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La libéralisation du secteur des télécommunications au Maroc dans le cadre de l'OMC

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par Rachid Naitdaoud
Université Mohammed V - Master 2008
  

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Section 2 - La quantification des engagements Marocains et de ses pays partenaires

     Dans cette section on essayer de mener une étude comparative , tout en quantifiant les engagements pris parle Maroc , ainsi que de d'autres pays avec lesquels notre pays est situé dans un même niveau de développement. La quantification des engagements sera faite à l'aide de deux indices : l'indice de Hoekman et celui de Warren :

A. L'indice de Hoekman

     Les recherches pour mesurer les obstacles au commerce des services sont relativement récentes. En général, ces mesures sont analogues à celles déjà élaborées pour mesurer les barrières non tarifaires (BNT) au commerce des marchandises, et on peut par conséquent les classifier en utilisant des termes déjà utilisés dans les études portant sur les BNT : on parlera entre autres de mesures de fréquence, de mesures axées sur la quantité et de mesures axées sur le prix.. Les mesures de fréquence les plus communément utilisées sont celles élaborées par Hoekman (1995) à partir des listes d'engagements des pays membres qui sont annexées à l'AGCS. Hoekman classifie ces engagements en trois catégories et assigne un score numérique à chaque catégorie :

     1. Si aucune restriction n'est appliquée pour un mode de prestation donné dans un secteur donné, une valeur de 1 est assignée.

     2. Si aucune politique ne régit un mode de prestation donné dans un secteur donné, une valeur de 0 est assignée.

      3. Si des restrictions sont répertoriées pour un mode de prestation donné dans un secteur donné, une valeur de 0,5 est assignée.

     Hoekman nomme ces scores les facteurs d'ouverture et les facteurs contraignants. Comme nous l'avons déjà mentionné, la liste de classification de l'AGCS recense 155 secteurs de services indépendants et il existe pour chaque secteur quatre modes de prestation; par conséquent, on obtient au total 620 facteurs d'ouverture et facteurs contraignants pour chaque pays membre. À l'aide de ces facteurs, Hoekman calcule trois indicateurs sectoriels de couverture (désignés ci-après comme les « indices de Hoekman »). Le premier est calculé d'après le nombre d'engagements énoncés par un pays dans sa liste annexée à l'AGCS, divisé par les 620 facteurs maximum possibles.1 Le second, que Hoekman appelle « la couverture moyenne » correspond à la somme des secteurs et des modes de prestation répertoriés en tant que partie du maximum possible, pondérée par les facteurs d'ouverture et les facteurs contraignants.2 Le troisième est également un taux de fréquence. Il représente la part des engagements « aucune restriction », soit (a) par rapport à la totalité des engagements pris par le pays, soit (b) par rapport aux 155 secteurs possibles. Bien qu'à l'origine, l'objectif de ces indicateurs de couverture ait été de quantifier les engagements pris dans le cadre de l'AGCS,3 Hoekman insiste sur le fait qu'ils fournissent des renseignements sur le degré de restriction des politiques régissant les industries de services. En effet, d'après Hoekman, le champ couvert par la liste de chaque pays est un indicateur de sa position stratégique : plus la couverture est importante, plus les politiques seront ouvertes. Ces taux de couverture peuvent être utilisés à cette fin de deux manières. La première consiste à mesurer le degré de restriction des politiques d'un pays dans un secteur donné en établissant l'équivalence avec les taux précités (1- les indices de Hoekman).4 Par exemple, si un pays a pris des engagements dans 10 p. 100 des 620 secteurs et modes de prestation possibles et que l'on utilise le premier indice de Hoekman, on obtient un score de 0,9 quant à son degré de restriction, ce qui signifie que 90 p. 100 de ses secteurs et de ses modes de prestation sont fermés.

        C'est cette démarche qu'on va donc suivre pour calculer l'indice de Hoekman pour le secteur des télécommunications des pays du Maroc et les autres pays partenaires qu'on a déjà présenté précédemment et tous cela dans une démarche benchmarking qui vise en premier lieu à comparer le degré de libéralisation de ces secteurs de télécommunications.

     On va d'abord commencer à présenter l'indice de Hoekman pour les 5 pays en terme de couverture des sous secteurs des services de télécommunications pour les 4 modes de fournitures (Mouvement transfrontière de services, consommation à l'étrange, présence commerciale et mouvement des personnes physiques)

     

 
 
 
 

    

 

     Comme on peut le constater à travers ce graphe, la Jordanie et en tête des 5 pays en terme de couverture des engagements dans le secteur des télécommunications et cela avec un score de 0.39 quant à son degré de restriction, ce qui signifie que 61 % de ses sous secteurs dans les services de télécommunications et de ses modes de fournitures sont fermés. La Jordanie est suivie par le Maroc avec0.34 % puis la Turquie avec 0.26%, la Tunisie est le pays qui n'a pas pris beaucoup d'engagements dans les services de télécommunications car son offre ne couvert que 12 % qui veut dire , que 88 pour cent de ces services de télécommunications sont fermés.

     Après avoir qu'on calculé l'indice de Hoekman pour ces pays et dans les 4 modes de fournitures, il sera question de calculer le même indice pour chaque colonne à savoir l'accès au marché et le traitement national :

      

 
 
 
 
 
 

     Pour l'accès au marché on constate encore que la Jordanie a pris plus d'engagements que les autres pays avec 39 %d'ouverture dans les services des télécommunications et dans les 4 modes de prestation. Le Maroc a un score de 37 % pour ces mêmes services, la Tunisie est toujours dans une position inférieure par rapport aux autres pays et cela avec 11 % d'engagement, ce qui signifie que ce pays ferme 90 % de son marché des services de télécommunications devant les concurrents étrangers en terme d'accès au marché tunisien

 

     

 
 
 
 
 
 
 
 

              Pour ce qui concerne la colonne du traitement national, la Jordanie est en tête suivie par la Turquie qui enregistre 38 % pour les engagements des services de télécommunications dans la colonne du traitement national, l'Egypte avec 24 % et le Maroc 37 % de ces politiques dans les services de télécommunications sont ouvertes.

      On passe maintenant à calculer le même indice pour chaque pays à part

1. l'Egypte :

     Pour l'Egypte on fait la même démarche sera utilisée, ce qui veut dire qu'on va quantifier l'accès au marché dans les 4 modes puis le traitement national :

 
 
 
 

Graphe 1 : Accès au marché pour l'Egypte dans les 4 modes

     

     

 
 
 
 
 
 

      On remarque que l'Egypte dans la colonne du l'accès au marché a pris plus d'engagements dans le mode 2 ( consommation à l'étranger ) et que le mouvement des personnes physiques et le mode de présence commerciale souffrent encore de plusieurs restrictions, car l'Egypte n'as pris que 18 % pour ces deux derniers modes, à lire dans la liste d'engagements de l'Egypte pour les services de télécommunications que Les licences ne sont accordées qu'aux sociétés immatriculées en Égypte et que  Les licences pour la fourniture de tous les services de télécommunication en Égypte doivent être accordées par l'Autorité de réglementation des télécommunications et que c'est principalement sur la base d'un examen des besoins économiques que seront accordées les licences.

     Pour le traitement national le graphe 2 montre la réalité du marché Egyptienne dans les 4 modes et toujours pour les services de télécommunications :

 
 
 
 
 

Graphe 2 : traitement national pour l'Egypte dans les 4 modes :

 
 
 

 
 

     Comme  on peut le constater à travers ce graphe l'Egypte n'a pris 20 % des engagements pour ce qui concerne les modes 2 (consommation à l'étranger) et le mode 4 (présence commerciale) alors que le score assigné aux deux autres modes reste plus élevé et cela pour traduire une politique de transparence et d'égalité dans les services de télécommunications en ce qu'elle portent d'incitation à encourager l'investissement direct étrangers dans ce secteur des télécommunications.

