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Modélisation de l'écoulement des dépôts à  vue : cas des banques commerciales camerounaise

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par Carlos Dendi LACGNI
ISSEA - Ingénieur d'Application de la Statistique 2007
  

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SECTION II : La liquidité des banques au Cameroun

La liquidité d'une banque est considérée comme la capacité à financer les actifs de la banque et à rembourser les engagements pris au moment où ces financements et ces remboursements apparaissent. Dans cette section, nous présenterons la situation de la liquidité des banques Camerounaises, puis nous analyserons la structure des ressources des banques pour enfin ressortir l'élément qui constitue l'essentiel de ces ressources.

II.1 La liquidité bancaire

Une banque est qualifiée de liquide si elle est en mesure d'honorer ses engagements à vue ou à très court terme. Cette liquidité dépend de la capacité de la banque à recueillir suffisamment de dépôts et sa capacité à s'endetter auprès des autres banques.

Vers la fin des années 80, les banques camerounaises étaient dans une situation de faillite suite à la crise qui s'est traduite par un manque excessif de liquidité et une mauvaise structure de leur portefeuille (une proportion très grande de créances douteuses, sans garantie et sans provisionnement). Depuis le début des années 1990, on a assisté à de nombreuses restructurations de sorte que, à partir de 1995, le secteur bancaire camerounais est redevenu sain, liquide et stable grâce au dispositif prudentiel et réglementaire mis en place par la COBAC. Avec ces nouvelles contraintes de gestion, les banques Camerounaises sont devenues surliquides : en 1990 le ratio de liquidité au Cameroun était inférieur à 80%. D'après les rapports de la COBAC les banques du Cameroun ont atteint au 30 juin 1997 un niveau de 110,5% pour arriver à 113,4% en Décembre 2000, et dépasser 150% en 2004. Le tableau suivant donne l'évolution des ratios de liquidité des banques camerounaises.

Tableau 3 : Evolution des ratios de liquidité des banques du Cameroun

 

mars-00

juil-00

août-00

sept-00

août-02

sept-02

août-04

sept-04

oct-04

nov-04

dec 04

BICEC

135,2

136,2

121,3

107,17

238,73

239,53

239

236

260

236

203

CLC

112,38

122

138,54

210,97

189,22

197,08

221

210

222

165

191

SGBC

152,64

132,3

132,02

90,36

214,4

223,88

223

220

242

209

210

Std Chr B.

164,94

152,8

155,7

196,82

205,07

164,61

192

186

171

237

207

AFRILAND

207,72

310

283,71

320,15

295,53

304,18

342

279

237

311

319

AMITY

96,8

106,8

97,8

98,01

111,29

111,29

102

127

129

103

138

CBC

171,46

153,8

130,72

189,48

260,19

266,45

125

138

122

123

134

CITIBANK

128,49

226,7

206,83

177,87

183,21

221,57

55

190

98

112

100

UBC

 
 
 
 

119,95

119,95

123

146

165

99

58

ECOBANK

 
 
 
 

127,76

83,03

183

81

152

139

168

Source : Rapports C.O.B.A.C

Lorsqu'on observe ce tableau, on constate que la quasi-totalité des banques commerciales au Cameroun sont très liquides. Afriland First Bank se situe au sommet avec un ratio de liquidité supérieur à 200% depuis mars 2000. Au 31 décembre 2004, à l'exception de Union Bank of Cameroon, qui présente un ratio de liquidité de 58%, toutes les autres banques Camerounaises ont un ratio de liquidité supérieure à 100%. Pour quatre d'entre elles (la BICEC, la SGBC, Standard Chartered Bank Cameroon et Afriland First Bank), ce ratio est supérieur à 200% en Décembre 2004. Ces banques sont donc les plus liquides. Ainsi, plusieurs banques au Cameroun présentent en permanence des disponibilités à moins d'un mois dépassant de deux fois leurs exigibilités de même terme.

Cette forte liquidité des banques camerounaises contribue à la réduction du recours au refinancement de la Banque Centrale. Lorsqu'on observe le tableau suivant, les banques camerounaises n'ont presque pas eu recours au refinancement de la BEAC entre 2001 et 2003.

Tableau 4 : Évolution du plafond de refinancement et le taux d'utilisation

 

2001

2002

2003

Plafonds

15000

15000

6000

Taux d'utilisation (%)

1,4

0

0

Source : Rapport annuel BEAC

Mémoire de fin de formation LACGNI CARLOS DENDI 55

Face à ce fort potentiel de financement des banques camerounaises, on peut chercher à connaître de quoi sont constituées les ressources de ces banques commerciales. Qu'est ce qui constitue l'essentiel de ces ressources ? La partie suivante essayera de répondre à cette préoccupation.

II.2 Les ressources des banques

Les ressources des banques sont constituées des capitaux permanents, des dépôts de la clientèle, de la trésorerie et des divers (qui enregistrent les comptes de liaisons créditeurs des succursales et des agences, les comptes créditeurs divers y compris ceux des actionnaires, les comptes de régulations créditeurs, le bénéfice net en attente d'affectation et les comptes d'excédent des produits sur les charges). L'évolution de la structure des ressources laisse entrevoir qu'au Cameroun, entre 2000 et 2002, le total cumulé des bilans de toutes les banques camerounaises a augmenté de 30,18%, passant de 1096,049 milliards de Francs CFA à fin décembre 2000 à 1426,885 milliards au 31 décembre 2002. Entre 2002 et 2003, on assiste à une période de légère stagnation. En 2004, la croissance a repris et le total des ressources a augmenté de 6% par rapport à 2003, passant ainsi de 1460,639 milliards de F CFA à fin décembre 2003 à 1548,205 au 31 décembre 2004.

L'examen du graphique de l'évolution de la structure des ressources nous montre que l'essentiel des ressources des banques sont les dépôts de la clientèle. De 2000 à 2004, les dépôts de la clientèle représentent chaque année plus de 75% de l'ensemble des ressources des banques.

Figure 2 : Évolution de la structure des ressources des banques camerounaises de 2000 à 2004

2000 2001 2002 2003 2004

Année

1800000

1600000

1400000

1200000

1000000

800000

600000

400000

200000

0

Montant en (millions de

A)

 

1548205

 

1426885 1460639

1096049

1238201

1200984 1158944

1143691

 

950974

840518

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Capitaux permanents Dépotsde la clientèle Opérations diverses

Opérations de trésorerie Total passif

Source : élaboré par l'auteur d'après les données des Rapports d'activité de la C.O.B.A.C

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

La structure des ressources au 31 décembre 2004 montre que celles-ci sont constituées à 80% de dépôts de la clientèle, 9% des capitaux permanents, 5% des opérations de trésorerie et 6% des opérations diverses. Cette structure nous indique donc que l'essentiel des ressources des banques Camerounaises est fait de dépôts des clients.

Figure 3 : Structure des Ressources des banques du Cameroun au 31 Décembre 2004

5%

6%

80%

9%

Capitaux permanents Dépôts de la clientèle Opérations diverses Opérations de trésorerie

Source : élaboré par l'auteur d'après les données des rapports d'activité de la COBAC 2004

Nous venons de montrer avec l'examen de l'évolution des ressources des banques Camerounaises que l'essentiel de ses ressources sont les dépôts des clients. Ces dépôts peuvent être placés à vue ou à terme. La question que nous pouvons nous poser à ce niveau est celle de savoir : Qu'est ce qui constitue l'essentiel de ces dépôts ? L'examen des dépôts selon leur nature apportera des éléments de réponse à cette question.

II.3 Les dépôts de la clientèle

À partir des dépôts de la clientèle, la banque dispose de fonds, qu'elle peut utiliser librement, à condition d'être toujours en mesure de les restituer si le déposant le demande. L'activité des banques consiste, en fait, à transformer des dépôts en crédits, ce qui explique leur rôle déterminant dans le processus de la création monétaire. Nous allons dans la suite définir les dépôts des clients selon leur nature, puis nous examinerons l'évolution de la structure de ces dépôts depuis 1995.

II.3.1 La nature des comptes de dépôts des clients

Un client effectue en général deux types de dépôts auprès des banques :

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

> les dépôts à vue12 : où le retrait ne nécessite pas de préavis (c'est le cas des comptes chèques, des comptes sur livret, les comptes courants des entreprises et certains comptes de dépôts spéciaux).

> Les dépôts à termes : qui ne font l'objet d'un retrait qu'à échéance fixé, avec options de retrait anticipé (avec perte de certains avantages telle une réduction du taux d'intérêt).

Ainsi selon la nature des comptes, on distingue pour les dépôts à vue :

1. les comptes sur livret : Ces comptes ne donnent pas droit au chéquier. Il sont rémunérés au taux de 5% l'an. C'est le taux de rémunération minimum au Cameroun. Ils sont réservés aux personnes physiques et à certaines personnes morales (Associations). Le taux de rémunération peut être négocié compte tenu des fonds déposés.

2. les comptes d'épargne logement : il s'agit des comptes d'épargne à vue. Ils sont rémunérés et réservés aux personnes physiques. Ils donnent droit aux prêts sous certaines conditions (investissements, immobiliers).

3. les comptes courants des entreprises : ces comptes ne sont pas rémunérés et sont destinés aux entreprises pour leur assurer un service de caisse, c'est-à-dire un certain nombre de facilités pour la manipulation de leurs fonds.

4. les comptes chèques : comme pour les comptes courants, ils ne sont pas rémunérés. Ils sont ouverts aux particuliers.

Pour les dépôts à terme, on distingue selon la nature des comptes :

1. Les comptes à terme : le banquier reçoit les fonds du client et les immobilise, moyennant un taux de rémunération minimum de 5%. Ces fonds demeurent bloqués jusqu'à l'expiration du délai fixé à l'ouverture du CAT. Le compte à terme concerne essentiellement les personnes morales.

2. Les certificats de dépôts : ils représentent les placements qui prennent la forme d'un titre de créances négociables. Le taux de rémunération est voisin de celui du marché monétaire.

3. Les bons de caisse : ils matérialisent les titres de placement. La durée du placement varie entre 1 mois et 2 ans. Le taux minimum de rémunération est de

12 Cf. Encarta 2006

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

5% avec possibilité de négocier compte tenu de l'importance du dépôt. On distingue 2 types de bons de caisse : Le bon de caisse nominatif c'est-à-dire qui porte un nom et le bon de caisse anonyme c'est-à-dire au porteur. Les bons de caisse contrairement au compte à terme sont destinés aux personnes physiques. Les intérêts sont généralement payés d'avance au client lors de la souscription. Ils sont précomptés. Les intérêts sur bon de caisse ne sont pas assujettis à la TPRCM (Taxe Proportionnelle sur les Revenus des Capitaux Mobiliers).

4. Les autres comptes de dépôts : lors de la réalisation de certaines opérations présentant des particularités, le client doit effectuer les dépôts de durée plus ou moins longue selon les cas. Ces provisions ainsi constituées ne sont pas rémunérées et sont enregistrées dans le compte dispositions à payer. On peut citer :

· Les provisions pour chèque à payer : ce sont les provisions garanties pour des paiements par émission des chèques appelés chèque à payer ou chèque banque dont la demande émane de son client garantissant ainsi le maximum d'assurance aux bénéficiaires.

· Provisions pour chèque certifié : certifier un chèque c'est apposer une mention qui assure la disponibilité de la provision et la garantie du paiement pour certaines opérations (paiement et cotisation sociale de la CNPS, des achats divers sur d'autres tiers). Cette provision est bloquée au profit du bénéficiaire.

· Les déposits : ce sont des fonds qui garantissent la réalisation de certaines opérations (achat de titres, locations de coffre fort) exigées par la banque aux clients ne disposant pas de provisions au compte.

· Les sommes mises à dispositions : ce sont des sommes payées à des personnes non clientes à la banque sur ordre des clients.

Nous pouvons retenir de cette section que les clients peuvent effectuer les dépôts soit à vue ou à terme. Comment ont évolué ces dépôts par nature pour les banques commerciales du Cameroun ? Quel est l'élément prépondérant de ces ressources clientèles ?

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

II.3.2 L'évolution des dépôts par nature

Lorsque nous analysons la structure des dépôts, nous constatons que les comptes à vue restent prépondérants depuis l'an 2000. En effet, depuis cette année, plus de 40% des ressources collectées sont logées dans les comptes à vue (Comptes chèques créditeurs et comptes courants des entreprises, qui sont non rémunérés au Cameroun). Ces comptes à vue augmentent, et sont passés de 270,094 Milliards de FCFA au 31 juin 1998 à 538,513 milliards de FCFA en Décembre 2002. Soit une augmentation de plus de 90% en 4 ans. Puis, Ils baissent à 483,033 milliards de FCFA en 2003. Les autres comptes d'épargne (comptes sur livret, comptes d'épargne logement) qui se trouvent au deuxième rang après les comptes à vue, sont en nette croissance depuis 2000. Ils passent de 194,722 milliards de FCFA au 31 décembre 2000 à 306,196 milliards au 31 décembre 2003. Les placements à terme représentent un peu plus de 23% des dépôts collectés depuis l'an 2000, soit environ 13 % pour les bons de caisse, et un peu plus de 10% pour les comptes à terme. Au 31 Décembre 2004, les comptes à vue représentent 71,2%13 du total des dépôts de la clientèle.

Figure 4 : Evolution de la structure des dépôts (en millions de francs CFA)

400000

200000

600000

500000

300000

100000

0

Bon de Caisse Compte à terme

Autre compte d'épargne Compte à vue

Autres sommes dues à la clientèle

juin-95

juin-96

janv-97

juin-98

dee-00

dec-01

dec-02

dec-03

Source : élaboré par l'auteur d'après les données des rapports d'activité de la COBAC

La structure des dépôts au 31 décembre 2006, laisse entrevoir qu'à cette date, les déposants se sont reportés davantage sur les comptes à vue14 qui occupent toujours une place prépondérante dans les ressources clientèles. Sur l'ensemble des dépôts collectés par les banques, 72,1% sont des ressources à vue (près de 1112,481 milliards de FCFA

13 Voir Annexe III, figure 14 : Structure des dépôts au 31 décembre 2004.

14 Les comptes à vue comprennent au 31 Décembre 2006 : les comptes courants créditeurs, les comptes chèques créditeurs, les comptes sur livret, les dépôts de garanties.

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

sur les 1524,944 milliards des dépôts de la clientèle). L'examen de ces ressources à vue nous indique qu'elles sont constituées à 50%15 de dépôts à vue non rémunérés (comptes courants créditeurs et comptes chèques créditeurs). Les comptes à terme représentent seulement 8,8% des dépôts collectés. Les comptes de dépôts à régime spécial, au 31 décembre 2006, comprennent les bons de caisse, les certificats de dépôts, les comptes et plans épargne-logement et les plans d'épargne-retraite. Leur poids dans le total des dépôts se situe à 13,5%.

Figure 5 : Structure des dépôts au 31 Décembre 2006

Comptes dépôts à regime spéciale comptes à terme compte à vue Autres comptes

72,1%

5,6%

13,5%

8,8%

Source : élaboré par l'auteur d'après les données du rapport du conseil national du crédit, décembre 2006

L'analyse de la liquidité des banques camerounaises nous indique qu'elles sont surliquides et présentent donc un excédent de ressources. A partir de l'examen de la structure des ressources, nous avons pu constater que l'essentiel des ressources des banques au Cameroun est fait des dépôts de la clientèle. Puis, avec l'analyse de l'évolution de ces dépôts selon leur nature, nous avons remarqué avec la série de données à notre disposition que l'essentiel des dépôts sont des ressources à vue.

Ainsi, on assiste parfois à la frilosité du banquier, refusant de s'impliquer dans le financement de l'économie, puisqu'il ne dispose que des ressources pouvant disparaître du jour au lendemain (la plupart des dépôts étant essentiellement à vue; même lorsqu'ils sont à terme, le client peut moyennant une pénalité d'un point, rentrer en possession de son argent avant le terme convenu). Il craint ainsi de s'exposer à un risque de transformation grave, s'il manipulait mal ces ressources. Les banquiers camerounais ne

15 Voir Annexe III, Tableau 16 : Structure des dépôts au 31 décembre 2006.

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

disposent pas de méthodes appropriées pour évaluer les risques de transformation et de liquidité liés aux dépôts à vue.

La modélisation de l'écoulement des dépôts à vue représente alors un enjeu de taille pour ces banques camerounaises. Dans la suite, nous proposons aux banquiers une méthode qui permettrait de manipuler les dépôts à vue tout en réduisant le risque de transformation. Dans le chapitre suivant, après avoir modélisé l'écoulement des dépôts à vue, nous ressortirons la partie stable de ces dépôts en fonction du temps.

Modélisation de l'écoulement des dépôts à vue : Cas des banques commerciales du Cameroun

 
 

CHAPITRE QUATRIÈME

 
 
 

MODÈLE D'ÉVOLUTION DES ENCOURS DE DÉPÔTS A VUE
DANS LES BANQUES CAMEROUNAISES

Les dépôts à vue comme nous l'avons souligné plus haut représentent une part importante des ressources pour les banques camerounaises (plus de 70% en décembre 2006). Leur modélisation sera donc d'une importance capitale pour ces banques.

Pour mieux appréhender la modélisation des encours des dépôts, nous avons décidé de nous restreindre aux dépôts à vue non rémunérés. Ceci nous permettra de laisser de côté la modélisation de certains types de dépôts dont le taux de rémunération est négociable entre le banquier et son client. La plupart des études se sont attachées à estimer leur modèle de dépôts à vue sur les données du passé. Il nous a semblé fondamental de construire un modèle prédictif et de ressortir la partie stable des dépôts à vue en fonction du temps.

Dans la suite nous allons présenter dans la première section les données et les techniques économétriques qui nous permettront de modéliser l'évolution des dépôts, puis la seconde section sera consacrée à la présentation des résultats.

précédent sommaire suivant






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard