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L'or blanc. le marché occulte et illégal du corps humain à  Libreville

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par Lionel Cédrick IKOGOU-RENAMY
Université Omar Bongo - DEA 2010
  

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Chapitre I : Les reliques au Gabon

Les reliques désignent les ossements humains ou alors ce qui reste du corps d'une personne et qui a été conservé à des usages divers. Par exemple, on parle des reliques des saints, ou celles d'une personne qui, de son vivant, avait la capacité d'accomplir des choses « extraordinaires » et dont les restes demeurent à ce titre précieux. Ce chapitre s'attellera à montrer le rôle prédominant des reliques dans l'organisation sociale des gabonais à un moment donné ; en tête duquel le culte des ancêtres.

Section 1 : Le culte des ancêtres comme illustration des pratiques reliquaires

1. Le rôle du culte des ancêtres dans l'organisation sociale

Le culte des ancêtres est une institution sociale qui rassemble les individus d'un meme lignage autour d'un ancetre commun. D'où le culte qui est voué à ce dernier parce qu'étant ce médiateur entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés. Le culte des ancetres permet d'asseoir l'autorité d'un clan sur un autre et protège ses membres ; leur assure richesse, fécondité. Pour nous, le culte des ancêtres est « un fait social total » au sens de MAUSS ; parce qu'il est collectif et il met en branle les différentes sphères de la société. D'où, « il est religieux, mythologique, parce que les chefs incarnent les ancêtres et les dieux ; il est économique et il faut mesurer la valeur, l'importance, les raisons et les efforts de ces transactions énormes. Il est aussi un phénomène de morphologie sociale ; la réunion des tribus, des clans et des familles, un phénomène esthétique, par les fetes qui s'y déroulent (<) »80

Pour tout dire, les ancêtres jouaient un rôle prédominant dans la vie quotidienne des vivants parce qu'« ils pouvaient ainsi punir ceux qui se conduisent mal envers leurs congénères, récompenser ceux qui agissent bien et d'une façon générale, veiller sur l'ensemble des membres du groupe familial ou clanique pour les

protéger de toute menace venant du monde des vivants ou celui des morts. C'est ce qui expliquait l'importance, chez tous les peuples du Gabon antique, du culte des ancêtres qui était censé assurer le lien entre les membres encore vivants de la famille et du clan et ceux qui étaient déjà morts, manifestant ainsi leur unité et leur solidarité à travers les siècles »81.

Ce sont finalement eux qui régulaient l'existence sociale des vivants parce que rien ne pouvait se faire sans les consulter, étant donné que « les peuples du Gabon antique étaient persuadés que tous ceux qui étaient morts continuaient à côtoyer les vivants et à influencer leur destin »82.

2. Qui en est le gardien et le prêtre ?

Comme nous venons de le voir, le culte des ancêtres est « simplement une pratique rituelle -tout comme " la flamme du souvenir"- consistant en un "culte" privé, familial, rendu aux manes des ancetres, afin d'obtenir, à la fois leur bienveillance et leur protection et d'honorer leur mémoire ».83 Et puisqu'il se pratique strictement dans le cadre familial, l'honneur revient donc au chef de famille, en tant que chef du clan, du lignage ou chef de la maison, d'en assurer la garde et d'en etre le prêtre du culte. A cet effet, il « en donne connaissance seulement à l'un de ses garçons lui transmettant ainsi la charge et le pouvoir de perpétuer ce culte dans la famille »84.

C'est donc un culte familial qui se transmet de génération en génération, de père en fils car par exemple, « quand un chef de famille fang choisit un de ses garçons pour lui donner connaissance du Byéri, il s'agit d'un jeune homme de 25 à 30 ans, environ, marié, avec des enfants, afin que la perpétuation du culte puisse être assurée, et qu'il juge digne de garder les reliques de famille et d'en transmettre le

81 Nicolas METEGUE N'NAH, Histoire du Gabon. Des origines à l'aube du XXIe siècle, Paris, l'Harmattan, (coll. « Études africaines »), 2006, p.47.

82 Ibid., p.47.

83André RAPONDA-WALKER et Roger SILLANS, Rites et croyances des peuples du Gabon. Essai sur les pratiques religieuses d'autrefois et d'aujourd'hui, Libreville, éd. Raponda-Walker, (coll. « Hommes ,et ,société »), 2005, p.147.

84 Ibid., p.147.

culte aux descendants >>.85 Plus important encore, c'est que « chaque jeune homme n'a le droit de voir que les cranes de ses propres ancêtres. Il n'est jamais permis de lui montrer ceux des autres familles (<) car c'est de cette façon que Byéri garde son culte familial et individuel >>86. Toute chose qui nous amène à penser que les reliques des ancêtres ; sous la forme d'ossements et en particulier sous la forme des crânes, « sont la réplique exacte du culte des saints dans la religion catholique. Ces cultes sont d'autant plus parlants, si l'on peut dire, qu'ils établissent réellement, par l'intermédiaire de phénomènes médiatisés par les transes, le contact avec les défunts. Cette communication avec les défunts est souvent établie dans un cadre thérapeutique, soit pour faire la guérison, soit pour réparer les jeteurs de mauvais sorts et conjurer ainsi, dans son sens littéral, le mauvais sort >>.87

Par ailleurs, notons que la mise en ancêtre d'un défunt (parfois d'une défunte dans la mesure où elle fut à l'origine du clan) qui se serait distingué par une vie exemplaire et « extraordinaire >>, ne nécessitait pas que l'on aille profaner sa sépulture afin de « dépiécer >> le cadavre de ses parties. Il pouvait arriver que la demande de mise en ancêtre du défunt se fasse quelques jours par lui-même avant son décès et se faisait devant un nombre restreint de personnes ; généralement des initiés. C'est la raison pour laquelle, « avant l'enterrement du défunt, on lui ôtait la tête très souvent et quelques autres parties du corps (les gros os). Le crâne et les autres os constituaient alors le patrimoine jalousement gardé par les héritiers du disparu >>.88 De même, « quand meurt le chef de famille, son fils aîné, après maintes cérémonies *<+ détache soigneusement le crane du mort, et le place ensuite dans la

85 André RAPONDA WALKER et Roger SILLANS, Rites et croyances des peuples du Gabon. Essai sur les pratiques religieuses d'autrefois et d'aujourd'hui, Libreville, éd. Raponda-Walker, (coll. « Hommes et société »), 2005, p.147.

86 Ibid., p. 147.

87 Raymond MAYER, Histoire de la famille gabonaise, 2ème éd. revue et augmentée, Libreville, Éditions du LUTO, 2002, p.49.

88 Jonas OSSOMBEY, Société Kélè du Gabon précolonial : Milieu de vie, sociétés initiatiques et pouvoir politique. Des origines à 1910, Mémoire de Maîtrise en Histoire et Archéologie, Libreville, UOB/FLSH, sept.2005, p.70.

boîte d'écorce où, barbouillé de rouge, il va rejoindre les aïeux et attendre son successeur ».89

L'entretien du culte des ancetres permet ainsi à celui qui officie la cérémonie, en l'occurrence le chef ou le roi, d'asseoir son autorité et son pouvoir. En ce sens qu'il exerce la domination symbolique au sens bourdieusien, dans le double mouvement de la reconnaissance (dans l'adhésion du dominé à l'ordre dominant qui lui parait légitime, « normal », « naturel ») et de la méconnaissance (dans l'ignorance qu'il s'agit d'une domination arbitraire, « non nécessaire », « non naturelle »). Les fonctions du chef de clan sont de protéger ceux qu'il gouverne, en dehors de l'entretien du culte des ancêtres. « Cette protection s'exerce d'abord d'une manière matérielle : si le chef possède des richesses, et reçoit un pourcentage sur le commerce qui se fait sur son territoire, il se doit de les redistribuer aux membres de son clan ».90 Puis, par le culte des ancetres qu'il a la charge de présider, il protège moralement les siens ; car il peut devenir juge pour toutes les affaires criminelles qui ont lieu à l'intérieur du clan ; et pouvant se faire assister de l'oganga, ministre du culte des esprits et guérisseur. Selon un interlocuteur :

Énoncé n°2 :

Pour moi, le culte des ancêtres est le fondement des profanations des tombes car les restes humains étaient vénérés pour de la protection, l'argent, la puissance. Pour moi, il ne fait aucun doute que c'est la cause de ce que nous constatons aujourd'hui. Or si les gens priaient Dieu au lieu des ancêtres, tu vois qu'il ne devait pas avoir ces actes de fétichisme et d'occultisme »91.

Pour tout dire, « le chef de clan ou de lignage est le pont de jonction entre le clan (ou le lignage) actuel, constitué par les vivants, et le clan (ou lignage) idéalisé,

89 Annie MERLET, Le pays de trois estuaires (1471-1900). Quatre siècles de relations extérieures dans les trois estuaires du Muni, de la Mondah et du Gabon, Libreville, CCF St Exupéry/Sépia, (coll. « Découvertes du Gabon »), 1990, p.283.

90François GAULME, Le pays de Cama. Un ancien Etat côtier du Gabon et ses origines. Préface de Jean PING, Paris, Karthala, 1981, p.215.

91 Propos de monsieur M.G.B, chrétien catholique, 46 ans, cadre dans une entreprise privée. La tombe de son oncle a été profanée à Mindoubé. Entretien réalisé le 1er novembre 2007 au cimetière de Mindoubé. Il a demandé l'anonymat. D'où nous mentionnant ses initiales.

porteur des valeurs ultimes, symbolisé par la totalité des ancêtres aux vivants, celle des vivants aux ancêtres ».92

Section 2 : Les reliques comme symbole du pouvoir

L'univers socioculturel et politique au Gabon est un univers de forces, de puissances. Et il peut arriver que ces forces ou puissances puissent se révéler, selon les cas, antisociales. Et pour réussir à les maîtriser, les populations utilisaient les reliques considérées comme symbole d'autorité et de pouvoir. Car « en suivant AGAMBEN, les corps vivants aussi bien que morts, possèdent ou peuvent posséder, au-delà de leur valeur biologique et biopolitique (c'est-à-dire le biologique en tant qu'il est soumis à la régulation et à la surveillance de l'État), une valeur sacrée »93.

1. Les reliques comme « objets-fétiches »

Les reliques sont dépositaires du Mana pour parler comme DURKHEIM ou MAUSS, du charisme chez WEBER, de l'évus, de l'inyèmba ou du dikundu dans le sens local gabonais, et apparaissent comme des << objets-fétiches >> (c'est-à-dire des intermédiaires qui permettent de parler, de communiquer avec les ancêtres). En fait, pour BERNAULT, les parties du corps sont donc sacrées signifierait que << le corps humain est perçu comme dépositaire d'un pouvoir et d'une valeur dépassant sa nature physique, mesurable et dégradable »94.

Le fétiche c'est aussi cet objet considéré comme sacré (le talisman, un crane humain ou des ossements humains ou animaux, une statuette, etc.) qui a la capacité magique de répondre favorablement aux sollicitudes de son propriétaire, à la suite de prières, d'offrandes voire des sacrifices. Ces cultes reliquaires sont prédominants dans les sociétés symboliques lignagères locales et permettent d'attester d'une relation vraie unissant les populations autochtones à leur sacré, à leurs ancêtres. C'est

92 Georges BALANDIER, Anthropologie politique, Paris, Puf /Quadrige, 1999, p.118.

93 Florence BERNAULT, « Il y a quelque chose de pourri dans le post-empire », p.3, à paraître dans Cahiers d'études africaines en 2010.

94 Ibid., p.1.

ce que BERNAULT nomme << la religion de l'os »95. Pour nous, nous parlerons de << pièces détachées », mieux, << d'or blanc ».

Selon Albert ALEWINA-CHAVIHOT, l'adoration des reliques en tant qu'objets-fétiches, conduit au fétichisme qu'il entrevoit comme « un dialogue invocatoire à l'adresse des esprits bienfaiteurs qu'ils matérialisent »96.Le fétichisme serait donc la vénération des objets-fétiches telles les reliques humaines. Ces restes humains (organes génitaux, le foie, le coeur, la langue, le crane, les ossements humains, etc.) sont supposés être les réceptacles de l'énergie vitale d'un individu. De même, les reliques sont << des objets auxquels on attribue une vertu bénéfique ou maléfique »97.

Toujours est-il que les reliques envisagées comme objets-fétiches mettent en avant un point important dans l'univers socioculturel et politique au Gabon ; influencé et géré par des forces et des génies de tout genre : le pouvoir des corps ou des parties du corps humain. Par ailleurs, cette réalité des pouvoirs attribuée aux reliques humaines rejoint l'idée biblique selon laquelle « notre corps est le temple du Saint Esprit que vous avez reçu de Dieu »98. Pour résumer, les reliques comme symbole d'autorité et de pouvoir traduiraient déjà les rapports de force entre les populations autochtones elles-mêmes et au sein des sociétés symboliques lignagères également. Car c'est celui qui détenait le plus de reliques, donc de fétiches, qui pouvait s'assurer d'être un « grand », un homme puissant, adulé et respecté. Cela montre aussi que le soubassement du pouvoir et de l'autorité en cette période fût l'« or blanc » ou les fétiches.

2. Le crâne comme élément principal du pouvoir

Le principal élément des reliques dans le culte des ancêtres soit le crâne ; en tant qu'objet du pouvoir. On notera en rappel que le Byéri, exemple retenu pour

95 Florence BERNAULT, « Il y a quelque chose de pourri dans le post-empire », p.7, à paraître dans Cahiers d'études africaines en 2010.

96 Albert ALEWINA-CHAVIHOT, Les Adyumba du Gabon. De la petite Valise de Nènè. Préface de Jean-Avéno DAVIN, Libreville, Éditions Raponda-Walker, 1999, p.140.

97 André RAPONDA WALKER et Roger SILLANS, op.cit., p.262.

98 I corinthiens 6 verset 19.

notre étude, est la forme la plus caractéristique du culte des ancêtres ; particulièrement développé dans les tribus Fang. << Le prêtre en était l'ancêtre vivant, le père, ésa, avec une hiérarchie de fait correspondant aux différents niveaux de la structure sociale et clanique, hiérarchie à caractère plus religieux que politique, l'autorité qui en découlait étant constitué par les crânes des ancêtres masculins, gardés par le père, l'aîné, dans le panier à cranes, évora biéri (éwolé biéti), sorte d'arche que le groupe familial transportait avec lui au cours des migrations. L'évora biéri était une boîte cylindrique en écorce de ficus, ornée de perles et d'emblèmes claniques (mindem), dont le couvercle portait la statue du premier ancêtre ».99

Le crâne est un objet de pouvoir, une pièce maîtresse du culte des ancêtres en ce sens que << quand un nouveau village était créé par un cadet, le crâne du fondateur était le premier à prendre place dans l'arche, le village d'où il était parti conservant ceux des précédents ancêtres de la lignée. On conçoit dès lors que le gardien des crânes de la lignée ait eu une certaine autorité, déléguée par les ancêtres de rang supérieur ».100

Plus important encore c'est le fait que « les crânes étaient, en effet le siège ou le réceptacle de la capacité d'action de l'individu (rappelons : bo=faire, boo= cerveau), et leur utilisation magique n'était pas restreinte aux seuls cranes d'ancêtres : on conservait également les cranes d'ennemis tués à la guerre ou sacrifiés dans les cérémonies anthropophagiques qui la précédaient ou la suivaient, ou bien des crânes volés à des voisins, de même qu'on utilisait pour les rites de chasses des cranes d'animaux de l'espèce qu'on désirait chasser. Il semble, toutefois, qu'une distinction ait été faite entre les crânes familiaux et crânes étrangers, les premiers seuls ayant place dans l'éwolé biéti et prenant part aux rites familiaux. On augmentait la force des crânes en les aspergeant du sang des sacrifices ».101

99 Pierre ALEXANDRE et Jacques BINET, Le groupe pahouin (Fang-Boulou-Béti), Paris, l'Harmattan, 2005, p.110.

100 Ibid., p.110.

101 Ibid., p.111.

Dans la lutte du pouvoir (politique en l'occurrence) entre les chefs de clans et des villages, il apparaît clair que les crânes humains detenus par ces « grands hommes »102 structurent les rapports sociaux voire les rapports sociaux de force et suscitent les interpretations magico-religieuses de la longevite des chefs, leurs façons de gerer les affaires quotidiennes incluant leurs prises de decisions. Le crâne (surtout celui de son ancetre ou d'un grand guerrier, d'un chef de village, etc.) est, comme nous l'avons dit, un puissant intermédiaire permettant à son détenteur d'entrer en contact avec ses ancêtres. Il est donc « charge » de puissances (benefique ou malefique) et prêt à servir son proprietaire, pourvu que ce dernier lui offrait des sacrifices et des cultes en hommage « dans le but d'accéder à un avantage, politique en l'espèce, et de protéger et de conserver cet avantage aussi longtemps que possible »103.

Ce qui expliquera la persistance des profanations des tombes dans les cimetières de Libreville à l'orée des élections ou des conseils des ministres et pour seul et unique but du recyclage des morts ; c'est-à-dire des « pièces detachees » ou de « l'or blanc ». D'où, « de jour comme de nuit, les cimetières sont visites. Les ossements humains foisonnent. Et (<) sont devenus des barres d'or »104. Pour tout dire « l'or blanc », c'est-à-dire les « pièces detachees », a encore un avenir au Gabon.

102 Marc-Éric GRUÉNAIS, Florent MOUANDA MBAMBI, Joseph TONDA, « Messies, fétiches et luttes de pouvoirs entre les "grands hommes" du Congo démocratique », p.165, in Cahiers d'études africaines, 1995, volume 35, numéro 137, pp.163-193.

103 Comi TOULABOR, « Sacrifices humains et politique : quelques exemples contemporains en Afrique », p.208, in P.KONINGS, W. van BINSBERGEN et G.HESSELINGS (dirs.), Trajectoires de libération en Afrique contemporaine, Paris, Karthala ; Leiden, ASC, 2000, 295 p.

104

Joseph TONDA, « Fétichisme politique, fétichisme de la marchandise et criminalité électorale au Gabon (Note sur l'imaginaire politique contemporain en Afrique Centrale) », p.4, in Voter en Afrique : différenciations et comparaisons ; colloque organisé par l'AFSP, Centre d'Étude d'Afrique Noire-Institut d'Études politiques de Bordeaux, 7-8 mars 2002.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery