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diagnostic global d'une pme algerienne

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par Salim benotmane
Université d'Annaba - mba finances 2009
  

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Chapitre II : Diagnostic et redressement de la PME

A notre première visite à la PME objet de notre étude, l'usine était à l'arrêt. Nous avons appris que la matière première qui vient du gisement d'argile sur le site de l'entreprise ne répond pas aux normes de production de brique (présence de pierres), ce qui endommage l'outil de production et cause des arrêts fréquents de l'usine. La production se voit réduite et le chiffre d'affaire de même. L'entreprise ne peut honorer ses engagements avec les tiers.

Nous avons appris aussi que l'entreprise ne résiste plus à l'absence d'organisation nécessaire à son fonctionnement et donc à sa survie. La tache donc n'est pas aisée, mais elle est réalisable. Car nous avons constaté que les gestionnaires de l'entreprise (y compris les salariés) sont animés de la volonté d'entreprendre. Le reste est venu par le diagnostic des structures.

1. Diagnostic de la fonction commerciale :

Mission et organisation de la fonction commerciale :

Dans les faits, la fonction commerciale est représentée par un vendeur chargé de facturer la clientèle et d'encaisser les recettes. Sa hiérarchie directe est la direction générale.

1.1 Appréciation des donnés du marché :

Les briques sont des matériaux de construction les plus préférés en Algérie, et ce malgré l'existence et le développement de produits concurrentiels (parpaings, plaque de plâtre, panneaux en bois, pierres...) en raison de :

- La qualité des produits

- Des prix concurrentiels

La société ne dispose pas d'études de marché, ni de données officielles sur ses concurrents. Mais comme toutes les briqueteries d'Algérie, l'activité est centrée exclusivement sur la production de brique 8 et 12 trous. Les données statistiques publiées par l'ONS, relatives au domaine d'activité, sont pratiquement limitées aux seules entreprises publiques et il est très difficile d'établir les parts de marché détenues par chaque entreprise.

L'évolution de la demande globale dépend pratiquement de l'importance du programme d'habitat (1 200 000 logements doivent s'achever en 2009) et d'équipements divers, décidés par les différents maitres d'ouvrages et du rythme de réalisation.

On relève que l'offre provient de 139 briqueteries (1), mais en l'absence d'une étude de marché fiable, selon les responsables de la briqueterie, la commercialisation du produit ne pose aucun problème.

La clientèle :

La conjoncture est actuellement favorable pour la construction, ce qui encourage de nouveaux investissements qui vont permettre l'augmentation de la capacité. Ce qui reste à faire, c'est un effort en matière de contrôle

Les briqueteries opérationnelles dans la région d'Annaba :

Wilaya

Promoteur

Localité

Capacité théorique

(T/an)

Année mise en exploit..

Annaba 

EPRMCO Boukhadra

Boukhadra

70 000

1980

`'

Briqueterie nouvelle

OuedEl Aneb

120 000

2005

`'

El Rym

Berrahal

140 000

2001

El Tarf

ECR Bouteldja

Bouteldja

20 000

1970

`'

SBB ex EPRE

Besbes

100 000

1978

Guelma

BordjSabath ex.EPRE

Oued Zenati

100 000

1985

`'

El Ryad

Bendjerah

70 000

1995

Skikda

Benamara

Benazouz

50 000

1998

S Ahras

SBS ex. EPRE

Zaarouria

50 000

1985

L'absence d'un système de calcul des coûts à différents stades de la production et la distribution oblige l'entreprise à s'aligner avec les prix du marché. Même si elle développe une qualité de production supérieure à celle du marché, elle n'est pas en mesure de connaitre son seuil de rentabilité.

1.2 Appréciation des moyens mis en oeuvre :

Moyens matériels :

La faiblesse de la production suite aux fréquentes pannes à fait que la production quotidienne est commercialisée à flux tendu. L'entreprise dispose de locaux appropriés de commercialisation du produit, mais pas d'autres moyens mis a la disposition du personnel chargé de la vente. La facturation est établie manuellement.

Cette situation n'a jamais permis une maitrise de la fonction commerciale. Un micro ordinateur avec un logiciel de facturation doit être mis a la disposition du facturier.

Moyens humains :

Une seule personne chargée de la facturation et des encaissements principalement en espèces.

1.3 Appréciation de la gestion :

La fréquence des pannes au niveau de la production a fait que les ventes se font à flux tendu. La gestion commerciale est dépourvue de tout moyen de contrôle.

Possible sortie des stocks mais établissement de la facture, car il n'y a aucun moyen de savoir que toute livraison a fait l'objet d'une facturation.

L'absence du suivi de la clientèle, en matière de chiffre d'affaires et d'évolution de la demande,

Gestion du produit :

Les efforts pour améliorer la qualité du produit sont constants, mais pas de nouveau produits s'il n'est pas lancé par la concurrence.

Gestion des prix :

Les prix sont fixés selon le marché. Aucun système de calcul des coûts n'est utilisé.

Le prix n'est pas le levier d'une politique commerciale bien définie.

Gestion de la distribution :

Pas de réseau de distribution ou de représentation. Les produits sont enlevés sur site par les clients.

2. Diagnostic de la fonction technique :

2.1 Processus de fabrication et plan du site :

La matière première :

La briqueterie dispose d'un gisement de matière première (argile) à proximité de l'usine, mais inexploité pour présence de grosses pierres. Ceci nécessite un appareillage plus adéquat au niveau de la préparation.

