de Valorisation de la Recherche (ANVAR).

Elles viennent en appui des projets innovant de toutes les entreprises de moins de 200 salariés, sous la condition que le projet d'investissement présente un risque technique et financier par rapport aux ressources de l'entreprise. Cette condition exclue quasiment toutes les innovations commerciales, organisationnelles, sociales et les projets de recherches fondamentales pures. L'innovation ne prend en compte, selon la définition de l'ANVAR, que les nouveautés ou inventions technologiques prêtes à passer sur le marché et qui pressentent un certain risque technique et financier.

3.3.1.3. Les aides régionales :

Le plus souvent dans le cadre de contrats plan Etat/région, les aides régionales se caractérisent par :

- d'une part, la procédure pour favoriser la diffusion des nouvelles techniques dans les PME/PMI de moins de 200 salariés ;

- d'autre part, les aides régionales misent en place dans le cadre des contrats Etat/région et dont certaines concernent l'innovation. On peut distinguer le fonds régional d'aide au conseil (FRAC) pour aider les PME/PMI à faire appel à un consultant extérieur, le fonds régional d'aide au transfert technologique (FRATT), le fonds de développement de PMI (FDPMI) et l'aide régional de l'embauche de cadre (ARC) pour renforcer l'encadrement des PME/PMI de moins de 500 salaries.

3.3.2. Actions indirectes publiques en faveur du financement de l'innovation des PME/PMI :

3.3.2.1. Aides fiscales :

Les mesures fiscales en faveur des PME/PMI regroupent un ensemble de mesures indirectes qui visent à réduire soit immédiatement la charge de l'impôt, soit à reporter dans le temps.

3.3.2.2. Les fonds de garantie :

Parmi les différents moyens permettant au secteur public de soutenir le financement de l'innovation, figure en bonne place la garantie qui couvre la participation financière ou le concours bancaire de l'intervention privée contre les risques de défaillance. Cette modalité d'intervention permet de séparer très nettement les fonctions de contrôle et de sélection des projets qui restent dans le domaine privé et la fonction de couverture du risque qui est assumée en partie par le pouvoir public.

3.3.3. Amélioration de l'environnement institutionnel :

Les aides directes et indirectes (garanties, aides fiscales) ne constituent que l'une des modalités d'intervention du secteur public dans la promotion de l'innovation des PME/PMI. Dans tous les pays développés, elles ont été complétées par des mesures légales et la création d'un dispositif institutionnel visant à encourager le développement de l'innovation.

Comme pour les directes, les mesures légales et institutionnelles peuvent intervenir sur toutes les phases de développement, mais elles seraient nettement plus justifiées et plus efficaces sur les phases en amont du cycle de croissance pour s'insérer dans le cadre général des politiques nationales visant à encourager l'innovation.

En conclusion de cette section, nous pouvons dire que la PME/PMI se distingue de la grande entreprise dans sa stratégie financière. A défaut de pouvoir se financer à suffisance par autofinancement - source préférée par les PME/PMI pour raison d'indépendance - les PME/PMI se tournent vers le financement par les sources extérieures. Après le crédit bancaire, les sociétés de capital-risque constituent sans doute aujourd'hui, le nouveau mode de financement privilégier et adapté des PME/PMI. Ainsi, la création d'un environnement législatif, et fiscal favorable de ce dernier dans les pays est la preuve de l`intérêt accordé à la PME/PMI, et cela compte tenu de ses rôles macroéconomiques nécessaires au développement économique.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo