WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Estimation des paramètres et des états de la machine asynchrone en vue du diagnostic des défauts rotoriques

( Télécharger le fichier original )
par Samir Meradi
Université Mohamed Khider de Biskra - Magister Electrotechnique 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

VI.5 Conception d'un régulateur flou de vitesse

Nous allons maintenant illustrer les principes du contrôleur flou sur l'exemple de la régulation de vitesse de la machine asynchrone. La phase de conception d'un contrôleur flou passe toujours par quatre stades que nous allons détailler successivement.


· 1 ére étape : Choix des entrées et sorties

Il s'agit de déterminer les caractéristique fonctionnelles (1) et opérationnelles (2) du contrôleur.

(1)- Il faut d'abord choisir les variables d'entrée et de sortie. Leur choix dépend du contrôle que l'on veut réaliser. Que souhaite-t-on au juste commander ? A l'aide de quels paramètres va-t-on obtenir la commande ?

(2)-Il faudra ensuite se pencher sur le domaine des valeurs que pourront prendre ces variables). On partitionnera alors ces domaines en intervalles, auxquels on associera un label descriptif (variables linguistique). Cette étape revient à définir les univers des discours des variables d'entrée et de sortie et les diviser en sous-ensembles flous. Cette répartition est intuitif et basé sur l'expérience. On est d'ailleurs généralement amené à l'affiner en cours de conception. Une règle de bonne pratique est de fixer 5 à 9 intervalles par univers de discours. Il faut également prévoir un plus grand nombre de zones à proximité du point de fonctionnement optimal pour en faciliter l'approche régulière [43], [44].

Illustration sur le régulateur de vitesse

Dans le cas de la régulation de vitesse, on a besoin habituellement de l'erreur (e=?r ref -?r) et de la dérivée d'erreur (de) et parfois de l'intégration d'erreur :

e k

( ) rref ( ) r ( )

= ? k - ? k

de k e k e k

( ) ( ) ( )

= - - 1

(VI.12)

La sortie du régulateur de vitesse est la valeur du couple de référence dans le schéma de la commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone. Si cette sortie est directement appliquée au processus, le contrôleur est alors appelé contrôleur flou de type PD [42] et.on peut écrire : Te= Fuzzy (e, de)

Contrôleur
flou

Kde

Ke

e

de

Kdt

dte

e

de

Kde

ke

kTe

?

Te

Figure (VI.7 ) : Contrôleur flou de type PD

Par contre, si la sortie du contrôleur flou est considérée comme un incrément de commande, le contrôleur est appelé contrôleur flou de type PI [42] et on peut écrire :

? . ?

dte= Fuzzy (e, de) ou encore dte = F uzzy ? e dt de

?? , ?? ;

soit Te ( k ) = dte(k) +Te(k -1) (VI.13)

Contrôleur

flou

Figure (VI.8) Contrôleur flou de type PI

Contrôleur

flou

e

de

Kde

ke

Kdte

Le contrôleur de type PID peut être obtenu en combinant des contrôleurs flous de type PI et PD de façon suivante :

+ Te

?

kTe

+

Figure (VI.9) Contrôleur flou de type PID

On remarque que cette structure de commande flou de type PID est en fait une association en série d'un contrôleur flou de base et d'une structure de régulation de type PI, qui, elle, n'est pas floue [42].

De plus, comme dans la régulation classique, on a besoin d'une limitation du couple de référence, pour empêcher une sur utilisation de la machine [36]. Cette fonction peut être réalisée par l'algorithme de la figure (VI.10).

Comme les fonctions d'appartenance sont normalisées entre [-1, 1], les variables sont multipliées avec des gains proportionnels. Finalement, la structure du régulateur de vitesse à logique floue est la suivante :

Calcul de Te(k)
Te(k) = dte(k) + Te(k-1)

oui

Te(k) = Temax

Te(k) > 0

oui

non

|Te(k)| = Temax

Te(k)
variable de sortie

Te(k) = - Temax

non

Figure (VI.10) Algorithme pour limitation deTe(k)

?ref

CONTROLEUR FLOU

+

-

?

Calcul de
de

e

de

kde

k

Fuzzificati
on

Processus

d

de~

Règles
de
contrôle
flou
Inférenc

dte

Défuzzificatio
n

Limitatio
n du
couple

dte

kdte

?

Te

Figure (VI.11) Structure du régulateur de vitesse à logique floue

D'après ce schéma, le système est composé :

* du contrôleur flou composé :

· d'un bloc de calcul de variation de l'erreur au cours du temps (de) ;

· des facteurs d'échelles associés à l'erreur, à sa dérivée et à la commande (dte);

· d'un bloc de fuzzification de l'erreur et de sa variation ;

· des règles de contrôle flou et d'un moteur d'inférence ;

· d'un bloc de défuzzification utilisé pour la variation de la commande floue en valeur numérique ;

· d'un bloc intégrateur ;

* du processus à contrôler.


· 2 éme étape : Définition des fonctions d'appartenance

La première étape de conception a permis de cerner au mieux les caractéristiques linguistiques des variables. Il faut maintenant définir complètement les sous-ensembles flous, c'est à dire expliciter leurs fonctions d'appartenance. Une fois encore, l'intuition et l'expérience auront leur rôle à jouer. Quelques principes ressortent de la pratique: choix de fonctions triangulaires ou trapézoïdales, recouvrement d'une fonction de 10 à 50% de l'espace des sous-ensembles voisins, somme des degrés d'une zone de recouvrement égale à 1 (degré maximal d'appartenance) [43], [44].

Illustration sur l'exemple

Les fonctions d'appartenance des variables d'entrée sont illustrées par la figure (VI.14)

avec :

NB : Negative Big (Négative Grand) PB : Postive Big (Positive Grand)

NM : Negative Medium (Négative Moyenne) PM : Postive Medium (Positive Moyenne) NS : Negative Small (Négative Petit) PS : Postive Small (Positive Petit)

ZE : Zero

On constate que les fonctions d'appartenance de l'erreur ont une forme asymétrique créant une concentration autour de zéro qui améliore la précision près du point de fonctionnement désiré.

Pour la même raison, les formes des fonctions d'appartenance de la variable de sortie sont également asymétriques. Cependant, nous introduisons deux sous-ensembles additionnels compte-tenu de la sensibilité de cette variable [44].

NVB : Negative Very Big (Négative Très Grand) PVB : Postive Very Big (Positive Très Grand)


· 3 éme étape : Définition du comportement du contrôleur flou Cette étape concerne l'élaboration de la base de règle du contrôleur. Analyse du comportement dynamique - Détermination du jeu de règles

L'analyse temporelle, qui doit conduire à établir les règles du contrôleur flou, peut par exemple consister à considérer la réponse à un échelon d'un processus à piloter en fonction des objectifs que l'on se sera fixé en boucle fermée, et à écrire les règles pour chaque type de comportement du processus :

0.8

0.6

0.4

0.2

0

1

Degré d'appartenane u(e)

NB NM NS EZ PS PM PB

-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

erreur e

D e g r é d 'a p p a r t e n a n c e u ( d e )

- 1 - 0 . 5 0 0 . 5 1

0 . 8

0 . 6

0 . 4

0 . 2

0

1

N B N M N S E Z P S P M P B

Variation d e l 'e r r e u r `d e '

Figure (VI.12) Fonctions d'appartenance des variables d'entrée

D e g r é d 'a p p a rte n a n c e u ( d te )

- 1 - 0 .5 0 0 .5 1

0 .8

0 .6

0 .4

0 .2

0

1

N V B N B N M N S E Z P S P M P B P V B

Variation d u Couple: `d te '

Figure (VI.13) Fonctions d'appartenance de la variables de sortie

7

Sortie s

1

temps


·

4

3


·


·

2


·

6

5


·


·

·
·

8 9

Référence

·

Figure (VI.14) Ecriture du jeu de règles grâce à une analyse temporelle

a)- Pour expliquer la procédure à suivre [42], on considère les neuf points indiqués sur la réponse à un échelon et, pour chacun de ces points, on explicite l'expertise sous la forme suivante :

· 1 Si e = PB Et de = ZE Alors du = PB (départ, commande importante)

· 2 Si e = PB Et de = NS Alors du = PM (augmentation de la commande pour gagner l'équilibre)

· 3 Si e = PM Et de = NS Alors du = PS (très faible augmentation de u pour ne pas dépasser)

· 4 Si e = PS Et de = NS Alors du = ZE (convergence vers l'équilibre correcte)

· 5 Si e = ZE Et de = NS Alors du = NS (freinage du processus)

· 6 Si e = NS Et de = NS Alors du = NM (freinage et inversion de la variation de la commande)

· 7 Si e = NM Et de = ZE Alors du = NM (rappel du processus vers l'équilibre correcte)

· 8 Si e = NS Et de = PS Alors du = ZE (convergence vers l'équilibre correcte)

· 9 Si e = ZE Et de = ZE Alors du = ZE (équilibre)

En décrivant point par point le comportement du processus et l'action de variation de commande à appliquer, on en déduit la table suivante (table du contrôleur flou de base) qui correspond en fait à table de règles très connue de Mac Vicar - Whelan [42] :

b)- Pour déduire les autres règles ,nous procédons à nouveau à une autre expertise [45].

La forme générale de la réponse de vitesse est représentée sur la figure (VI.16). Selon l'amplitude de e et le signe de de, la réponse de vitesse est divisée en quatre régions. Les indices utilisés pour identifier chaque région sont définies comme suit :

a1 : e > 0 et de < 0, a2 : e < 0 et de < 0,

a3 : e < 0 et de > 0, a4 : e > 0 et de > 0,

e

de

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

PB

ZE

PS

PM

PB

PB

PB

PB

PM

NS

ZE

PS

PM

PB

PB

PB

PS

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

PB

ZE

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

NS

NB

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

NM

NB

NB

NB

NM

NS

ZE

PS

NB

NB

NB

NB

NB

NM

NS

ZE

Figure (VI.15) Table de règles de MacVicar-Whelan

Pour identifier la pente de la réponse lors du passage par le point de référence on utilise l'indice ci défini comme suit :

c1

: ( e > 0

--* e < 0

) et de <<< 0

c2

: ( e > 0

--* e < 0

) et de << 0

c3

: ( e > 0

--* e < 0

) et de

< 0

c4

: ( e < 0

--* e > 0

) et de

> 0

c5

: ( e < 0

--* e > 0

) et de

>> 0

c6

: ( e < 0

--* e > 0

) et de

>>> 0

Quant à l'indice représentatif du dépassement de la consigne, il est défini par :

m1 : de

0

et

e <<<

0

m4 : de

0

et

e > 0

m2 : de

0

et

e <<

0

m5 : de

0

et

e >> 0

m3 : de

0

et

e <

0

m6 : de

0

et

e >>> 0

Les trois types d'indices mentionnés ci-dessous peuvent être combinés et former un plan d'état. Le tableau de la figure (VI.17) est légèrement modifié pour tenir compte que la variable de sortie est formée de neuf valeurs floues.

 

e

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

de

NB

NVB

NVB

NVB

NB

NM

NS

ZE

NM

NVB

NVB

NB

NM

NS

ZE

PS

NS

NVB

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

ZE

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

PS

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

PVB

PM

NS

ZE

PS

PM

PB

PVB

PVB

PB

ZE

PS

PM

PB

PVB

PVB

PVB

Figure (VI.16) Base de règles du régulateur I de vitesse

Réponse

1.4

a1 a2 a3 a4

Référence

temps

0.5 1 1.5 2

1.2

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

0

a)

? réponse ?

C1

C2

référence

C4

C5

C6

temps

b)

C3

m6

temps

réponse

m2

référence

c)

Figure (VI.17) Comportement dynamique de la réponse de vitesse

e

de

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

NB

 

c1

c2

c3

 
 

a1

 

a2

NS

NM

 
 

ZE

m1 m2 m3

ZE

m4 m5 m6

PS

 

c4

c5

c6

 

a3

PB

 
 

a4

 

PM

 
 
 

Figure (VI.18) Règles linguistiques de contrôle

Dans le tableau (VI.16), chaque élément formalise une règle comme, par exemple : Si [ e(k) est NM ] Et [ de(k) est ZE ], ALORS [ dte(k) est NM ].

Cet ensemble de règles regroupe toutes les situations possibles du système évaluées par les différentes valeurs attribuées à e et à sa variation de et toutes les valeurs correspondantes de la variation de la commande dte.

L'évaluation des gains proportionnels provient de l'expérience. Pour le gain Ke , par exemple, on peut commencer avec un facteur qui dépend de l'erreur maximale. Effectivement ces valeurs font partie de la procédure d'évaluation par simulation. On a trouvé les valeurs suivantes pour la machine asynchrone simulée :

Ke = 0.1 Kde = 0.6*10-5 Kdte = 65

Dans une deuxième approche d'un régulateur à logique floue, on utilise différentes fonctions d'appartenance pour la variable de sortie (figure VI.21):

Degré d'appartenance u(dte)

1 NVB NB NM NS ZE PPS PM PB PVB

0.5

0

-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

Variation du couple `dte'

Figure (VI.19) Fonctions d'appartenance de la variable de sortie dte(k) (II)

Grâce à cette fonction d'appartenance, appelée «singleton », on tire profit du calcul de la variable de sortie. Dans ces conditions, la formule du centre de gravité se simplifie par :

m

? u

( )

dte dte

i

i

=

i

=

i

=

1

m

? u ( )

dte i

1

(VI.14)

dteres

m étant le nombre totale de règles.

Par rapport à la première approche, les règles sont aussi modifiée

 

e

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

de

NB

NVB

NVB

NVB

NB

NM

ZE

ZE

NM

NVB

NVB

NB

NB

NM

ZE

PS

NS

NVB

NB

NB

NM

PS

PB

PM

ZE

NVB

NB

NM

ZE

PM

PB

PB

PS

NVB

NB

NS

PM

PB

PB

PVB

PM

NVB

ZE

PM

PB

PB

PVB

PVB

PB

NVB

ZE

PM

PB

PVB

PVB

PVB

Figure (VI.20) Base des règles du régulateur II

Ici, la méthode pour déterminer les règles est appelée en anglais << bang-bang control >> [44]. Ce type de méthode est utilisée pour amener initialement le système près du point de fonctionnement souhaité, puis changer la polarité de la variable de commande afin d'éviter un dépassement. Ces deux étapes sont visualisées par les régions A et B dans le tableau (VI-23) :

e

de

 

NB

NM

NS

ZE

PS

PM

PB

NB

 
 
 
 
 
 
 

NM

 
 
 
 

B

 
 

NS

 
 
 
 
 
 
 

ZE

 
 
 

D

 
 

A

PS

 
 

C

 
 
 
 
 

PM

 
 
 
 
 
 
 
 

PB

 
 
 
 
 
 
 
 

Figure (IV.21) Schéma de règles en principes de << bang-bangc control >>

Ce principe est répété dans la région C, mais plus modestement. Les flèches décrivent le chemin, qui est suivi dans le tableau (VI.21) en cas d'un échelon positif comme signal de référence. Par conséquent, le reste du tableau est rempli par symétrie à la région D.

VI.6 Application de la logique floue au modèle réduit du schéma multi_enroulements de la machine asynchrone

VI.6.1 Résultats de la simulation

le régulateur flou a été simulé sous différentes conditions avec ou sans défauts rotorique ; les résultats de simulation permettant ainsi de comparer les deux types de régulations (classique et floue). Ces simulations s'avèrent nécessaires dans le processus d'évaluation des régulateurs à logique floue.

1. Machine saine

a. Machine saine à vide

Dans une première étape, nous avons simulé le fonctionnement du régulateur flou avec une machine saine à vide. Ce dernier présente un grand intérêt pour une implémentation en temps réel au niveau algorithmique (meilleure utilisation de la mémoire et temps de traitement plus rapide ).

La figure (VI.22) montre la réponse de la vitesse et du couple avec un régulateur de vitesse flou dans le cas d'une machine à vide. Les temps de réponse en démarrage sont respectivement de 0.2s pour une consigne de 1000 tr/mn . Les temps d'inversion de la vitesse à -1000 tr/mn et 1000 tr/mn sont de l'ordre de 0.4s. Les temps de réponse et d'inversion sont pratiquement identiques à ceux du régulateur classique.

1500

1000

500

0

n (trim n)

-500

-1000

-1500

60

40

20

0

-20

C en (N .m )

-40

-60

-80

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

Figure (VI.22) : vitesse de rotation, couple électromagnétique , simulation avec modèle,
machine saine à vide.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

1 1.02 1.04 1.06 1.08 1.1 1.12

t(s)

jas(A )

-10

-20

-30

40

30

20

10

0

-1

-2

-3

-4

-5

5

4

3

2

1

0

zoom

jas(A )

Figure (VI.23) : courant statorique, simulation avec modèle réduit, machine
Saine à vide .

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irbo(A )

-1000

-1500

-2000

1500

1000

-500

500

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irbilA

-1000

-1500

-2000

1500

1000

-500

500

0

Figure (VI.24) : courants dans les barres rotoriques : Irb0, Irb1,

simulation avec modèle global, machine saine à vide

b. Machine saine en charge

Les résultats de simulation de la figure (VI.25) montrent que l'allure de la courbe de vitesse est similaire à celle obtenue par un (PI classique) mais avec un temps de montée un peu plus rapide (environ 0.17 s) ceci est dû au fait que les domaines physiques relatifs à l'erreur et la variation de l'erreur soient plus larges dans le cas du contrôleur flou. Le comportement des autres grandeurs est similaire à celui obtenu avec un régulateur conventionnel. Les réponses des systèmes sont caractérisées par les même faits : le démarrage et l'inversion de vitesse s'effectuent à couple maximal .

La figure (VI.25) montre également l'effet d'une perturbation du couple de charge en régime permanent Cr=3.5N.m. Le contrôleur flou reste pratiquement insensible à cette variation du couple résistant. La réaction du régulateur à logique floue au moment d'application de charge est aussi caractérisée par une variation plus petite et un temps plus court par rapport au régulateur classique.

1500

1000

500

0

n (trim n )

-500

-1000

-1500

60

40

20

0

-20

C en (N .m )

-40

-60

-80

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

Figure (VI.25) : vitesse de rotation, couple électromagnétique , simulation avec modèle,
machine saine en charge Cr= 3.5 N.m

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

1 1.02 1.04 1.06 1.08 1.1 1.12

t(s)

las (A )

-10

-20

-30

40

30

20

10

0

-1

-2

-3

-4

-5

5

4

3

2

0

1

zoom

las (A )

Figure (VI.26) :courant statorique, simulation avec modèle réduit, machine
saine en charge, Cr=3.5N.m.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

irbo(A)

-1000

-1500

-2000

1500

1000

-500

500

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irb 1 (A )

-1000

-1500

-2 00 0

1500

1000

-500

500

0

Figure (VI.27) : courants dans les barres rotoriques : Irb0, Irb1, simulation avec modèle global,
machine saine en charge, Cr= 3.5 N.m

2. Machine en défaut

a. Machine avec cassure de barre

La figure (VI.28) illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent de la vitesse de rotation, on a une inversion de vitesse à t=0.4s. La figure illustre aussi du couple électromagnétique Cem en présence d'une rupture des barres rb0 à t=1s. Aprés une phase transitoire, celui-ci répond instantanément et suit la référence sans dépassement ni erreur statique Cr=3.5 N.m a cause de la structure du régulateur flou, les réponses des systèmes sont caractérisées par les même faits :

la vitesse de référence est atteinte en 0,15 sec environ lors de l'inversion de vitesse selon une rampe.

La figure (VI.29) illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du courant statorique en présence d'une rupture de barre rb0 à t=1s .

La figure (VI.30) illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent des courants de barres Irb0 , Irb1 en présence d'une rupture de barre rb1 à t=1s,et on observe le courant dans la barre rb0, qui proche de Zéro a cause de la cassure . Les courants circulant dans les barres adjacentes aux barres cassées sont très supérieurs a leur valeur nominale. On conclut donc qu'il y a un risque de défaillances en chacune dans la mesure ou les contraintes électriques et thermiques sont redistribuées sur les conducteurs adjacents.

On remarque que la vitesse dans la figure (VI.28) est obtenue comme dans le régulateur PI et que l'évolution du couple, des courants est également identique.

Lorsque on a une cassure de barre la durée d 'inversion de la vitesse est plus importante mais il n'existe plus de dépassement comme dans le cas d'un régulateur linéaire.

La réaction des régulateurs à logique floue au moment d'application de charge est aussi caractérisé par une variation plus petite et un temps plus court par rapport aux régulateurs classiques

1500

1000

500

0

n (trim n)

-500

-1000

-1500

60

40

20

0

-20

C en (N .m )

-40

-60

-80

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

Figure (VI.28) : vitesse de rotation, couple électromagnétique, simulation avec le modèle réduit,
machine en défaut et en charge : rupture d'une barre à t=1s

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

1 1.05 1.1 1.15 1.2 1.25 1.3

t(s)

las (A )

-10

-20

-30

40

30

20

10

0

-1

-2

-3

-4

-5

5

4

3

2

0

1

zoom

las (A )

Figure (VI.29) : courant statorique, machine en défaut, en charge Cr= 3.5Nm

irb o (A )

-1000

-1500

1500

1000

-500

500

0

zoom

irb o (A )

-100

-150

-200

250

200

150

100

-50

50

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3

t(s) t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

-

irb 1 (A )

-1000

-1500

-200 0

-250 0

-3000

2000

1500

1000

500

00

0

t(s )

Figure (VI.30) : Courants dans les barres rotoriques : Irb0, Irb1, machine en
défaut, simulation avec modèle global, rupture de la barre rb0 à t= 1s

b. Machine avec cassure de deux barres

La figure (VI.31) illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du couple électromagnétique Cem en présence d'une rupture de barre rb0 a t=1s et rb1 a t=2s. Aprés une phase transitoire, celui-ci répond instantanément et suit la référence sans dépassement ni erreur statique Cr=3.5 N.m a cause de la structure du régulateur flou, les réponses des systèmes sont caractérisées par les même faits :

la vitesse de référence est atteinte en 0,15 sec environ lors de l'inversion de vitesse selon une rampe.

La figure (VI.32) illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent du courant statorique en présence d'une rupture de barre rb0 à t=1s et rb1 à t=2s .

La figure (VI.333) illustre l'évolution temporelle en régime transitoire et en régime permanent des courants de barres Irb0 , Irb1, en présence d'une rupture de barre rb0 à t=1s et rb1 à t=2s. Les courants circulant dans les barres adjacentes aux barres cassées sont très supérieurs a leur valeur nominale. On conclut donc qu'il y a un risque de défaillances en chacune dans la mesure ou les contraintes électriques et thermiques sont redistribuées sur les conducteurs adjacents.

Les effets de la cassure de barre (oscillation de w et Cem) croit rapidement avec le nombre de barres cassé ; d'où on observe:

- Augmentation de l'amplitude des oscillations. La grande amplitude des oscillations accélère la détérioration de la machine.

- L'amplitude des courants des phases statoriques. est proportionnelle au nombre de barres cassées.

- Lors des défauts rotoriques, les courants dans les barres cassées chutent pratiquement à
zéro, tandis que les courants dans les barres voisines deviennent déséquilibrés. Les
courants qui conduisaient les barres cassées se répartit alors dans les barres voisines

Lorsque on a une cassure de barre la durée d 'inversion de la vitesse est plus importante

mais il n'existe plus de dépassement comme dans le cas d'un régulateur linéaire.

1500

1000

500

0

n (trim n )

-9 4 0
-960
-980

-1020

1 0 4 0

-

-1060

-1080

-1100

14 16 18 2 22 24

t(s

-500

-1000

-1500

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

1 1 2 0

-1 1 4 0

10

5

60

0

40

-5

0

2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 2 6

t (s )

20

-40

-60

-80

0 0.5 1 1.5 2 2.5

t(s)

0

-20

C en (N .m )

Figure (VI.31) :vitesse de rotation, couple électromagnétique et le courant
statorique, machine en charge et en défaut : 2 barres cassées

las (A )

-10

-30

40

30

20

20

10

zoom

las (A )

-1

-2

-3

-4

-5

5

4

3

2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 1.05 1.1 1.15 1.2 1.25 1.3

t(s) t(s)

Figure (VI.32) :courant statorique, machine en charge et en défauts, 2barres
cassées

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

!rbl )

-

-1000

-1500

-2000

-2500

-3000

2000

1500

1000

500

500

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irb o (A )

-1000

-1500

1500

1000

-500

500

Figure (VI.33) :courants dans les barres rotoriques : Irb0, Irb1,Machine en charge et en défaut, simulation avec modèle global : 1 barre cassée rb0 à t=1s, 2 barre cassée rb1 à t=2s

3. Variation de la charge

Pour 0.6s<t<3s, on applique un couple de charge de 3.5N.m ;

a l'instant t=2s, on applique un couple de charge Cr=5.5N.m.

On constate également que les variations du couple de charge n'ont aucune influence sur la réponse de la vitesse dans le cas d'un régulateur flou (figure IV.34). Les figures (IV.34 à IV.35) confirment aussi ces résultats.

On remarque que la vitesse est obtenue comme dans le régulateur PI et que l'évolution du couple, des flux et des courants est également identique. Les temps de réponse et d'inversion de la vitesse sont respectivement égaux à 0.4 s et 0.45 s.

La réaction des régulateurs à logique floue au moment d'application de charge est aussi caractérisé par une variation plus petite et un temps plus court par rapport aux régulateurs classiques

On constate également que ce correcteur offre une réponse bien meilleure que celui du (PI ). Les dépassements et les temps de réponse sont beaucoup plus faibles qu'avec un régulateur classique.

1500

1000

500

0

n (trim n )

-500

-1000

-1500

60

40

20

0

-20

C en (N .m )

-40

-60

-80

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s )

las (A )

-10

-15

-20

-25

-30

-35

10

-5

5

0

35

30

25

20

15

Figure (VI.34) : vitesse de rotation, couple électromagnétique,
variation de la charge.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irbo(A)

-1000

-1500

2000

1500

1000

-500

500

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

t(s)

irb 1 (A )

-1000

-1500

2000

1500

1000

-500

500

0

Figure (VI.36) : courants dans les barres rotoriques, Irb0, Irb1
machine avec variation de charge, simulation avec modèle global.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo