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Le green business comme moteur du développement en afrique

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par Mathieu Studer
Solvay Brussels School of Economics and Management - Master en gestion 2010
  

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4.3 Les conséquences du réchauffement en Afrique

Bien que l'Afrique soit le continent qui dégage le moins de CO2 (voir Figure 4.1), il semblerait que les conséquences du réchauffement climatique seraient plus importantes dans cette région.

Figure 4.1 : Emission de gaz à effet de serre par habitant, 2008 [11].

Le surpâturage, notamment, cause la destruction des ressources et des écosystèmes naturels (ressources forestières, en eau, marines et côtières), l'érosion des sols et la pollution atmosphérique. L'Afrique perd environ 1,3 million d'hectares de forêts chaque année. Quelque 500 millions d'hectares ont été affectés par la dégradation des sols depuis 1950, y compris 65 % des terres agricoles du continent. Quatorze pays africains sont déjà confrontés au stress hydrique ou à des pénuries d'eau et onze autres pourraient connaître le même sort d'ici 2025.

Les tendances actuelles suggèrent que de vastes régions africaines, notamment le Sahel et une partie de l'Afrique australe, pourraient subir un réchauffement de l'ordre de 3 à 6° Celsius d'ici à 2100. Les régimes pluviométriques seront touchés de plein fouet et pourraient accuser une baisse de plus de 20 % par rapport aux niveaux de 1990.

Plus de 95 % de l'agriculture africaine est une agriculture sous pluie. La production agricole sera fortement compromise par le changement et la variabilité climatiques : les superficies de terres arables, la durée des saisons de culture et le rendement par hectare sont susceptibles de baisser, ce qui pourrait compromettre la sécurité alimentaire et accentuer la malnutrition.

Les trois quarts des pays d'Afrique sont situés dans des zones où il suffirait d'une faible
réduction des précipitations pour engendrer d'importantes diminutions de la disponibilité

globale en eau. D'ici à 2020, on prévoit qu'entre 75 et 250 millions de personnes seront exposées à une augmentation des crises liées à l'eau.

Comparée au niveau moyen de la mer en 1990, celui-ci pourrait s'élever d'environ 50 centimètres d'ici à 2100. Or plus d'un quart de la population africaine vit à moins de 100 kilomètres du littoral. Les projections montrent que le nombre de personnes exposées aux inondations côtières risque de passer de un million en 1990 à 70 millions en 2080.

Si on compare, le nombre de décès attribué aux changements climatiques (voir figure 4.2) depuis 2000, on constate que l'Afrique est la zone la plus concernée. Si nous ne prennons pas des mesures importantes cela risque que d'empirer.

Figure 4.2 : Mortalité attribuable aux changements climatiques depuis 2000 selon l'OMC [11]

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand