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Modélisation de l'écoulement des dépôts à  vue : cas des banques commerciales camerounaises

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par CARLOS DENDI LACGNI
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2007
  

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I-2-3.Test de DICKEY -FULLER AUGMENTE

Dans les modèles utilisés dans les tests de Dickey et Fuller simples, le processus åt est, par hypothèse, un bruit
blanc. Or il n'y a aucune raison pour que à priori, l'erreur soit non corrélée : on appelle tests de Dickey Fuller
Augmentés (ADF, 1981) la prise en compte de cette hypothèse. Les test ADF sont fondé sous l'hypothèse

alternative

ö 1 sur l'estimateur des MCO des trois modèles :

p

Ä X = ö X t - 1 - ö Ä Xt - j+1 + å t
j
2
p

Ä X = ö X t - 1 - ö j Ä X- j+1 + â + å t j 2

p

Ä X = ö X -- ö .j Ä Xt - j+1 + â + ã t + å t j 2

åt est un bruit blanc. Le test se déroule de manière similaire aux tests de Dickey Fuller simple. Seul les tables diffèrent. La valeur de P est déterminée selon le critère de AKAIKE.

N.B. D'autres tests sont souvent utilisés notamment celui de Phillips-Perron, Schmidts-Phillips, EliottRothenberg-Stock (ERS), KPSS.

I-3.Identification

La série ainsi stationnarisée, on procède à une étude des corrélogrammes simple et partiel, ce qui conduit à déterminer les ordres possibles de p et q des parties auto-régressive (AR(P) et moyenne mobile (MA(q)) du modèle et les ordres d de différenciations éventuelles (cas modèle ARIMA (p, d, q). Nous avons évoqué certains types de modèles et il y a donc lieu de les définir plus explicitement.

I-3-1.Processus ARMA

I -3-1-a. Processus autorégressifs

On appelle «processus autorégressif d'ordre p » un processus stationnaire Xt vérifiant une relation du type :

p

X t = E i t i +

t

i= 1

où les ?i sont des réels et åt est un bruit blanc de variance ó 2 .

Un bruit blanc est une suite de variables aléatoires d'espérances mathématiques nulles, non corrélées et de même variance.

La relation précédente peut aussi s'écrire :

( 1 - ? 1B- ... -? B p)X t = å

o u

ö ( ) , B X

B X = å ( ) = X

t t t

i

t - i

P

en posant ( ) 1 1 ...

ö B = - ? B - - ? P B

.

Il sera noté AR(p).

I-3-1-b. Processus moyennes mobiles.

On appelle « processus moyenne mobile d'ordre q » un processus Xt défini par :

Xt = ( 1 - è 1 B - ... - èq Bq)åt,

Où les èi sont des réels et åt est un bruit blanc de variance ó2. Cette relation peut encore s'écrire:

è ( B ) åt = Xt,

avec

è B = - è B - - è q B

q

( ) 1 1 ... .

Un tel processus est désigné dans la littérature anglo-saxonne par MA(q).

I-3-1-c. Processus auto régressifs moyennes mobiles (ARMA)

On appelle «processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p, q ) » un processus Stationnaire Xt satisfaisant

ö( B ) Xt = è ( B) åt.

Un tel processus est désigné dans la littérature anglo-saxonne par ARMA(p,q) (Autoregressive moving average). 1-3-2. Processus ARIMA

Si on note d

Ä Xt la différence d'ordre d de Xt, i.e. (1- B)d Xl on va donc s'intéresser aux processus Xt tels que

ö ( B ) Ä dXt = è ( B) åt.

Un tel processus est appelé ARIMA(p, d, q) ou ARMA intégré. Cette relation peut encore s'écrire:

? ( B ) Xt = è ( B) åt,

avec

? B = ö B - B

( ) ( )( 1 ) .

d

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard