WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation du niveau d'éducation thérapeutique des personnes agées après dispensation des médicaments au CHUB

( Télécharger le fichier original )
par Gilbert RWANGARINDA
Université nationale du Rwanda - B.Pharm 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

LISTES DES FIGURES

Figure 1:Répartition des patients selon l'âge 17

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AINS : Anti-inflammatoire non stéroïdien

ASCP: American Society of Consultant Pharmacist

ASHP: American Society of Health -System Pharmacist

CHUB: Centre Hospitalier Universitaire

CHUB : Centre Hospitalier Universitaire de Butare

PSF-CI : Pharmacien sans frontières -Comité international

OMS : Organisation mondiale de la santé

INRUD: International network for rational use of drug

UNR : Université Nationale du Rwanda

Am J Hosp Pharm: American Journal of Hospital Pharmacist

ANAES : Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (France)

INTRODUCTION GENERALE

Motivation

Le conseil et l'éducation des patients sont une réalité en milieu hospitalier depuis de nombreuses années dans les pays anglosaxons (Charters et al, 1985 ; Juste, 2003) ainsi que dans différents établissements français (Juste, 2003). Dans l'optique de briser la relation qualifiée de «paternaliste» entre le patient et personnels soignants (Llorca, 2006), tout patient bénéficiant d'une thérapeutique médicamenteuse doit recevoir une information. Par conséquent, un médicament sans informations ou accompagné d'informations erronées et/ou incomplètes peut être inefficace ou dangereux. C'est pourquoi il faut considérer l'information comme une composante fondamentale et permanente du médicament.

Cette information est décrite dans la loi relative au droit des malades et à la qualité du système de santé pour certains pays. Notamment en France, le code de la santé publique, le code de déontologie médicale, la charte du patient hospitalisé, l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES), précisent en des termes voisins ce que doit être l'information du patient. Celle-ci concerne à la fois l'état de santé du patient et les traitements proposés. Elle doit être loyale, claire et appropriée, « afin que le patient puisse participer pleinement, notamment aux choix thérapeutiques qui le concernent et à leur mise en oeuvre quotidienne » (Patris-Vandesteene et al. 2002). Les patients doivent disposer d'une information sur les médicaments qu'ils prennent. Ceci est important pour encourager le patient à observer le traitement et pour qu'il en retire un bénéfice maximum.

L'éducation thérapeutique est une activité partagée entre les prescripteurs, l'équipe soignante et le pharmacien. Elle est adaptée à la situation propre à chaque patient (pathologie, niveau de compréhension, culture, habitudes de vie,...). Elles sont conduites dans un climat de confiance et formulées de façon compréhensible, claire et précise (Deccache et al., 2000).

La réduction des capacités physiques et intellectuelles, accompagnant souvent le vieillissement, peut entraîner une mauvaise observance du traitement par oubli ou confusion chez les personnes âgées. Dans une enquête menée sur 300 patients hospitalisés, on a noté une observance parfaite de 56% (Jeandel et al., 1991). L'avancée en âge s'accompagne d'une augmentation de la prévalence de certaines maladies chroniques cardiovasculaires (hypertension, maladies ischémiques, insuffisance cardiaque, fibrillation auriculaire), neurologiques, ostéoarticulaires (arthrose, ostéoporose), respiratoires (insuffisance respiratoire chronique) ou oculaires sans oublier, bien sûr, les différents types de cancer, les pathologies du rein (insuffisance rénale chronique) et le diabète du type II(Acad. nat. Pharm. / Rapport / Personnes âgées & Médicaments, 2005) . D'où les personnes âgées sont fréquemment hospitalisées et partant le recours à plusieurs médicaments spécifiques, c'est-à-dire à une polythérapie ou, plus exactement, à une polymédication (Eliopoulos ,1993 ;Shabbir et al.,1999). Cette polymédication implique plusieurs médicaments à prendre en plusieurs prises à différents moments de la journée (Grahame-Smith et al, 1992). Selon les résultants de l'étude menée au niveau des centres de santé de MUHIMA, on constate que les personnes âgées consomment en moyenne 3,09 médicaments (Sekamana, 2005).

Il a été observé que les événements indésirables médicamenteux sont deux fois plus fréquents en moyenne après 65 ans et que 10% à 20% d'entre eux conduisent à une hospitalisation. Pourtant près de deux tiers peuvent être évités (Grahame-Smith, 1992) Cette connaissance dépend, on l'a vu du niveau cognitif de la personne âgée, mais aussi des relations avec les professionnels de santé (Denham et al, 1998).

En Afrique, la situation est plus compliquée du fait de l'existence d'un faible nombre de prescripteurs et de pharmaciens, d'une longue file que doivent effectuer les patients lors de la prescription et la dispensation des médicaments. De plus, certains auteurs placent en amont, la qualité médiocre prodiguée aux malades par un personnel paramédical jouant le rôle de prescripteur ou dispensateur alors qu'il n'a pas été formé pour cela (Abdelkader et al, 2004).

En ce qui concerne notre pays, quelques études ont été faites en milieu hospitalier sur les attentes des patients en milieu hospitalier (Ndayisaba, 2003 ; Ntigulirwa, 2003) ont montré une insuffisance d'information sur le diagnostic et le traitement de la part des patient.

Pourtant, peu ou presque pas de données scientifiques sur le niveau d'informations données aux personnes âgées en milieu hospitalier sont disponibles au Rwanda. Inspiré par ces études et d'autres faites dans d'autres pays en milieu hospitalier (Patris-Vandesteen et al. 2002), nous avons voulu mener une étude sur les conseils et les informations accompagnant un traitement médicamenteux chez les personnes âgées hospitalisées. Comme ces dernières sont en permanence en contact avec les équipes soignantes, on peut penser qu'ils ont davantage d'opportunité de recevoir les informations utiles à leur traitement : posologie, modalité d'administration, et les effets potentiels.

Objectif général

Évaluer le niveau d'information des personnes âgées quant aux caractéristiques et aux risques de leur traitement médicamenteux en milieu hospitalier.

Objectifs spécifiques

· Décrire la typologie des pathologies des personnes âgées hospitalisées ;

· Évaluer la nature et l'étendue du champ couvert par l'offre d'informations et celui couvert par les besoins d'information sur leur traitement médicamenteux ;

· Relever les classes thérapeutiques pour lesquelles l'information est insuffisante ;

· Evaluer l'origine de l'information que disposent les personnes âgées hospitalisées ;

· Déterminer l'influence des facteurs sociodémographiques et médicaux sur la connaissance du traitement médicamenteux;

· Rechercher d'éventuelles associations entre le niveau d'information et certaines caractéristiques et attitudes du patient.

Population cible

Pour atteindre ces objectifs, notre approche a été de requérir les informations auprès des personnes âgées hospitalisées au service de médecine interne et de chirurgie au Centre Hospitalier Universitaire de Butare (CHUB). Une revue de la littérature nous a permis de confronter les données de la littérature à celle de la présente étude pour évaluer la qualité de l'information que possède la personne âgée sur son traitement afin de proposer des stratégies de l'améliorer.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus