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Evaluation des actifs financiers par le MEDAF: validation empirique de la relation risque-rendement par les modèles économétriques

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par Franck Fabrice NGOMA
Université Centrale d'Administration des Affaires et de Technologie de Tunis - Maitrise en Comptabilité et Finance 2009
  

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I-2-4/-L'utilité du MEDAF et critique du MEDAF

Malgré les difficultés à valider empiriquement le modèle, il présente au moins deux applications utiles (et utilisées).

I-2-5/-Mesures de performance : (Sharpe 1966, Treynor 1965, Jensen 1968)

Une des applications les plus précoces du MEDAF : mesurer les performances des gestionnaires de fonds (ont-ils fait mieux que le marché ?).

I-2-6/-Actualisation

Le MEDAF indique que le taux d'actualisation approprie pour évaluer les revenus futurs d'une entreprise ou d'un investissement est déterminé par :

-le taux sans risque

-la prime de risque du marché

- le beta de l'entreprise ou du projet d'investissement.

Le bêta peut être estime par régression sur données historiques (sur courte période, pour raisonner à environnement donne, mais en haute fréquence pour avoir suffisamment de données), ou inféré du bêta d'entreprises comparables (pour les sociétés non cotées). L'estimation pose problème :

- la covariance avec le marche varie dans le temps ;

- les indices de marches utilises (CAC40...) ne reflètent pas le portefeuille de marche théorique (qui devrait englober tous les actifs, y compris non boursiers : immobilier, etc.) ;

- la prime de risque est très difficile a estimer (le rendement moyen est très sensible au niveau des prix des actifs en début et fin de période d'estimation).

Aucun de ces problèmes ne remet en cause le MEDAF en lui-même.

I-2-7/- Les critiques adressées au MEDAF

-Le modèle pose des hypothèses trop simples (possibilité d'investir et d'emprunter au taux sans risque ; existence d'actifs uniquement financiers ; fiscalité homogène entre actifs ; pas de coûts de transaction...)

-Il est difficile, voire impossible, de déterminer le « vrai » portefeuille de marché i.e. celui qui contient tous les actifs risqués (actions, obligations, matières premières, immobilier, capital humain, etc.)

-Il existerait plusieurs Betas pour une valeur, chacun rendant compte de la sensibilité à un facteur macroéconomique (principe de l 'Arbitrage Pricing Theory)

-Mais le raisonnement fondamental tient toujours : les primes de risque sur les titres dépendent de risques systématiques supportés par tous

En outre il convient de signaler qu'à l'époque où Markowitz publiait ses premiers travaux, une autre théorie commençait à prendre corps. Il s'agit de celle des marchés efficients qui veut qu'à tout moment toute l'information disponible soit incorporée dans les cours boursiers. Il s'ensuit que les cours sur les marchés financiers varient au gré de l'arrivée de nouvelles informations qui par nature sont imprévisibles. Aucun investisseur (sauf s'il dispose de renseignements privilégiés) ne peut donc mettre en oeuvre des stratégies lui permettant systématiquement, et à niveau de risque donné, d'atteindre de meilleurs résultats que ceux qui seraient obtenus par des choix effectués au hasard.

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