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L'analyse des pratiques professionnelles: un moyen de "faire équipe"?

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par Emilie Stella-Lyonnet
Institue de Formation des Cadres de Santé Marseille - Cadre de Santé 2007
  

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Annexe II

Entretien de Marguerite

En gras : questions et relances de l'entreteneur

En clair : réponses de Marguerite.

EN MAJUSCULE : élément perturbateur malgré le fait que l'entretien se déroule dans un bureau porte fermée.

Entretien de Marguerite, IDE.

Durée : 38 minutes

1 D'après vous, quels sont les apports du dispositif d'intervention pour

2 l'équipe ?

3 Euh...Donc déjà de pouvoir se questionner et de se retrouver en équipe et de

4 pouvoir se questionner ensemble avec un tiers extérieur qui nous aide à réfléchir sur

5 les problèmes qu'on peut rencontrer au niveau de l'équipe ou au niveau des

6 patients !, Donc ça c'est bien d'avoir un tiers parce que on le fait entre nous déjà

7 mais c'est bien d'avoir une personne neutre qui puisse nous aiguiller, nous faire

8 cheminer dans nos réflexions...surtout ça et euh... et en fait j'ai toujours travaillé

9 avec une supervision depuis l'école d'infirmière donc j'imagine pas travailler

10 sans...Je pense que dans tous les services, y a besoin de toujours se remettre en

11 question, de savoir où on va, d'éviter de faire euh d'aller dans la mauvaise direction,

12 donc toujours se requestionner et de ne pas s'enfoncer dans les problèmes et les

13 non-dits entre nous ou avec les patients ou de pas être d'accord sur les prises en

14 charge, je pense que c'est de toutes manières obligatoire pour nous. Enfin pour moi

15 personnellement, je pourrai pas travailler sans.

16 J'ai connu la supervision quand j'ai travaillé en intra, je l'ai connue aux urgences

17 psychiatriques quand j'ai travaillé aux urgences et ici et pendant l'école d'infirmière,

18 pendant les trois ans : on avait une supervision après chaque mois de stage.

19 Vous pourriez revenir sur l'équipe et les non-dits ?

20 Ca nous aide à poser ..., à poser les problèmes, à poser les...les difficultés qu'on

21 rencontre avec un patient...euh...poser les différences d'opinions aussi, même si on

22 arrive ici à le faire euh...en équipe, y a eu d'autres services où je suis passée avant

23 où c'était plus difficile et du coup le tiers ça aidait plus à faire verbaliser chacun. Il a

24 un rôle de distribution de la parole et de réflexion et euh ... il nous donne des pistes

25 pour élaborer un p'tit peu..., pour pas rester à un niveau...enfin, comment dire ?

26 enfin, rester sur ses positions en fait, ne pas essayer de voir les positions de chacun

27 donc il aide à faire circuler cette réflexion et cette parole. (silence)

28 Vous voulez dire qu'il aide à être mieux écouter ? que c'est plus facile qu'en

29 dehors des séances ?

30 Ici, non, on est autant écouté pendant les séances qu'en dehors, peut-être parce

31 qu'on est une petite équipe et que du coup on parle assez régulièrement dans la

32 journée mais c'est vrai que dans d'autres services où on était une plus grosse

33 équipe, et puis j'avais moins d'années de diplôme aussi, peut-être que ça me

34 permettait de...de pouvoir m'exprimer plus pendant les supervisions ; justement

35 parce qu'on a chacun le superviseur qui nous donne la parole...tandis que dans les

36 grosses équipes, ben des fois il y en a qui la prenne plus, d'autres qui la prenne

37 moins. Par contre ici, non pas du tout...enfin ici ça circule bien donc euh...sûrement

38 à cause du nombre...aussi la personnalité des gens, moi je pense que c'est un tout.

39 Le nombre il joue mais là où j'ai rencontré le plus de difficultés, c'était en intra, alors

40 qu'aux urgences il y avait moins de difficultés mais on était quand même beaucoup,

41 simplement y a aussi les personnes...

42 Vous dites beaucoup « ici », vous y êtes bien ?

43 Oui ! on est pas tous pareil, heureusement mais on a des valeurs communes. Mais

44 par contre, on est pas tous pareil. On a chacun un vécu, nos personnalités donc bon,

45 heureusement, on est toutes différentes pour pouvoir travailler avec les différents

46 points de vue. Non, par contre, au sein de la supervision, on arrive à bien parler de

47 nos différents points de vue parce que des fois on est pas du tout d'accord euh...sur

48 un patient ou sur une question du quotidien voilà. On est pas toutes pareilles.

49 (silence) Ce qui est dommage, c'est que les médecins viennent pas, ça m'aurait

50 jamais dérangé, j'aurai préféré même qu'ils y participent mais je sais pas pourquoi ça

51 se fait pas en fait. Peut-être que c'est pas parler, peut-être qu'ils veulent pas, peut-

52 être que y a des réticences aussi de notre côté mais je pense que ce serait important

53 de pouvoir tous y participer ensemble. Enfin ça me dérangerait pas du tout, ça

54 permettrait d'avoir d'autres points de vue, d'avoir un point de vue médical, de pouvoir

55 parler de..de patients de manière plus approfondie parce que ils font de moins en

56 moins de réunions cliniques. Il faut pas que ça devienne une réunion clinique mais

57 peut-être partager plus de choses et ici c'est vrai que les médecins on les voit très

58 rarement donc euh...peut-être que ça aiderait à beaucoup mieux se connaître, mieux

59 communiquer entre nous euh...et puis pour le patient y aurait une meilleure prise en

60 charge...Après y faut que tout le monde soit d'accord...

61 Mais bon, ils respectent que ce soit un temps pour les équipes et puis je pense qu'ils

62 se sont jamais posé la question... (grand silence)

63 La supervision, elle influe sur votre positionnement ou celui de vos collègues ?

64 Y a peut-être des gens qui arrivent mieux à parler que d'autres mais bon ça...ça

65 simplifie en fait, c'est plus facile de parler en supervision qu'en équipe sans le tiers

66 en fait. Enfin, moi ça m'aide parce que c'est vrai que je suis...des fois j'ai du mal

67 à...à exprimer mes opinions parce que je suis dans une équipe où elles sont plus

68 anciennes que moi, on a pas forcément le même diplôme...euh...elles ont plus

69 d'expérience...enfin souvent je me mets plus en retrait tandis qu'à la

70 supervision...ben ça m'aide un peu à être moins en retrait justement...même si au

71 quotidien elles m'écoutent mais c'est plus moi qui m'efface en fait...

72 Donc il y a une différence entre les séances de supervision et le quotidien ?

73 Ben maintenant moins. Au départ oui mais depuis qu'il y a la supervision ici...ben du

74 coup ça m'a aidé dans le quotidien à prendre plus la pa.., à prendre plus de

75 place...enfin, plus la parole, plus affirmer mes opinions...J'ai ma place...(silence)

76 Votre place...vos rôles ?

77 Ben ici on travaille au niveau de référence, donc on est deux référentes d'un patient.

78 Donc c'est vrai qu'on s'occupe de tous les patients mais principalement les patients

79 qu'on a en référence, donc ça on le respecte de toutes manières...Même si en

80 supervision on parle d'un patient même si on est pas référent on a le droit de donner

81 notre avis...de...etc...heureusement ! Mais on respecte le travail de l'autre et ça

82 nous aide la supervision...même si avant la supervision y avait hein ! Ca a peut-être

83 augmenté mais ça y était...En tous cas, tout le monde y va volontiers...

84 Ces années de supervision, vous avez l'impression qu'elles vous ont permis

85 de développer des connaissances, des capacités ou des compétences

86 nouvelles ?

87 Déjà ça aide à travailler aussi sur soi parce que je pense que quand on...on est tout

88 seul face à la maladie (et notamment mentale)...on a aussi besoin d'en parler et

89 même si on en parle en équipe ben...ça aide comme je vous disais tout à l'heure

90 d'avoir un tiers...ça m'a apporté des compétences plus cliniques parce que en

91 supervision on parle...clinique et que ben.. en réunion avec les médecins...ça y en a

92 de moins en moins...on parle des problèmes du quotidien et la clinique bon on la

93 passe un peu à l'as donc c'est vrai que ça a aidé sur ce plan là...et euh...ben

94 pendant les études d'infirmières ça a aidé à...à appréhender les difficultés après en

95 intra ben...ça a été une manière là, de m'intégrer plus facilement dans l'équipe,

96 après ben quand j'étais aux urgences ben on vivait tellement des situations difficiles

97 que de toutes manières on avait besoin d'en parler entre nous et avec un tiers qui

98 nous renvoyait des choses positives ou négatives mais.. ;des choses aussi à

99 travailler personnellement...enfin il nous renvoyait bon ben personnellement il

100 faudrait travailler sur ça mais là on peut pas le faire en supervision et...telle situation

101 t'a renvoyé tel truc donc peut-être travailler sur ça donc ça aide aussi au niveau

102 personnel, au niveau de l'équipe et au niveau aussi de l'encadrement des élèves

103 parce que, parce qu'on comprend mieux les choses et euh...et on arrive mieux à

104 s'apercevoir des difficultés qu'ils peuvent avoir aussi. Plutôt que d'être dans sa bulle

105 et de faire son travail et ben... et de pas aller plus loin...(silence)

106 Qu'est-ce-que vous voulez dire par « être dans sa bulle » ?

107 Ben...ça permet d'aller vers l'autre, voilà, aller vers l'autre et que l'autre vienne vers

108 nous aussi. Moi j'ai connu des collègues qui voulaient absolument pas aller en

109 supervision parce que elles voulaient pas livrer leurs sentiments et elles avaient pas

110 envie d'écouter non plus ceux des autres...

111 Et qu'est-ce-que vous en pensez ?

112 Je respecte aussi parce que bon on est tous différents donc euh...je peux

113 comprendre qu'y ait des gens qui aient plus de mal à...à verbaliser leurs émotions,

114 leurs affects, ce qu'ils ressentent...Voilà peut-être par peur d'être jugé...ou...faut

115 aussi qu'y ait une confiance énorme dans l'équipe pour pouvoir avoir une supervision

116 parce que...voilà...moi les fois où j'ai rencontré ça c'est...c'est ben, des collègues

117 qui bon peut-être en voyaient pas la nécessité, qui aussi avaient des difficultés avec

118 d'autres collègues donc ça a créé des tensions dans l'équipe et euh...voilà, c'était

119 pas parlé et la supervision n'était pas faite pour ça donc euh...Mais je pense que si

120 elles avaient franchi le pas ça aurait pu réduire ces tensions...Je pense que ça aurait

121 crevé l'abcès et qu'après...peut-être que les personnes auraient changé de services

122 ou se seraient comportées différemment mais en tous cas y aurait eu quelque chose

123 de positif parce que...ça peut se sentir...Les patients ils le sentent hein quand y a

124 des personnes qui sont pas sur la même longueur d'ondes et bon...ils en jouent pas

125 mal les patients ça aussi...Mais bon je pense que ça aurait été positif mais

126 après...chaque personne choisi d'y aller ou pas. Ici par contre, on se bat pour qu'on

127 l'ait toujours surtout parce que y en a moins que avant que j'arrive déjà. Moi quand

128 j'ai postulé ici, c'est moi qui ai demandé quand j'ai postulé, j'ai demandé à mes futurs

129 collègues « est-ce-qu'il y a une supervision ou pas ? » mais sinon...

130 Vous ne vous en passeriez plus ?

131 Non ! je m'en passerai plus non, sinon je verrai quelqu'un à l'extérieur une fois par

132 semaine pour pouvoir travailler mais c'est vrai que c'est pas la même chose bon ! On

133 travaille plus sur soi et ses réactions mais on peut pas travailler avec et sur celles

134 des autres. La supervision, c'est bien parce que c'est le groupe et que ici le groupe

135 c'est très important ! 9a a des effets sur le personnel et sur le collectif. Le collectif en

136 tant que soignant mais sur le collectif des patients aussi je crois. Je pense que si on

137 a pas les mêmes visions...bon ben quand on a fait une séance de supervision on a

138 d'autres points de vue sur le patient...on pense d'autres choses...C'est bien aussi

139 pour le patient, c'est positif...on a le point de vue de chacun, on....c'est mieux quoi...

140 On a parlé de vous... de vos compétences. Est-ce-que vous pourriez me dire ce

141 qu'il en est au niveau de l'équipe ?

142 Ben déjà, on se connait mieux ! on se connait mieux les unes les autres don

143 euh...chacune apporte des compétences aux autres et on en crée de nouvelles

144 justement en discutant sur les cas des patients, sur nos problèmes

145 respectifs...etc...Voilà, donc c'est que du positif...Enfin, je pense que c'est que du

146 positif de mieux se connaître, personnellement de mieux connaître l'autre, de mieux

147 connaître ses réactions...Du coup, c'est que positif pour les patients...Ca...ça

148 accentue la cohésion d'équipe en fait....En fait, c'est parce que la parole elle

149 circule...elle circule déjà mais c'est un plus, donc elle circule encore mieux...Du

150 coup, on...on va plus se rapprocher, on va avoir une cohésion plus importante et du

151 coup, du coup le patient il est vraiment au centre de ça et les autres petits problèmes

152 on oublie. Du coup, c'est vraiment le patient qui va passer en premier...ça permet de

153 se recentrer sur l'important...et oublier les petits détails et les petits détails on les

154 règle et après on peut se concentrer sur le patient.

155 QUELQU'UN FRAPPE A LA PORTE. L'ENTRETIEN EST SUSPENDU QUELQUES

156 SECONDES...

157 On parlait donc de cohésion...

158 Ah, oui ! Ben donc, il y en avait déjà mais ça a aidé à...à encore plus de cohésion

159 mais à part ça je me rappelle plus ce que je disais !

160 Est-ce-que vous pouvez me parler de votre mode de fonctionnement dans

161 l'équipe ?

162 Ben...déjà on a pas les mêmes diplômes...les infirmières elles ont tels trucs, la

163 psychomotricienne elle a tel truc et les éducs spé, ils ont tels trucs...après on a des

164 trucs en commun psychomot, infirmières et éducatrices mais euh...tout est

165 déterminé à la base...on se marche pas trop dessus parce que c'est bien organisé

166 donc on se marche pas dessus...chacun sait ce qu'il a à faire donc euh.. .non,non,

167 on se marche pas dessus. Puis au niveau référence par exemple, c'est que les

168 infirmières qui sont référentes d'un patient, pas la psychomotricienne ni les éducs

169 spé, par contre au niveau des ateliers...y a des ateliers qu'on peut...ou c'est la

170 psychomotricienne ou que les éducs qui les font et nous on les fait pas du tout...y a

171 des ateliers où c'est que infirmier et y a des ateliers où ça peut être ou la psychomot

172 ou nous...

173 « Nous », c'est les infirmières, vous vous comprenez toujours ?

174 Ben... on parle « clinique », enfin, j'en reviens sur le fait qu'on parle plus clinique, on

175 a une trame commune au niveau clinique mais sinon après euh...(silence)

176 « Une trame commune au niveau clinique... ? »

177 Je sais pas enfin quand on prend des signes cliniques ou une pathologie, on

178 comprend tout de suite on a pas à demander à la personne « qu'est-ce-que tu

179 entends par là ? » ou « qu'est-ce-que tu entends par ci ? » ? On se comprend quoi

180 voilà, on a les mêmes definitions, à peu près...Après si c'est pas exactement on en

181 discute ensemble...quand on dit tel patient il est comme ça, voilà, en general on a

182 toutes compris...(grand silence...)

183 Si ça ne vous ennuie pas, je voudrais bien revenir un peu sur votre supervision

184 en intra...

185 Ben... la difference fondamentale, c'est que ici tout le monde est ok pour avoir une

186 supervision et qu'en plus on est une petite equipe, donc on est oblige d'être soudee,

187 sinon ça se ressent encore plus et euh...en intra où y a une enorme equipe, y a des

188 gens qui sont pas d'accord pour la supervision...qui croient que ça va être repete à

189 l'exterieur...y a des gens qui sont d'accord...on se voit pas tout le temps, y a un turn-

190 over assez important dans les equipes, y a des gens qu'on voit jamais tandis

191 qu'ici...on se voit tout le temps hein...5 jours sur 5 quasiment hein vu que on doit

192 être toujours cinq et que on est huit...ça laisse pas beaucoup de marge de

193 manoeuvre donc on a interêt à s'entendre avec nos differences parce que sinon ça

194 se ressentira encore plus...

195 Dernier point, je voudrais revenir sur les réunions cliniques et sur la différence

196 que vous y mettez avec la supervision...

197 Ben justement, vu que on a pas vraiment de reunions cliniques, la supervision des

198 fois elle devient clinique parce qu'on en a besoin mais en même temps la supervision

199 on y met un petit peu ce qu'on veut quand on veut...Quand on a besoin de quelque

200 chose, qu'il nous manque quelque chose, on va le chercher où on peut...Donc

201 ben...on le cherche plus en supervision..pour nous faire euh...pour nous faire

202 progresser sur les cas des patients, pour nous faire evoluer tandis que comme

203 normalement on a une reunion clinique tous les jeudis et que c'est tout sauf clinique

204 il faut bien aller la chercher quelque part donc euh...Oui... c'est tout sauf

205 clinique...c'est euh...on va parler d'autres problèmes de l'intra...on va passer très

206 vite sur les patients bon « il a tel traitement donc c'est bien, ça marche ! » mais après

207 ben la clinique, on l'oublie un petit peu...Donc on essaye de le travailler avec notre

208 psychologue mais on aimerait bien des fois le travailler avec le médecin parce que

209 ça pourrait nous aider mais comme elle est toujours overbookée, ben...on travaille

210 avec la psychologue et avec la dame qui nous fait la supervision...voilà. Et comme y

211 a pas de problèmes de fond dans l'équipe, on a pas besoin de parler des

212 discordances qu'on pourrait avoir entre nous, ou très peu de temps en temps...alors

213 on passe à autre chose, on passe à des problèmes plus cliniques. Je pense que si

214 on avait des soucis entre nous...peut-être que... en intra par exemple on parlait plus

215 des soucis dans l'équipe...de la place de chacun...mais moins des patients ! C'est

216 toujours différent en fait, on parle de ce dont on a besoin de parler... En intra c'était

217 pas pareil, à l'école aussi et voilà...c'est un outil qu'on s'approprie donc

218 euh...(silence)

219 Vous avez quelque chose à rajouter ?

220 Si on pouvait en avoir plus, ce serait bien ! (rires) 1 par semaine ! Non, j'en demande

221 trop là...Mais bon, là on va avoir une heure tous les deux mois donc ça fait un peu

222 chaud là...Alors qu'on avait une heure par mois... et avant que je sois là, c'était plus

223 encore ! C'est dommage...c'est pas remplaçable...il la faut cette personne qui fasse

224 pas partie de l'équipe, qui fasse pas partie de M...(l'établissement), qui soit

225 neutre...ouais....elle apporte un peu de renouveau, elle est pas dans les problèmes

226 de l'hôpital, elle s'en fout, elle passe outre, elle se centre vraiment sur nous, sur les

227 patients et quand on fait des réunions avec d'autres personnes mais qui font partie

228 de l'hôpital, y a toujours les problèmes de l'hôpital, des services.. qui viennent

229 parasiter tandis que là t a pas. Y a pas parce que justement elle est hors de

230 l'institution, donc elle est hors tous ces problèmes...Elle est là pour nous et après

231 pour les patients, mais l'institution elle s'en fout quoi (rires)...tant qu'elle est payée

232 (rires).

233 Merci beaucoup !!!

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera