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Le green business comme moteur du développement en afrique

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par Mathieu Studer
Solvay Brussels School of Economics and Management - Master en gestion 2010
  

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4 Le Green business

4.1 Définition

Le green business peut se définir comme étant l'ensemble des activités économiques qui permettent de produire des biens et des services qui contribuent à éviter, réduire ou supprimer des nuisances pour l'environnement.

Les domaines tels que la gestion des ressources rares, les énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention des risques ou encore la gestion des déchets se trouvent dans cette économie.

L'objectif du chapitre n'est pas de faire une liste exhaustive des différents domaines que peut couvrir le green business car il s'agit d'un secteur en devenir où beaucoup de possibilités existent. Seuls certains exemples dans des domaines différents seront détaillés afin de montrer le potentiel de ce secteur.

4.2 La préoccupation environnementale

Depuis quelques années déjà, la problématique concernant le climat fait débat. Il est difficile à l'heure actuelle de nier l'existence d'un réchauffement climatique. Le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) affirme qu'il y a plus de 90% de probabilité que cette hausse des températures soit due à l'activité humaines.

Tout le monde a entendu parler des accords de Kyoto sur la limitation des gaz à effet de serre et de l'échec de la conférence de Copenhague en 2009. Cependant, il y a quelques années seulement cette problématique semblait assez marginale. Actuellement, il existe une véritable prise de conscience des enjeux climatiques. Les entreprises, les Etats sont de plus en plus sensibles aux problèmes et les intègrent dans leurs services, politiques et produits. À ce jour, on dénombre 502 accords multilatéraux relatifs à l'environnement, dont 323 à caractère régional. Quatre-vingt-seize pour cent des pays africains ont ratifié les conventions de Rio (Convention sur la diversité biologique [CDB], Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques [CCNUCC] et Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification [CNULD]) et pris les mesures nécessaires en vue de les mettre en oeuvre [2].

Cet engouement pour l'environnement n'est pas près de s'estomper. D'après les spécialistes du GIEC, la température pourrait augmenter jusqu'à 6.4°C de moyenne sur la surface du globe pour le pire des scénarios, ce qui engendrerait une montée des eaux d'environ 0.6 m pour 2100.

L'essentiel de la pollution provient des pays industrialisés et plus particulièrement de
leurs industries et de leur mode de vie. Le développement des pays du Tiers-monde
passent par une industrialisation (voir paragraphe 3.5) et une amélioration de leurs

conditions de vie, ce qui dégagera également des gaz à effet de serre. Si l'on veut limiter de manière efficace le réchauffement, une politique importante doit être mise en oeuvre dans les pays du Tiers-Monde qui connaîtront, sauf changement de mentalité, des croissances en termes d'émission de gaz à effet de serre les plus importantes dans les années à venir afin de pouvoir assurer leur développement.

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