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Contribution à  l'étude de la rentabilité et du financement du logement urbain au Burundi

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par Dieudonné NYUNGUKA
Université du Burundi - Licence/Bac+4 2008
  

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III.6. Les ressources de financements extérieurs.

Notons de prime abord que la situation actuelle de besoins en logement est très alarmante. Les ressources internes ne peuvent en elles seules amener à bons ports les programmes de l'habitat et d'urbanisation dans un processus de développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté. L'Etat et particulièrement les institutions spécialisées dans le secteur devraient user de leur diplomatie et négocier des financements et des soutiens techniques auprès des bailleurs de fonds internationaux.

Rappelons aussi que l'essentiel de ce qui a été déjà fait en matière de la promotion de l'habitat urbain, surtout l'habitat social a connu du succès grâce au soutien du financement extérieur. Nous citerons sans être exhaustif, les projets Musaga, habitat social, DUBI et DUBII, Gasenyi etc. Plusieurs gouvernements et institutions de financement du développement y ont contribué à travers la coopération internationale. Nous citons à titre illustratif, la Banque mondiale, la BAD, le FENU, la Chine, le Japon, la RFA, la Suisse à travers la Direction de la coopération au Développement (DDA) représentée au Burundi par URBAPLAN, etc. Les fonds qui ont été injectés dans ces projets ont déjà fait preuve d'efficacité à plus d'un titre par ce qu'ils sont de LT et moins coûtant. Leur recouvrement permet le recyclage et contribue au fonctionnement des institutions immobilières dont l'ECOSAT et le FPHU.

A l'époque de ces projets, les bailleurs de fonds proposaient des lignes de crédit à des taux d'intérêt préférentiels variant entre 0,75 et 2% remboursables sur une période pouvant aller de 30 à 40 ans avec un différé de 10 à 15 ans.

Après cette longue période de crise marquée par toute une décennie de « développement perdu », les pouvoirs publics devraient réactiver cette source afin d'intégrer en priorité l'habitat et l'urbanisme dans le processus de passage d'une économie d'urgence à une économie de développement durable.

On veillera à relever les défis déjà cités au niveau des caractéristiques du marché du logement ce qui va améliorer l'offre foncière, diminuer le coût du crédit et ipso facto réduire les contraintes d'accès au crédit immobilier.

En guise de conclusion de ce troisième chapitre, nous avons montré que le système financier n'est pas favorable aux crédits de LT. La loi bancaire ne réserve aucune facilité particulière au secteur ce qui fait que les banques commerciales agissent de façon marginale dans le financement de l'habitat.

Les établissements financiers dont le FPHU en particulier octroient des crédits au secteur mais restent limités par le manque de ressources stables et suffisantes adaptées au LT. Nous avons remarqué aussi que plusieurs contraintes liées au faible niveau de revenu des ménages, au coût élevé de la construction et au taux de refinancement limitent sensiblement l'accès au crédit immobilier.

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