2. La Turquie :

     On applique la même méthode pour ce pays, on calcule d'abord l'indice pour l'accès au marché puis le traitement national t toujours pour les 4 mode de prestation des services des télécommunications :

 
 
 
 
 
 

  Graphe1- L'accès au marché pour la Turquie dans les 4 modes

 
 
 
 
     

     

     

 

      La Turquie a pris 39 % d'engagements pour le mode 2 ce qui veut dire que pour ce pays 60 % des secteurs de télécommunications pour ces modes sont fermés. Pour le mode 4 les engagements sont faibles et c'est le cas aussi pour le mode 3 et encore le mode 1, à lire dans les engagements turques que : L'interconnexion entre sociétés privées est interdite et que Les licences et autorisations sont réservées aux sociétés fournissant les services visés par la licence et immatriculées en Turquie et que  La part totale du capital détenue par des ressortissants turcs ne doit pas être inférieure à 51 pour cent et pour les services de télégraphe par exemples et dans le mode 3 on trouve que : La Direction générale des Postes est le fournisseur exclusif de services.

     Ces restrictions montre que les engagements pris par la Turquie dans les 4 modes pour l'accès au marché restent encore faible et nécessitent un élargissement et plus spécifiquement pour ce qui concerne le mouvement des personnes physiques.

     Les quatre modes dans la colonne du traitement national sont expliqués par ce graphe :

 
 
 

     Graphe 2 : le traitement national  pour la Turquie dans les 4 modes

 
 
 
 
 
 
     

     

     La notion du traitement national en ce qu'elle implique de l'absence de toutes les mesures discriminatoires susceptibles de modifier les conditions de la concurrence au détriment de services ou fournisseurs étrangers, cette notion se trouve dans la plupart des cas respectée par les pays qui ont pris des engagements dans des listes nationales et sous l'AGCS.

     Les engagements de la Turquie pour les 4 modes et dans la colonne du traitement national sont faibles (25 % de couverture pour le mode 3 et 28 % pour le mouvement des personnes physiques le mode 2 couvre quant à lui 49 %des engagements de la Turquie pour les services de télécommunications)

 
 
 
 
 
 
 

    3- La Tunisie

      La même méthode on l'applique sur le cas tunisien 

graphe1 : Accès au marché pour la Tunisie dans les 4 modes

 
 
 
 
 
 

     La Tunisie a pris des engagements dans les services de télécommunications pour l'accès au marché et pour le mode 2 d'un score de 14 %et 10 % pour le mode 3 ce qui veut dire, que respectivement 85 %et 90 % des engagements dans ces deux modes ne sont pas couverts, ce qui constituent un faible indice.  Parmi les limitations qui s'appliquent par exemple sur le mode 3 dans les services de : Téléphone mobile et la transmission de données on trouve que ces deux services sont Possible à travers le réseau public tunisien de télécommunications.

    Pour le traitement national graphe 2 va nous expliquer la réalité de secteur des télécommunications en Tunisie :

 

     Graphe 2 : traitement national  pour la Tunisie dans les 4 modes

 

     La Tunisie dans la colonne du traitement nationale pour le mode 2 n'a pris que 14 % et dans le mode 3 seulement 7 %d'engagements ce qui veut dire que plus de 90 % des sous secteurs ne sont pas couverts par ce mode ce qui donc à penser combien le marché tunisien est encore fermés. Ce qui exige de revoir l'offre actuelle et de l'améliorer davantage pour qu'il puisse donner plus de visibilité aux opérateurs étrangers qui auront l'intention d'investir dans ce secteur de télécommunication en Tunisie

4-La Jordanie :

     La méthode on l'applique sur la Jordanie, qui a marqué le plus élevé score parmi les cinq pays de l'échantillon :

 
 
 
 
 
 

     Graphe1 : les quatre modes de fourniture pour l'accès au marché

 
 
 
 
     

     

 

  Pour la Jordanie les 4 modes couvre un taux qui reste plus élevé si on le compare avec le autres pays, c'est le cas du mode 1 dont la Jordanie a pris plus de 45 %d'engagements ;c'est le cas aussi du mode 2 avec le même score. Un marché Jordanien donc plus ouvert et plus accessibles en terme de diversifications du l'offre.

     Le traitement national traduira -t-il la même dynamique ?c'est ce que le graphe 2 va expliquer :

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Graphe2 les quatre modes de fourniture pour le traitement national

 

 
 
 

C'est exactement la même situation qui se répète avec des taux qui avoisine les 45 %, c'est le cas des deux modes 1 et 2 et c'est aussi le cas de mode 3. Le marché Jordanien donne donc plus de visibilité, plus de transparence et plus que ça une diversification des secteurs couverts dans le domaine des télécommunications à excepter les services à valeur ajoutés qui sont pas consolidés par l'offre de la Jordanie.

5-Le Maroc 

     On va faire la même démarche avec l'offre marocaine dans le secteur des télécommunications, le Maroc s'est positionné modestement parmi les pays étudiés quant on a calculé l'indice global du Hoekman :

 
 
 
 
 
 

     Comme expliqué par ce graphe l'offre marocain dans le secteur des télécommunications est encore plus équilibré,et plus élevé par rapport aux autre pays de l'échantillon, c'est que montre par exemple, les scores, réalisés par les modes 1 et 2 en terme de couverture des engagements.

     

 
 
 
 
 
 

     Les engagements, que le Maroc a pris dans la colonne du traitement national, traduisent la même position que l'accès au marché, mais cette fois-ci avec un couverture plus faible, des engagements, liées au mode 3

   Mais dans tous cas, l'offre marocain, comme on vient de le voire, en recourant à l'indice de Hoekman, cet offre reste plus libérale,plus ouvert, si on le compare avec d'autres pays d'un même niveau de développement et plus exactement avec les pays de l'échantillon. A part la Jordanie, qui réalise des taux de couverture, respectivement élevés, les autres pays, comme la Tunisie et la Turquie, n'ont que des taux plus faibles et qui se différentient entre l'accés au marché et le traitement national, et entre les quatre modes de fourniture de services de télécommunications.

 
 
 

B. l'indice de Warren

     Une autre méthode sur laquelle on peut se baser pour calculer le degré du libéralisation dans le secteur des télécommunications s'est développé par Warren

     Les renseignements utilisés par Warren (2001a) proviennent d'une enquête réalisée par l'Union Internationale des télécommunications (UIT) L'enquête,Telecommunication Reform 1998, contient des renseignements sur les politiques gouvernementales réellement appliquées à l'égard de l'industrie des télécommunications dans 136 pays (Warren [2001a], page76). À partir de ces renseignements, Warren établit cinq indices distincts, dont trois sont destinés à rendre compte des restrictions appliquées à tous les nouveaux venus potentiels sur le marché (accès au marché), alors que les deux indices restants sont destinés à rendre compte des restrictions appliquées à d'éventuels nouveaux venus étrangers sur le marché (traitement national). À l'intérieur de chacun de ces deux groupes, Warren établit des indices séparés pour le commerce et les investissements. Pour chaque indice, Warren conçoit un système de pondération et de notation fondé sur son évaluation de l'importance relative des restrictions à la concurrence. Par exemple, pour l'indice intitulé « MA/Invest (fixed) », qui rend compte des politiques discriminatoires à l'égard de tous les nouveaux venus potentiels cherchant à fournir des services de réseau fixe par le biais l'investissement dans un pays donné, Warren utilise un système de pondération et de notation fondé sur les réponses aux trois questions suivantes :

     (a) Le marché est-il concurrentiel? Un score de 1 à 3 est attribué en fonction du nombre de concurrents présents sur le marché. Le score de 3 est assigné à un marché comptant trois concurrents ou plus.

     (b) Les politiques autorisent-elles la concurrence sur le marché? Un score de 1 est attribué si la libre concurrence est autorisée, la concurrence partielle rapporte un score de 0,5 et le score de 0 est assigné en cas de situation de monopole.

     (c) Le fournisseur local établi est-il privatisé? Un score de 0 à 1 est assigné en fonction de la fraction du fournisseur local établi qui est privatisée. À partir de cette évaluation de leur importance relative, Warren attribue des coefficients de pondération de 3, 2 et 1 aux trois questions précitées, respectivement. L'indice représente par conséquent une moyenne pondérée de ces scores. Une valeur plus élevée de l'indice est le signe d'un régime plus libéral.