Actuellement l'argile grise et jaune confondues est ramenée d'un gisement à 04 km de l'usine par camions quotidiennement pour constitue un stock interne de sécurité à raison de 100 camion par jour.

L'eau et l'énergie (électricité, gaz) sont les autres matières consommables nécessaires à la fabrication de briques mise à disposition par la Sonelgaz et ADE avec la contribution des générateurs de secours et des sondages locaux pour l'eau.

Les équipements et matériel :

La technique de fabrication et le matériel de production sont la pierre d'échoppe d'une briqueterie, d'où l'attention particulière accordée par Briqueterie nouvelle à la qualité de son matériel et à son entretien, qui demande un réel savoir-faire.

La briqueterie importe la quasi-totalité de son matériel, qui lui est fourni par le français CERIC, numéro un mondial, (85% de parts de marché mondial), et qui équipe toutes les grandes briqueteries modernes et de haute technologie de par le monde.

En plus du matériel sophistiqué, CERIC fournit aussi une supervision et une formation des techniciens algériens au maniement des machines et à leur maintenance. Sous garantie, une assistance se fait tout de même de manière sporadique en cas de panne de gros module.

Les machines et techniques :

Le processus de fabrication des briques se fait en 5 étapes, et nécessite des doseurs, des broyeurs, une chambre à vide, des malaxeurs, des mouilleurs, des coupeuses, un séchoir, un four, des empileuses, des wagons...

La préparation de l'argile :

Après sélection rigoureuse, l'argile est stockée au niveau d'un demi-quai, puis l'argile jaune et l'argile grise sont mélangées.

De là, elle est transportée par un chargeur vers l'étape de préparation. Chargée dans 3 silos qui sélectionnent l'argile la plus fine, elle tombe sur un tapis navette qui l'achemine vers un mouilleur et 3 broyeurs pour un deuxième affinage, puis vers un mélangeur.

La filière :

Une fois la préparation de l'argile finie, les tapis navette l'acheminent vers la filière, en passant par un malaxeur, une chambre à vide, un autre malaxeur et un mouilleur. La filière est alors adaptée aux types de briques produites (8 ou 12 trous), en en changeant les galets.

La coupeuse réduit les cylindres de briques de 1m20 à des briques de 30cm sur 25,

Le séchoir :

Une fois coupées, les briques passent par un séchoir de 50m de long, pour une durée de 4h. L'air en ai aspiré et les briques durcissent ; elles sont « demi crues ».

Le four :

Sorties du séchoir, les briques sont entassées par une empileuse sur des wagons, d'une capacité de 3900 briques. Elles sont alors acheminées vers le four, qui peut accueillir jusqu'à 32 wagons, pour une cuisson de 8 heures à 950 - 1000°

La sortie du four :

Les briques cuites sont transportées par les mêmes wagons vers la phase finale, qui est l'empaquetage. Les briques sont empilées et recouvertes d'une house (à raison de 216 briques par palette), pour les protéger lors du déplacement et faciliter le transport lors de la commercialisation.

SITE DE PREPARATION

BANDES TRANSPORTEUSES =

EFFECTIFS = TREMIE de préparation (01 AGT)

SURVEILLANTS BANDES TRANSP/ (02 AGTS) entre trémie et dèsagrégateur

OPERATEUR PREPARATION (01 AGT) MALAXEUR

SURVEILLANTS BANDES TRANSP/ (02 AGTS) entre trémie et broyeur n°7

TREMIE

DE

FABRICA-

TION

AIR

DE

STOC

KAGE

INTER

NE

BROYEUR N°7

PRE-FINISSEUR

BROYEUR N°8

FINISSEUR

DESA

GRE-

GATEUR

MAGASIN

N°2

BROYEUR

N°4

MALAXEUR

ARMOIRES

ELECTRI-QUES

TREMIE

DE

PREPA-

RATION

ATELIER

MECAN/

INDUS-

TRIELLE

ATELIER

MECANI-

QUE

ENGINS/

AUTO

ATELIER

MECA/

HYDRAU-

LIQUE

ATELIER

ELECTRO/MECANI.

SALLE

DE

COMMANDE

FOUR

MOULEUSE

POMPE

EMPILEUSE

S E C H O I R

COMPRESSEURS

ATELIER

CHAUD/

SOUDU

RE

VES-TIAIRE

CAM%ION

CAMION

2.2 Analyse de la gestion des approvisionnements

La gestion des stocks :

· Stock de matières premières :

- Gisement de l'usine : n'est plus exploitée vu la présence de pierre à l'origine de pannes et usures des machines.

- Les raisons sont imputables à une mauvaise gestion du dossier du gisement au tout début du projet (étude bâclée).

- Une sélection et un carottage du gisement douteux au départ.

- L'argile : actuellement ramenée du site d'extraction situe a 4 km et stockée sur une aire de stockage à l'air libre selon un système de tamisage pour un pourrissage rendant l'argile de meilleure qualité pour la préparation.

- L'approche de cette gestion est quantitative, la prévision du stockage se fait en fonction des saisons c'est-à-dire pour éviter les périodes de pluies qui bloquent l'extraction.

· Stock de produits énergétiques :

- Le gaz : l'approvisionnement se fait à raison de 3 livraisons hebdomadaires par camion ravitailleur privé à partir du site de Skikda, mais dans le proche futur, l'installation d'une centrale de distribution de gaz de ville sur le site de l'usine sera opérationnelle. Ce qui va réduire les charges.

- L'électricité est directement ramené a partir du branchement industriel de Sonelgaz ,un générateur de secours de grande capacité est disponible car les coupures très fréquentes bloquent la production pour des heures entières, a l'origine d'un manque à gagner très important.

- L'approvisionnement en eau est assuré par un sondage au niveau du site même.

· Les approvisionnements en pièces de rechanges :

Sont faite en fonction de l'usure, il n'existe pas encore un système informatisé pour la prévoyance de l'usure par le service maintenance.

- les prix d'achat ne sont pas vérifiés correctement parce que les achats se font en urgence en fonction de la disponibilité.

- Les achats sont locaux pour certaines pièces et par importation pour d'autres non disponibles.

- le degré de dépendance vis-à-vis des fournisseurs est important, car les pièces modifiées sont très dangereuses pour le process qui est complètement automatise.

- La rareté du produit est du surtout au délai de livraison, mais parfois le coût de la pièce ralenti un peu sa commande et retenti sur la fabrication et le fonctionnement de l'unité.

2.3 Analyse de l'organisation de la production

2.3.1 Organigramme de la production

- L'organigramme de la production est bien défini, il est clair et moyennement respecté

- Les fiches de poste ne sont pas clairement définies.

- Les postes ne sont pas tous pourvus :

- Il existe 4 agents opérateurs qui activent au niveau de la salle de commande du Four séchoir et l'approvisionnement en gaz

- Un agent au niveau de la coupeuse et un autre au niveau mouleuse

- Deux agents au niveau de l'empileuse.

- Un agent au niveau de la dépileuse

2.3.2 Nombre de sites de production

Un seul site de production : usine.

2.3.3 Principaux produits et caractéristiques

PRODUIT

DESCRIPTION

% relatif dans le CA

Briques à 08 trous

CONSTRUCTION

60%

Briques à 12 trous

CONSTRUCTION

40%

2.3.4 Outils de production

Principaux outils de production :

Machine/Ligne de préparation

Nombre

Fonction

trémie de préparation

02

Réception matière première

désagrégateur

01

Casse les grosses mottes

broyeur n°4

01

Broyage

malaxeur

01

Malaxage

Aire de stockage

 

Stockage avant fabrication

Les trémies ont été modifies pour augmenter leur capacités mais sans l'aval du fournisseur, donc sur une décision du propriétaire non spécialiste avec des répercussions sur les tapis de transport qui sont surchargés et donc source de déchirures et d'arrêt du processus de transport de la matière et donc arrêt de la production.

000

Machine/Ligne de fabrication

Nombre

Fonction

trémie de fabrication

01

Réception argile prépare

broyeur n°7 pré finisseur

01

Broyage plus fin

broyeur n°8 finisseur

01

Dernier broyage argile avant production

pompe a vide

01

Pour aspirer l'argile

mouleuse

01

Façonnage des briques

coupeuse

01

Découpe boudins 1m 25 en briques de 20 à 20 cm de long.

empileuse

01

Empilement /wagons mobile avant séchage

séchoir

01

Séchage

four

01

Cuissons des briques pendant 08 heures.

dépileuse

01

Embarquement des briques sur les camions

Ces équipements sont dans un état encore satisfaisant malgré les mauvaises conditions d'entretien et des procédures de maintenance non respecté.

Aucune procédure écrite ne figure sur le site ou dans les bureaux.

Pas de consultations de la documentation du fournisseur. Pourtant la documentation est disponible, mais elle est consultée au moment des pannes en urgence seulement.

Equipements consommables

Machine marque et type

Nombre

Age

broyeur

03

1 an

hélices de la mouleuse

02

2 mois

pales de la mouleuse et malaxeur

03

2 mois

grilles de la mouleuse

04

2 mois

wagons

32

En fonction usure

;

L'entretien des ces équipements doit figurer sur un programme de maintenance très rigoureux, car la négligence de ces changements peut retentir directement sur le système de production et aboutir a l'arrêt de la production chose qui est très fréquente dans cette usine.

Equipements divers

Genre

Type

Nombre

Matériel de travaux public

chargeurs

bulldozer

02

01

Matériel de travaux public

Pelle à chenilles

01

Alimentation électrique

Groupe électrogène

02

Ateliers de maintenance

Hydraulique, mécanique industrielle, soudure, électromécanique, mécanique engins et auto

 

Matériel de manutention

Clark

01 en location

Matériel électrique, informatique et armoires électriques

Matériel informatique et les armoires électriques.

04 pc

04 ae

Toute la maintenance et l'entretien de ces équipements sont hors normes.

Le matériel de travaux public est mal entretenu donc fréquemment en panne, donc nécessite de location d'engins extérieurs et de ce fait un surcoût de production.

L'emplacement des ateliers à l'intérieur de l'usine est une source de dangers supplémentaires pour la sécurité de l'unité avec le danger électrique et la présence de gaz.

2.3.5 Organisation et gestion de la production

· Evaluation et analyse de la performance du Bureau des Méthodes

Ce bureau a pour mission de :

- Amélioration des temps de fabrication.

- Analyse des taux d'utilisation des capacités (globale et par produit).

- Amélioration des dossiers de fabrication.

- Adéquation de fiches techniques produites

Constat : inexistant.

· .Evaluation et analyse de la performance du bureau d'Etudes

Ce bureau a pour mission :

- Amélioration des procédés de fabrication.

- Amélioration des produits existants.

- Développement de nouveaux produits.

Constat : inexistant.

· Evaluation et analyse du système de programmation de la production

La programmation de la production se fait-elle sur base de :

- Prévision de ventes.

- Commandes reçues.

- Stock restant.

- Séries de production.

C'est une production continue, aucun programme sauf les capacités productives et l'absence de pannes qui conditionnent le volume de la production.

.

· Saisie des supports de gestion de la production.

- Comment et sur quel support se fait la saisie des données 

- Volumes de production par type de produit.

- La saisie des données se fait sur un registre et des feuilles volantes remise à l'administration chaque matin pour les volumes de production et par types de produits.

- - Suivi des coûts ne se fait pas..

- Suivi des stocks et en-cours se fait sur le registre.

- Il n'existence pas de GPAO, ni de GMAO/ réflexion en cours.

- Goulots d'étranglement identifiés : il s'agit de la préparation de matière première et les capacités de stockage.

· Indicateurs de performance

- -comme c'est un système complètement automatisé, la production et son volume dépendent entièrement de la disponibilité de la matière première et l'absence d'arrêt du processus à tous les niveaux de la préparation à la fabrication et jusqu'à la production.

2.3.6 Productions effectives :

Très difficile a évaluée à ce stade de pannes répétitives, mais une évaluation sommaire estime

Une production en 2005 à 90 % des capacités qui sont de 70 000 t/an

Une production en 2006 à 60 % des capacités avec le problème du gisement et la fréquence des arrêts.

Une production en 2007 à 40 % des capacités avec une aggravation de fréquence des pannes.

Produit

Année 2005

Année 2006

Année 2007

Brique 8 et 12

90 %

60%

40%

2.4 Qualité et rebuts :

Evaluation et Analyse de la gestion de la qualité du produit.

2.4.1 Qualité :

Les points relatifs à la gestion de la qualité de production :

- Y a-t-il un responsable « qualité » ? non

- Y a-t-il un système et manuel « qualité » ? non

- Y a-t-il un relevé des doléances des clients ? non

- Quel est le traitement réservé à ces plaintes ?  non

- Quelles sont les normes de contrôle de qualité adoptées par l'entreprise ? aucune

- Y a-t-il un contrôle de qualité des matières premières et intrants, des produits intermédiaires, des produits finis ? non

- Y a-t-il un laboratoire d'analyse en interne (équipements, fonctions, etc...) ? NON

- externe  oui : c'est le CETIM à BOUMERDES.

2.4.2 Rebuts

Analyse de la gestion des rebuts de production :

- Y a-t-il identification des raisons de rebut, en fait, ces déchets sont les rebuts des ateliers de production tout le long du process :

- Façonnage : au niveau de la sortie mouleuse (suite aux crochets de filière), ainsi qu'au niveau du coupeur (Bavures)

- Séchage : au niveau de la sortie séchoir (rebuts produits sec)

- Cuisson : au niveau de la sortie four (rebuts produits cuits)

- Manutention : manutention produits verts, empilage produit sec, dépilage produit cuit.

- Quel est le taux de rebut aux différentes étapes de la production ? non quantifié.

- Y a-t-il estimation des coûts des rebuts ? non

- Réutilisation des produits rebuts non envisagée (méconnaissance du process)

2.5 Maintenance et Entretien.

2.5.1 Organisation et personnel de Maintenance :

- Entretien général et nettoyage :

*rectification des cylindres de broyeurs 1 fois /semaine.

*nettoyage des wagons quotidiennement assuré par deux agents.

*nettoyage des rebuts de l'empileuse et le séchoir : assuré tous les vendredis par l'ensemble du personnel.

- maintenance préventive : n'est pas assurée, non respectée.

- maintenance curative : la maintenance est assurée par des agents non compétent à l'origine d'aggravation des pannes, des arrêts et delà des surcoûts d'exploitation.

- recours à l'expertise ou la sous-traitance : très rarement.

2.5.2 Documentation technique et stock de pièces de recharge :

- dossiers et notices techniques des machines : ils existent mais, leur exploitation est insuffisantes, le recours se fait en cas de pannes seulement.

- stocks de pièces d'usure et de rechange : sa gestion n'est pas assurée par des agents compétents.

- études sur coûts de maintenance : pas d'études, gestion aléatoire.

- informatisation : n'existe pas.

2.5.3 Equipement et Atelier de maintenance :

- description des outillages et machines spécifiques : se résume à de petits ateliers de maintenance légère pratiquement de bricolage.

2.6 Hygiène - Sécurité / Pollution - Environnement.

2.6.1 Problèmes internes.

- mesures de protection du personnel (casque, gants, lunettes, masques) : inexistants.

- salubrité : état lamentable de l'usine

- mesures anti-incendie : les extincteurs ne sont pas systématiquement contrôlés et le contrat avec le fournisseur n'est pas renouvellé.

2.6.2 Problèmes externes.

- rejets solides, liquides et gazeux : non contrôlés

- normes appliquées : aucune norme.

2-7 Les éléments de redressement

Dans le redressement, une fois le diagnostic établi, la démarche ne doit pas se contenter de faire apparaître les points faibles et les éventuels points forts, mais il faudra découvrir l'origine des dysfonctionnements et bien sur proposer un train de mesures à même de surmonter les difficultés ou insuffisances. Les solutions doivent être les plus adaptées.

Il faudra structurer les problèmes identifiés tout au long de l'analyse et les hiérarchisés selon leur importance et leur urgence.

2.7.1 Eléments redressement pour la fonction technique :

Réorganisation complète de l'organigramme des approvisionnements, de la production, et de la maintenance.

Entre autre, c'est le recrutement immédiat de cadres compétents en production et maintenance.

La maîtrise du « temps » :

Les pertes de temps, les arrêts, les pannes, les heures non travaillées coûtent très cher à l'entreprise. Évaluer le poids respectif des pertes dues aux machines, au manque d'approvisionnement et à l'absentéisme.

Approvisionnements :

*Il faut accorder à cette fonction toute son importance et lui affecter les moyens humains et matériels qualitatifs surtout.

*La faire rattacher à la direction générale.

*Etablissement d'un contact permanent et coopératif avec les fournisseurs.

*Formalisation su gisement exploité actuellement et réflexion pour solutionner le problème du gisement propre de l'usine.

*Assurer une meilleure formation aux intéressés : gestionnaire de stocks, magasinier, démarcheur, manutention.

*Introduire l'outil informatique.

La production :

*réduction des coûts de fabrication, par une amélioration des procèdes de fabrication d'où l'intérêt d'établir un nouveau diagnostic de la production avec un expert du fournisseur.

*réduire autant que possible la consommation de l'énergie surtout pour l'électricité et revoir les conditions du contrat avec sonelgaz en établissant un nouveau diagnostic énergétique par un expert.

*amélioration de la productivité par l'établissement d'une cellule de collecte, d'analyse et de communication des données techniques figurant sur la documentation du fournisseur avec une amélioration des méthodes et conditions de travail.

*étude du Lay out de l'usine, des fonctions, des échanges et interconnexions.

La qualité :

Envoi mensuel de certains nombres de briques pour l'étude qualité vers le CETIM. de BOUMERDES, permettant d'avoir le degré de conformité du produit et étudier les défaillances à savoir que la composition chimique, les caractéristiques physiques et le poids d'une brique sont important pour les coûts de production une brique pèse normalement 4 kg, au niveau de notre usine le poids atteignait les 7 kg , ceci traduit les pertes sèches en énergie, consommable argile et effort de travail équipement et main d'oeuvre.

La maintenance :

*étude du fichier technique de programmation de la maintenance.

*établissement d'un organigramme clair et efficace de l'équipe de maintenance avec des responsabilités bien identifiées sur des fiches de postes clairement établies et connues par le personnel et éventuellement signés au moment de la signature du contrat de recrutement et figurant sur le règlement intérieur.

*contrôle régulier et répété de cette fonction de maintenance même par un contrôleur ou expert externe.

* établissement d'une gestion de stocks de pièces de rechange rigoureuse et hiérarchisée en fonction de l'importance et de l'urgence avec des vérifications hebdomadaires.

*évaluer et étudier la structure des coûts de maintenance et la comparer à celle de la concurrence et apporter les correctifs (justifier les coûts).

*fiche statistique du nombre et type de pannes avec une étude ultérieure des causes et des solutions.

*statistique des heures d'arrêt avec étude de causes et solutions de diminution.

Hygiène, sécurité et environnement :

*diagnostic précis de sécurité avec amélioration et mise en conformité des mesures de protection du personnel (masques, gants, lunettes).

*contrat ferme pour les extincteurs.

*localisation et définition des endroits à risque sécuritaire et d'incendie.

*panneaux de signalisation des risques bien visibles et compris par le personnel.

*formation interne en sécurité industrielle pour le personnel.

*délocalisation des ateliers de maintenance hors de l'enceinte des équipements productifs pour plus de sécurité.

*mesures d'hygiène et de salubrité pour le personnel.

*lutte constante et acharnée contre la poussière dégagée de la préparation et production très nocives pour les équipements et surtout la salle de contrôle contenant du matériel informatique sensible et les armoires électriques. *respect des règles environnementales avec surtout le reboisement des zones altérées au niveau du gisement et le transfert hors de l'usine du rebut encombrant utile pour les autres chantiers.

3. Diagnostic de la fonction finances et comptabilité

La fonction finances et comptabilité confiée à une personne travaillant à temps partiel, lequel est supervisé par un commissaire aux comptes.

La mission confiée au comptable est d'établir les déclarations mensuelles fiscales, selon les informations communiquées par la direction, et le bilan fiscal de fin d'année.

Le commissaire aux comptes est chargé d'auditer les comptes sur le plan légal, afin de donner son avis sur la régularité et la sincérité des états et documents annuels : inventaire, compte de résultat et bilan.

Cette organisation ne donne pas l'importance nécessaire à la fonction finances et comptabilité pour jouer le rôle attendu d'elle.

Si la mission accomplie jusqu'à présent sur le plan fiscal et parafiscal (absence de redressement), beaucoup de volets dans la gestion ont été négligés.

3.1 La comptabilité :

- Absence de procédures comptables

- Absence des analyses de comptes

- Inexistence d'une comptabilité analytique ou système de calcul des coûts et prix de revient

- Inexistence d'une gestion budgétaire

3.2 La gestion financière :

- Inexistence de plans de financements ?

- Absence de rapprochement bancaire, justification caisse

- Absence de gestion des engagements avec la banque

- Faible communication avec la banque

3.3 Eléments de redressement :

Cette situation ne peut durer longtemps, car on ne peut pas gérer les finances et la comptabilité d'une entreprise de cette taille avec un comptable travaillant à mi-temps. Le rôle et la place de la fonction financière et comptable ont changé d'une manière importante dans l'entreprise moderne, d'ou cette fonction fait partie intégrante dans la gestion et le développement de l'entreprise.

Il est donc clair, que le problème financier et comptable n'est pas celui uniquement des écritures, de caisse et d'établissement du bilan. Afin de répondre à un besoin fiscal, sans pour autant répondre aux nécessités économiques et financières de l'entreprise, et aux exigences du contrôle légal (commissariat aux comptes).

A ce titre, l'entreprise doit étoffer la structure finances et comptabilité, par deux comptables de formation. A leur tête un responsable de préférence cadre comptable universitaire (en prévision de l'application des normes comptables IAS-IFRS janvier 2010), ayant déjà exercé trois à quatre année dans une structure finances et comptabilité dans une entreprise du secteur économique.

Le responsable financier et comptable a un rôle important à assumer, il doit beaucoup travailler dans le processus de la gestion et il s'agit principalement de :

- Veuillez à la tenue de la comptabilité conformément aux règles du plan comptable national.

- Orienter la gestion par l'élaboration des différents rapports financiers et comptables.

- Introduire les techniques financières et comptables devant contribuer à la maitrise et l'amélioration de la gestion

- Etablir le plan de financement d'exploitation et rechercher les capitaux à moindre coût

- Assurer l'assistance aux autres structures dans l'élaboration du budget

- Assurer la disponibilité des informations comptables et financières

- Répartir les taches et responsabilités de son personnel en fonction des sous systèmes comptables nécessaire à l'entreprise :

· Sous système fournisseurs :

§ Ordonnancement des factures fournisseurs

§ Suivi des contrats et marchés

§ Fichier fournisseurs

§ Comptes fournisseurs

§ Analyse des comptes

§ Vérification et liquidation des sommes dues aux fournisseurs

§ Suivi budgétaire des approvisionnements

· Sous système clients :

§ Suivi des factures clients à terme et au comptant

§ Suivi des contrats passés avec les clients

§ Fichier clients

§ Recouvrement des créances

§ Déclaration fiscale

§ Analyse des soldes

· Sous système trésorerie :

§ Suivi de la caisse

§ Suivi des comptes bancaires

§ Suivi budget de trésorerie

§ Analyse des soldes

· Sous système gestion des stocks :

§ Suivi des mouvements de stocks selon méthode établie dans l'entreprise

§ Suivi des inventaires physiques

§ Analyse des soldes

· Sous système investissements :

§ Suivi comptable des investissements

§ Suivi des inventaires physiques

§ Suivi assurance du patrimoine

§ Calcul des amortissements selon la méthode établie dans l'entreprise

§ Réévaluation des investissements

Mise en place d'une comptabilité analytique :

La comptabilité analytique peu introduite dans les entreprises algériennes, constitue la base pour la connaissance des coûts et prix de revient ainsi les différents centres d'activités et responsabilités. Sa mise en place est nécessaire. Pour ce faire, l'entreprise doit s'adresser à un bureau de comptabilité ayant une expérience sérieuse dans le domaine, et recruter un comptable. Mais pas avant la mise en place des structures de gestion.

Les moyens à mettre en oeuvre :

Les outils utiles à la structure finances et comptabilité sont :

Moyens matériel :

- Des locaux appropriés

- Outil informatique (y compris installation réseau)

- La salle d'archive

- Moyens de communication

Moyens immatériel :

- Le plan d'action établi sur une année

- Le plan comptable de l'entreprise

- Le tableau de bord établi mensuellement

- Le budget ou busines plan

- Les livres comptables

- Le manuel de procédures internes

- La législation fiscale (différents codes des impôts et lois de finances)

- Le code de commerce

- Le manuel d'organisation de l'entreprise

- Abonnement au journal officiel

- Abonnement à une revue financière

- Abonnement internet

3.4 Diagnostic financier et comptable

BILANS ANNEES 2005-2006-2007

N°cp

Actif

 

Exercices

 

Passif

 

Exercices

 

 

 

2005

2006

2007

cp

 

2005

2006

2007

20

Frais préliminaires

32 878

25 571

21 918

10

Capital

2 000

2 000

100 000

21

Valeurs incorporelles

 
 
 

12

Primes d'apports

 
 
 

22

Terrains

31 691

12 000

12 000

13

Réserves

 
 
 

24

Equipements production

526 669

777 709

780 051

15

Résultat en instance d'affectation

 

-39 524

- 84 980

 

S/Total classe 2

591 238

815 281

813 969

 

S/Total classe 1

2 000

-37 524

15 020

30

Marchandises

 
 
 

52

Dettes d'investissement

516 003

565 570

592 155

31

Matières et fournitures

1 515

3 114

3 074

53

Dettes de stocks

6 581

10 383

12 307

33

Produits semi-ouvrés

 
 
 

54

Détention pour compte

492

1 691

4 146

34

Produits /travaux en cours

 
 
 

55

Dettes envers les associés ou sociétés apparentées

121 657

350 474

253 339

35

Produits finis

 

1 777

126

56

Dettes d'exploitation

911

1 944

3 732

36

Déchets et rebuts

 

456

 

57

Avances commerciales

200

1 670

4 757

37

Stock à l'extérieur

 
 
 

58

Dettes financières

 
 
 

 

S/Total classe 3

1 515

5 347

3 200

50

Comptes créditeurs de l'actif

 
 
 

42

Créances d'investissement

 
 

25

 

 S/Total classe 5

645 844 

931 732

870436

43

Créances de stocks

 

565

715

 

 

 

 

 

44

Créances/ass et soc apparentées

 
 
 

 

 

 

 

 

45

Avances pour comptes

3 179

2 345

1 248

 

 

 

 

 

46

Avances d'exploitation

7 639

21 699

32 756

 

 

 

 

 

47

Créances sur clients

4 240

2 146

1 952

 

 

 

 

 

48

Disponibilités

510

1 370

683

 

 

 

 

 

 

S/Total classe 4

15 568

28 125

37 379

 

 

 

 

 

88

Résultat de l'exercice / Perte

39 524

45 456

30 08

88

Résultat de l'exercice / bénéfice

 
 
 

 

Total Général Actif

647 845

894 208

885 457

 

Total Général Passif

647 845

894 208

885 457

 
 
 
 

U=KDA

Cpte

Désignation

2005

2006

2007

70

Ventes de Marchandises

 
 
 

60

Marchandises Consommées

 
 
 

80

Marge Brute

 
 
 

80

Marge Brute

 
 
 

71

Production Vendue

22 047

63 965

71 215

72

Production Stockée Déstockée

 

2 233

-2 233

73

Product. Entrep. Pour Elle-même

 
 
 

74

Prestations Fournies

 
 
 

75

Transfert des Charges de Product.

 

394

111

61

Matières et Fournit. Consommées

20 055

40 111

26 723

62

Services

4 914

4 453

2 845

81

Valeur Ajoutée

- 2 922

22 028

39 525

81

Valeur Ajoutée

- 2 922

22 028

39 525

77

Produits Divers

 

87

108

78

Transfert des Charges d'Eploit.

5 602

2 548

186

63

Frais Personnel

6 539

14 670

12 696

64

Impôts et Taxes

379

677

1 299

65

Frais Financiers

138

1 493

12

66

Frais Divers

58

413

54

68

Dotations Aux Amortissements

35 087

49 426

56 370

83

Résultat d'exploitation

- 39 521

- 42 016

- 30 612

79

Produits Hors Exploitation

 

280

 

69

Charges Hors Exploitation

3

3 720

296

84

Résultat Hors Exploitation

- 3

- 3 440

- 296

83

Résultat d'exploitation

- 39 521

- 42 016

- 30 612

84

Résultat Hors Exploitation

3

3 439

296

880

Résultat brut de l'exercice

- 39 524

- 45 456

- 30 908

889

Impôts sur les bénéfices

 

 
 

88

Résultat Net de l'exercice

- 39 524

- 45 456

- 30 908

TABLEAU DES COMPTES DE RESULTATS ANNEES 2005 - 2006 -2007

Bilans financiers :

Actif :

ACTIF (KDA)

2005

2006

2007

Valeur incorporelles

 
 
 

Terrains

 

12 000

12 000

Bâtiments

33 359

282 447

282 447

Equipements de Production

517 543

543 315

594 241

Matériel de transport

3 538

3 538

3 538

Equipement de bureau

20 931

18 918

18 918

Agencements + autres immobilisations

14 424

3 045

7 178

TOTAL IMMOBIL. BRUTES

589 795

863 263

918 322

Total des Amortissements

31 434

73 554

126 271

IMMOBILISATION NETTES(1)

558 361

789 709

792 051

Créances d'investissements

 
 

25

Créances sur associés

 
 
 

Autres

 

 

 

TOTAL des VTI (2)

 
 

25

TOTAL ACTIF IMMOB (1+2)

558 361

789 709

792 076

Marchandises, Mat. et Fournit

 

 

 

Matières premières

1 515

3 114

3 074

Produits finis

 

1 777

126

Travaux en cours

 

 

 

Stocks à l'extérieur

 

 
 

Autres

 

456

 

Provisions Pour Déprécia. Stocks

 

 

 

Total Valeurs d'Exploitation(3)

1 515

5 347

3 200

Compte débiteur du passif

 

 

 

Clients et factures à établir

4 240

2 146

1 952

Créances de stocks

 

565

715

Avances pour compte

3 179

2 345

1 248

Avances d'exploitation

7 639

21 699

32 756

Autres

 
 
 

Provisions P/ Déprécia. Créances

 
 
 

Total des créances (4)

15 058

26 755

36 671

ACT.CIRCUL. A FINANCER (3+4)

16 573

32 102

39 871

B.F.R. NEGATIF

 
 
 

Disponibilités (5)

510

1 370

683

ACTIF CIRCUL. + Dispo. (3+4+5)

17 083

33 472

40 554

TRESORERIE POSITIVE

510

1 370

683

TOTAL ACTIF

575 443

823 181

832 630

Passif :

PASSIF (KDA)

2005

2006

2007

Fond social ou personnel

2 000

2 000

100 000

Titres participatifs

 

 

 

Réserves

 

 
 

Résultats en instance d'affectation

 

-39 524

-84 980

Provisions à caractère de réserves

 

 

 

Bénéfice de l'exercice à reporter

-39 524

-45 456

-30 908

Primes d'apport + Ecart de réévaluation

 

 

 

Autres Fonds Propres

 

 

 

TOTAL DES FONDS PROPRES

-37 524

-82 980

-15 888

Non valeurs (Pertes/Préliminaires)

32 878

25 570

21 918

SITUATION NETTE (6)

-70 402

-108 550

-37 806

Dettes d'investissements

 

 

 

Emprunts Bancaires

516 003

565 570

592 155

Dettes envers les associés

121 657

350 474

253 339

Autres (avances reçues+cautions)

 

 

 

TOTAL FONDS D'EMPRUNTS (7)

637 660

916 044

845 494

FONDS PERMANENTS(KP) (6+7)

567 258

807 494

807 688

FOND DE ROULEMENT

8 897

17 785

15 612

Fournisseurs, effets à payer

6 581

10 383

12 307

Avances commerciales

200

1 670

4 757

Autres

 
 

 

Total Dettes commerciales

6 781

12 053

17 064

Comptes créditeurs de l'Actif

 

 

 

Détention pour comptes

492

1 691

4 146

Impôts d'exploit. Dus

911

1 944

3 732

Organismes Sociaux

 

 

 

Personnel

 

 

 

Bénéfices à distribuer

 

 

 

Autres

 

 

 

Autres dettes d'exploitation

1 403

3 635

7 878

Autres dettes à moins d'un an

 

 

 

 

 

 

 

PASSIF CIRCULANT FINANCANT (8)

8 185

15 688

24 942

B.F.R EXISTANT

8 389

16 414

14 929

Dettes Financières (9)

 
 
 

TOTAL DETTES C.T (10)=(8+9)

8 185

15 688

24 942

TRESORERIE NEGATIVE

 
 
 

TOTAL PASSIF (11)

575 443

823 182

832 630

3.4.1 La structure du bilan

3.4.1.1 La structure du Passif

a. Les fonds propres

La briqueterie est dotée de fonds propres et d'un capital social évalué à 100 000 000,00 DA.

Le tableau ci-dessous renseigne sur la place relative qu'occupent les fonds propres dans la structure du passif.

Unité = KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

Capitaux propres

- 37 524

- 82 980

-15 020

TOTAL PASSIF

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

/

/

/

On note une dégradation des capitaux propres au cours des trois années consécutives suite aux déficits réalisés, en dépit même de l'augmentation du capital social de la société qui passe en 2007 à 100 000 KDA.

b. L'endettement à long terme 

L'endettement à long terme est représenté par les dettes d'investissements et les avances commerciales, car elles possèdent un degré d'exigibilité de plus d'un an. La place qui leur revient dans la structure du passif est importante.

Unité = KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

DETTES A LONG ET MOYEN TERME

637 660

916 045

845 494

TOTAL PASSIF

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

111 %

111 %

102 %

Il est constaté une tendance d'augmentation des dettes à long terme au cours des trois années, constitués principalement par l'augmentation du niveau des crédits d'investissement contractés par la Société.

c. L'endettement à court terme

La part revenant à l'endettement à court terme est trop faible. Il a affiché une évolution pendant la période d'étude.

Unité = KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

DETTES COURT TERME

8 185

15 688

24 942

TOTAL PASSIF

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

1 %

2 %

3 %

3.4.1.2 La structure de l'actif

L'actif présente, selon le détail l'ensemble des emplois dans lesquels la briqueterie utilise les capitaux dont elle dispose. Les nombreux postes de l'actif peuvent se regrouper en masses significatives :

ü L'actif immobilisé,

ü L'actif circulant.

a. L'actif immobilisé

Il représente les moyens mis en oeuvre pour assurer la production (moyens de production, immobilisations incorporelles, etc.) L'actif immobilisé net occupe une place relativement importante eu égard à la nature d'activité exercée par l'entreprise, qui a connu une augmentation substantielle à partir de 2006

Unité : KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

ACTIF IMMOBILISE NET

558 361

789 709

792 076

VARIATION

-

231 348

2 367

POURCENTAGE

-

41%

0.30%

L'année 2006 a connu une variation de 41 % relatif a des équipements de production.

Unité : KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

ACTIF IMMOBILISE NET

558 361

789 709

792 076

TOTAL ACTIF

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

97%

96%

95%

La part de l'actif net dans le total de l'actif demeure dans la même proportion, d'où la stabilité durant toute la période des trois années.

L'amortissement cumulé des équipements est retracé de la manière suivante :

Unité : KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

AMORTISSEMENTS

31 434

73 554

126 271

EQUIPEMENTS

589 795

863 263

918 322

POURCENTAGE

5%

9%

14%

Le niveau des amortissements est faible du fait de la nouveauté des installations.

b. L'actif circulant

Il regroupe :

· Les valeurs d'exploitation constituées des stocks et des en cours de production dont dispose la briqueterie.

· Les valeurs réalisables à court terme (créances et valeurs disponibles).

Le schéma de ce poste est illustré comme suit :

Unité : KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

ACTIF CIRCULANT

16 573

32 102

39 871

TOTAL BILAN

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

3%

4%

5%

L'actif circulant est constitué de stocks, créances sur clients et autres créances. Comparées au total bilant, elles représentent :

Unité : KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

STOCKS

1 515

5 347

3 200

TOTAL BILAN

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

0,35%

0,24%

0,24%

Unité : KDA

RUBRIQUE

2005

2006

2007

CREANCES / CLIENTS

4 240

2 146

1 952

TOTAL / BILAN

575 443

823 182

832 630

POURCENTAGE

0.74%

0.26%

0.23%

La mise en évidence des autres créances (avances pour compte et avances d'exploitation) représente les 2/3 de l'actif circulant pour l'année 2005 et 4/5 pour les années 2006, 2007. Soit, la faiblesse des stocks et créances clients.

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