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Contribution à  l'étude de la rentabilité et du financement du logement urbain au Burundi

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par Dieudonné NYUNGUKA
Université du Burundi - Licence/Bac+4 2008
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail, il convient de jeter un regard rétrospectif sur son développement pour en constituer l'idée générale.

Tout au long de notre étude, les différentes analyses que nous avons menées ont été focalisées sur la rentabilité et le financement du logement urbain au BURUNDI.

Notre recherche a de prime abord élucidé les concepts employés dans l'immobilier, on a également montré les fondements de la politique de l'habitat.

Ce secteur présente donc un intérêt économique et social à plus d'un titre. L'habitat rayonne ainsi comme un ensemble de pôles de développement de par ses effets d'entraînement positifs induits sur le reste de l'économie.

Il génère également d'importantes recettes publiques à travers les divers impôts fonciers et les impôts sur le revenu locatif.

Ce secteur bénéficie cependant d'une part très minime des dotations budgétaires de l'Etat. Par ailleurs, l'évolution du cadre légal et réglementaire du secteur n'a pas favorisée le meilleur aboutissement des objectifs définis dans le domaine de l'habitat. Ainsi plusieurs formules ont été adoptées mais se sont toutes révélées inefficaces. Ces différentes politiques étaient définies en faveur exclusive des fonctionnaires où le souci dominant était de leur faciliter l'accès à la propriété immobilière.

Néanmoins, les conditions de financement, les coûts liés la construction ne pouvaient plus permettre d'atteindre cet objectif.

Etant donné que les privés ne s'intéressaient pas à ce secteur, nous avons jugé utile d'en étudier son seuil de rentabilité considéré comme stimulant privilégié.

Ainsi, dans le deuxième chapitre, il a été question d'analyser la rentabilité du logement et de prouver si elle présente un attrait aux investisseurs. Nous avons montré alors que le marché du logement est caractérisé par une demande importante dominée par la location simple et une faible offre à prix élevé ce qui ne manque pas de créer d'importantes distorsions.

Ainsi, le coût des matériaux, le coût de production des parcelles, le coût du financement grèvent sur la rentabilité du logement.

Nous avons alors constaté que la rentabilité du logement urbain est faible que ça soit au niveau sectoriel ou par type de projet. Elle est davantage plus faible eu égard surtout aux fonds nécessaires et aux rendements alternatifs.

C'est à ce moment qu'il a été question de faire une analyse critique du financement du logement urbain.

Enfin, au troisième et dernier chapitre de notre travail, nous avons signalé que la politique monétaire en matière de financement de l'habitat n'accorde aucune facilité particulière à ce secteur combien pertinent. C'est ainsi que dans l'ensemble de l'économie, le secteur bénéficie d'une intervention marginale du système financier burundais particulièrement les banques commerciales. Les établissements de financement du développement qui s'y intéressent sont limités par la rareté des ressources adaptées et les difficultés de refinancement auprès de l'institution d'émission ainsi que ses contraintes en matière de respect des ratios prudentiels et de contrôle des crédits.

Compte tenu de tout ce qui a été développé dans ce mémoire, nous avons terminé notre travail par une série de recommandations à l'endroit des acteurs de l'habitat urbain.

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