     Warren (2001b) élabore une mesure axée sur la quantité pour les services de télécommunications. Il utilise un modèle économétrique pour évaluer l'incidence des obstacles au commerce et aux investissements sur la quantité des services de télécommunications consommées. Cette étude vise aussi bien les services fixes que les services mobiles. Les variables explicatives de ce modèle sont le revenu par habitant, la qualité des réseaux, les listes d'attente, la densité des foyers, la densité Démographique et, ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, les obstacles au commerce et aux investissements. Pour mesurer les entraves au commerce et aux investissements, Warren utilise les indices de fréquence élaborés dans l'étude de Warren (2001a). Les résultats issus du modèle de régression sont ensuite utilisés pour évaluer l'incidence, sur le plan de la quantité, des obstacles au commerce et aux investissements dans le secteur des services de télécommunications de 136 économies. Ces estimations de la quantité sont également converties en équivalences de tarif en se servant de l'élasticité de la demande par rapport au prix.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Indice de restriction dans les services de télécommunication du Maroc et de ses      partenaires selon Warren

 

Maroc

Egypte

Tunisie

Turquie

Restrictions au droit d'établissement

Restrictions à l'investissement direct aux services de réseau fixe

AM/INTV

fixe

0.1667

0.1667

0.1667

0.1667

Restrictions aux IDE dans les services du téléphonie mobile

AM/INV

mobile

0.1667

0.0667

0.1667

0.1000

Restrictions au droit d'établissement

Total

AM/INV

0.3333

0.2333

0.3333

0.2667

limites aux opérations en cours

Restrictions aux échanges transfrontaliers

AM/Commerce

0.1667

0.2000

0.2000

0.2000

Limites sur opérations en cours

TOTAL

 

0.1667

0.2000

0.2000

0.2000

L'indice national

TOATL

 

0.5000

0.4333

0.5333

0.4667

Limites d'investissement direct en capital fixe et mobile des services de réseau

TN/IDE

0.5333

0.2333

0.5333

0.3987

Restrictions au droit d'établissement

TOTAL

 

0.5333

0.2333

0.5333

0.3987

Restrictions au droit d'établissement

Restrictions aux les échanges transfrontaliers

commerce

TN/Commerce

0.3667

0.4000

0.4000

0.4000

Limites sur opérations en cours

TOTAL

 

0.3667

0.4000

0.4000

0.4000

L'indice étranger

TOTAL

 

0.9000

0.6333

0.9333

0.7987

           Ce tableau indique que le degré de restrictions pour le  commerce des services de télécommunications au  le Maroc est extrêmement haut. L'index prend le value de 0.9 comparé à 0.9333 pour la Tunisie, à 0.7987 pour l'Egypte.

     Cependant, en prenant en considération  les changements spectaculaires enregistrés dans la télécommunication au Maroc au cours des dernières années, il ne serait pas approprié de considérer 1997 comme année de base. La loi de télécommunication a été passée en 1997 et puis accomplie en 2004 ; l'organisme de normalisation indépendant a été créé en 1998 ; le deuxième permis de GSM a été attribué en 1999 et des services à valeur ajoutée ont été entièrement libéralisés ; l'opérateur historique  a été partiellement privatisé en 2001 et effectivement commandé par un actionnaire étranger (Vivendi Universal) depuis 2004 ; un deuxième permis des services téléphoniques fixes a été attribué couvrant en juillet 2005 un réseau de boucle locale, un réseau interurbain, et un réseau international ; et finalement on a accordé en novembre 2005 un troisième permis pour offrir la ligne fixe services téléphoniques dans un secteur de 35km..

       L'index de restriction calculé par Warren en se basant sur les données de 1997données était beaucoup plus haut, parce que toutes les réformes de libéralisation dans le secteur de télécommunications au Maroc ont été mises en application après 1997, comme a on a déjà indiqué. Cependant, le degré de restriction dans des services de télécommunications au Maroc est encore plus haut une fois comparé aux pays européens. Selon Warren (2000a), les index de restriction en 1997 pour la Finlande et le R-U étaient (0.00), les Pays Bas et le Danemark (0.03), l'Allemagne (0.05), l'Autriche (0.13), l'Italie (0.14), le Luxembourg (0.17), la Belgique (0.20), et la France (0.21)

 
 
 
 
 

                          

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo