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Corrélation genre et participation politique: une analyse des causes et impacts de l'invisibilité des femmes dans les institutions politiques de la RDC, avec un regard particulier sur Kindu dans la province du Maniema (1960-2011)

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par Kalonge GASTON
Université de Kindu - Diplôme d'études supérieures en sciences politiques et administratives 2011
  

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IV.4. les repères de la pérennisation au niveau des Organisations Féminines.

Des défis majeurs persistent en ce qui concerne la mise en oeuvre des dispositions législatives, mais aussi, la révision des dispositions discriminatoires qui persistent dans ces textes. Le CEDEF avait déjà souligné cet état de fait lors de son rapport conclusif de la Vingt-deuxième session du Comité (17 janvier- 4 février 2000). Le Comité s'était montré préoccupé du fait qu'en dépit de certains acquis législatifs, le Code de la famille, le Code pénal et le Code du travail continuent de contenir des dispositions discriminatoires.

Le Comité avait alors recommandé au Gouvernement de donner la priorité la plus élevée à l'adoption d'une législation visant à garantir l'égalité de jure et de facto des femmes, et d'en assurer l'application. Très peu de mesures ont jusqu'à présent été adoptées pour abolir les dispositions discriminatoires de l'ensemble de textes qui régissent la RDC et permettre l'application effective de ceux qui promeuvent la participation politique des femmes.

Pour ce faire, les organisations féminines ont mené certaines actions pour que change cet état de chose.

IV.5. Le plaidoyer pour la révision de la loi électorale.

Depuis la fin des élections de 2006, des femmes ou associations de femmes se sont réunies pour évaluer les élections mais plus encore pour stigmatiser le faible taux de femmes élues. Parmi les causes de cette faiblesse, l'on a souligné la loi électorale qui, en son article 13, a vidé de son sens l'article 14 de la Constitution promulguée le 18 février 2006.

L'article 13 de la loi électorale qui parle de la composition des listes stipule à l'alinéa 3 : « Chaque liste est établie en tenant compte, s'il échait, de la représentation paritaire homme-femme et de la promotion de la personne vivant avec handicap ». Et souligne à l'alinéa 4 : « Toutefois, la non réalisation de la parité homme-femme au cours des prochaines échéances électorales n'est pas un motif d'irrecevabilité d'une liste ».

Les analyses féministes et progressistes ont considéré l'article 13 comme une régression par rapport à l'avancée démocratique contenue dans l'article 14 de la Constitution. C'est aussi cet article 14 de la Constitution qui avait suscité beaucoup d'espoir, d'audace lorsqu'on a proposé les fameuses « listes bloquées et zébrées » que le législateur d'alors n'avait pas retenues.

Les femmes politiques ont fait un plaidoyer parlementaire et attendent la révision de la loi électorale en tenant compte de la parité homme-femme pour toutes les listes déposées par les partis politiques. En ce qui concerne la CENI, elles demandent aux partis politiques de désigner des femmes au bureau de la CENI et aux organes de décision de mettre fin à toute forme de violence faite à la femme au sein des partis politiques, etc.

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite