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L'apport des capitaux et investissements chinois à  la relance de l'économie nationale congolaise

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par Caddy KADIMA TSHIBANGU
Université du Catholique du Cepromad - Licence 2007
  

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Chapitre I. CONTOURS THEORIQUES ET GENERALITES

Section I. Définition de notions de base

I.1. L'apport

C'est la contribution de quelque chose ce qu'on attend de quelque chose.

I.2. Capital

C'est un facteur de production qui, combiné au facteur travail, permet de créer des extrants ou outputs, c'est-à-dire des biens et de services ; c'est l'ensemble des moyens matériels de production qui se décomposent en capital fixe (machines, équipements, bâtiments) et capital circulant.

La notion de capital peut revêtir plusieurs significations ;

· une signification financière ; le capital correspond à une somme d'argent placée sous forme de prêts ou de titres (actions, obligations) donnant lieu à la rémunération (intérêts, dividendes)

· en comptabilité le capital désigne aussi l'ensemble des ressources stables qui ont permis de financer l'actif du bilan (capitaux propres, amortissements, provisions, dettes financières.)

· une signification économique : le capital « technique » est constitué par l'ensemble des moyens matériels et immatériels qui permettent à l'entreprise de fonctionner ; en comptabilité, on le retrouve à l'actif du bilan, il comprend le capital fixe (brevet, immeubles, machines, matériel) et le capital circulant (stocks).

· pour BOHM-BAWERCK, il s'agit d'un détour de production qui permet d'accroître la productivité du facteur travail.

Cette notion a été introduite par les économistes classiques dont Adam SMITH. Par ce terme, ils désignaient l'ensemble des éléments du capital technique ou productif (consommés, incorporés ou non dans les biens), dans le cycle de production (matières premières, énergie, fournitures, accessoires).

En comptabilité privée, on parle de capitaux circulants ou d'actifs circulants pour designer l'ensemble des valeurs d'exploitation réalisables et disponibles.

En comptabilité nationale, cette notion n'existe pas et prend le nom de consommation intermédiaire.

I.2.1. Capital financier

Placement réalisé par une entreprise dans d'autres entreprises ou dans d'autres secteurs.

I.2.2. Capital fixe ou technique

Moyens de production utilisés de façon récurrente et durable dans le processus de fabrication c'est-à-dire bâtiments, outillages, bureaux, terrains, c'est-à-dire l'ensemble des biens durables d'une entreprise.

Pour Eugène BOHM-BAWERK, « le capital technique est l'ensemble des biens indirects ou intermédiaires qui, à travers des détours de productions féconds, et moyennant une dépense de temps ont la vertu de rendre plus productif le travail », dans la théorie positive du capital.

Le terme capital fixe est utilisé en comptabilité nationale (cfr FBCF ou FNBF). La FBCF (formation brute de capital fixe) correspond à l'acquisition de nouveaux biens durables utilisés dans le processus de production. Le capital fixe est un stock et la formation brute de capital qu'est un flux.

I.2.3. Capital humain

Concept introduit par les théoriciens libéraux Gary BECKER et Théodore SCHULTZ dans les années soixante.

Ensemble des connaissances scolaires et professionnelles (« apprentissage par la pratique ») qui confèrent des capacités économiquement productives à un individu. L'éducation et la formation professionnelle accroissent la productivité du travail. C'est pourquoi Becker les nomme CAPITAL HUMAIN, un capital qui peut être développé par les investissements dont cet économiste affirme qu'ils ont une rentabilité. Par ailleurs, Becker considère les investissements en capital humain comme un détour de production, ils expliqueraient les différences de rémunérations entre les individus.

I.2.4. Plein-emploi

Le plein-emploi est une notion relative, comme l'est d'ailleurs celle de « chômage structurel » ou de « chômage d'équilibre ».

On peut considérer que le plein-emploi est atteint lorsque le chômage se résume au chômage frictionnel, c'est-à-dire au chômage lié au temps nécessaire pour les demandeurs d'emploi pour retrouver un emploi.

Toutefois, pour parler du plein-emploi, il faut aussi se référer à un autre indicateur, celui du taux d'emploi qui se mesure par le volume des actifs occupés entre 15 et 65 ans rapporté au volume de la population des tranches d'âges de 15 à 65 ans. En France par exemple, en 2002, ce taux n'était que de 62.5% alors que la commission européenne a fixé un taux de 70%. La France était donc, selon le critère, loin du plein-emploi en 2001.

Pour l'OCDE (juillet 2001), pour lutter contre le sous-emploi, il faut remobiliser l'offre de travail (celle que constitue les demandeurs d'emploi) après des années passées à la réduire (préretraites, allocations sociales, incitation au temps partiel...), il faut limiter les effets trappes à pauvreté et a chômage liés à certains minima sociaux comme le RMI. L'OCDE souligne l'intérêt des allégements de charges pour les bas salaires qui ont baissé les coûts du travail des moins qualifiés. Pour aller plus loin, elle estime nécessaire la réduction des prélèvements obligatoires. Cette réduction devrait commencer par les impôts qui découragent la reprise de l'activité (pour les plus démunis) mais aussi pour ceux qui encouragent l'expatriation.

I.3. Relance

Le mot relance peut être compris comme la remise en route et aussi c'est la politique économique visant à encourager et à renforcer les activités économiques.

Par le verbe relancer nous pouvons comprendre que c'est donner un nouvel élan à quelque chose ou encore remettre de nouveau en marche.

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