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La protection sociale au Cameroun

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par Alex OKOLOUMA
Université de Yaoundé II-Soa - DEA en sciences économiques 2008
  

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1.2.2. Les transformations de l'environnement socioéconomique et politique

Les limites de la protection sociale relèvent aussi de facteurs économiques (équilibres financiers), de facteurs démographiques et de facteurs sociaux et politiques.

1.2.2.1. Les facteurs socioéconomiques

Les difficultés de la protection sociale sont d'abord financières : le ralentissement de la croissance et la montée du chômage réduisent les ressources des régimes sociaux alors que les dépenses continuent à s'accroître rapidement. Cet accroissement résulte d'un double phénomène.

D'une part, certaines dépenses poursuivent leur tendance antérieure. C'est le cas des dépenses de santé dont la croissance est plus rapide que la croissance du revenu (à la fois en raison de la demande des ménages et des caractéristiques de l'offre de soins). Dans la mesure où ces dépenses sont largement socialisées, les régimes d'assurance-maladie voient leurs charges s'accroître.

D'autre part, certaines dépenses comme les dépenses d'indemnisation, de prise en charge des retraites anticipées etc., augmentent avec la montée du chômage.

Ces difficultés financières conduisent les pouvoirs publics à rechercher une réduction des coûts.

La protection sociale se heurte aussi aux conséquences des évolutions démographiques. L'accroissement de la charge des deux compartiments les plus lourds des dépenses (vieillesse et santé), est principalement déterminé par des facteurs structurels qui relèvent de l'évolution du mode de vie et de facteurs démographiques, notamment le vieillissement de la population, et de facteurs techniques (progrès technique médical).

Sous l'effet de ces facteurs, en France les prestations sociales ont progressé sur l'ensemble de la période plus vite que la production nationale. Leur poids dans le PIB est ainsi passé de 25% en 1981 à 29,15% en 2004.

Quelques tendances peuvent être observées :

- la progression des prestations « vieillesse-survie » (12,7% du PIB en 2004), sous l'effet du vieillissement démographique, du développement des régimes complémentaires et la montée en puissance des systèmes de retraite. Cette hausse devrait s'accélérer avec l'arrivée à l'âge de la retraite des générations du baby-boom ;

- une reprise à la hausse des prestations liées à la maladie (8,5% du PIB en 2004), alors que leur part dans le PIB tendait à se stabiliser depuis 1995. Les dépenses de médicaments et la montée en puissance de la couverture maladie universelle (CMU) contribuent à expliquer cette nouvelle augmentation ;

- une progression des prestations « pauvreté-exclusion », avec la création du revenu minimum d'insertion (RMI) en 1988 ;

- la poursuite de la baisse des prestations « famille-maternité » (9,4% des prestations sociales et 2,7% du PIB en 2004), malgré la progression des aides de logement ;

- une augmentation des prestations « emploi » avec l'apparition d'un « chômage de masse ». leur évolution reste fortement liée à celle de la conjoncture économique (très forte hausse de 1981 à 1986, baisse importante après 1997, reprise depuis 2002).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon