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Organisations paysannes et financement de l'agriculture en territoire de lubero "cas du SVDIP"

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par MATUMO John MUMBERE
Université Libre des Pays des Grands Lacs - Gradué en sciences économiques et de gestion.  2009
  

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CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Au terme de notre travail ayant pour thème « Organisations paysannes et financement de l'agriculture en territoire de Lubéro : cas du SYDIP », nous récapitulons certains points essentiels méritant une attention particulière et dégager quelques Suggestions.

La préoccupation principale de notre étude était d'analyser le niveau d'intervention des organisations paysannes, surtout du SYDIP, dans le financement de l'agriculture pour la promotion socio-économique du paysan agriculteur. En effet, ce dernier est appauvri par l'improductivité du sol, le manque de techniques agricoles adaptées, des prix qui lui sont imposés sur le marché par des intermédiaires qui s'enrichissent à son détriment.

Face à cette problématique, nous nous sommes assigné les objectifs spécifiques ci-après :

- Présenter d'une manière brève la mission des organisations paysannes dans le secteur agricole ;

- Evaluer le financement de l'agriculture réalisé par SYDIP en nous basant pratiquement aux interventions ;

- Donner une vision réelle aux organisations paysannes et particulièrement au SYDIP pour le financement de l'agriculture pour l'édification de l'agriculteur et du consommateur.

Ainsi, après analyse des données recueillies sur terrain, il s'avère que le SYDIP Intervient dans le financement de l'agriculture par l'octroi des crédits des semences améliorées, des géniteurs animaux de races améliorées, l'appui technique (méthodes culturales, matériels aratoires) à ses membres. C'est la que notre première hypothèse se confirme en référence au tableau N° 2 et N° 3 .Pour la rentabilisation de ces crédits le SYDIP fixe un taux d'intérêt élevé compris entre 20% et 50% ; Mais d'après nos enquêtes, les taux de rembourssement réalisés sont toujours inférieurs aux rembourssements attendus et les causes majeures évoqués sont le manque de suivi, l'absence des techniques agricoles appropriées et l'infertilité du sol qui entraîne la faible production, cela nous a conduit à affirmer que le crédit des géniteurs animaux est plus avantageux que celui des semences car il est rotatif et le membre ou bénéficiaire reste avec le géniteur et remboursse seulement un agneau ou, un chevreau ou encore,15oeufs par poule, 5 lapereaux par lapin etc.

Le SYDIP s'occupe aussi de la commercialisation des produits agricoles de ses membres, de leur éducation en matière de technique culturale et l'accompagnement juridique car l'agriculteur est lié a la terre.

Par ailleurs, les principaux bénéficiaires de financement du SYDIP sont tous ses membres groupés sous forme des fédérations agricoles. Il compte 12 fédérations agricoles, tout bénéficiaire étant libre d'adhérer à telle ou telle autre fédération de son choix. Les bénéficiaires indirects de ce financement sont constitués de toute la population consommatrice des différents produits agricoles fournis par les membres bénéficiaires directs. C'est à ce point que notre deuxième hypothèse est confirmée.

Pour clore cette étude, nos suggestions se résument en ces termes :

- Que les organisations paysannes, surtout le SYDIP, puissent continuer à financer l'agriculture, mais tout en accentuant les opérations de suivi car sans suivi la production agricole est moindre. Ce suivi permet aux agronomes et vétérinaires de savoir la situation évolutive des différents produits et bétails accordés aux bénéficiaires ;

- Que le SYDIP puisse continuer à garantir à l'agriculteur des produits phytosanitaires, des engrais pour l'amandement de la terre et un bon traitement des plantes pour la productivité agricole, mais aussi de bétails ;

- En matière d'octroie de crédits agricoles, que le SYDIP puisse les offrir selon la demande de la fédération car la pratique actuelle met le bénéficiaire dans le déséquilibre en accordant des crédits non demandés. Ainsi par exemple,pour la demande d'une chèvre on offre la semence de pomme de terre ;

- Pour la vente, que le transport des produits agricoles ou leur retrait chez l'agriculteur après récolte soit rapide en vue d'une bonne rentabilité, mais aussi faire de sorte que le personnel soit bien équipé et rémunéré, Car sans cela rien ne peut progresser aisément.

Tout travail scientifique étant réalisé par l'être humain ne manque jamais des insuffisances, nous ne prétendons pas avoir épuisé ce thème ni être parfait ; que d'autres chercheurs scientifiques aient le courage de l'approfondir dans leurs études ultérieures pour nous compléter.

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