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Résolution de l'équation de Schrodinger linéaire et l'étude de l'équation non linéaire avec une non-linéarité compacte

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par Thiziri Chergui
Université Abderrahmane Mira, Béjaia - Master 2 en mathématiques 2012
  

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3.3 Stabilité orbitale des ondes stationnaires

Nous étudions dans cette section la stabilité des ondes stationnaires pour l'équation de Schrodinger non linéaire

ow

i + Aw + V(x)1w1P-1 w = 0, w = w(t,x) : I x RN --> R, N > 2 (NLS)

ot

Définition 3.3.1 On dit que w est une solution de (NLS) s'il existe T E (0, oo[ tel que
w E C ((0, T), H1 (RN, R.)) n C1 ((0, T), H-1 (RN, R.))

et

i

ow

ot + Aw + V (x)1w1P-1 w = 0 dans H-1 (RN ,R) , Vt E (0, T) Oit H-1 (RN, R) designe l'espace dual de H1 (RN, R.).

La solution est dite globale en temps ou simplement globale si on peut prendre T = oo. Sinon, elle est dite locale en temps ou simplement locale.

Une onde stationnaire est une solution de (NLS) de la forme cp (t, x) = eatu(x) avec A E R et u : RN --> R. Si la variable t E I représente le temps, le parametre A est interprété physiquement comme une fréquence.

Une telle fonction est solution de (NLS) si et seulement si u E H1 (RN, R) est une solution de l'équation de Schrodinger stationnaire

Au -- Au + V (x)1u1p-1 u = 0, u : RN --> R, N > 2 (EA)

qui a été étudiée dans les sections précédentes. Nous avons vu qu'il convient en effet de chercher des solutions de (EA) dans l'espace de Sobolev H1 (1[8N,118) et, sous des hypotheses sur p et V , nous avons montré l'existence d'états fondamentaux A de (EA), pour tout A > 0.

Définition 3.3.2 Soit uA une solution faible de (EA) . Une onde stationnaire de la forme cpA(t,x) = eiAtuA(x) est dite orbitalement stable dans H1 (RN,R), si pour tout E > 0, il existe 8 > 0 tel que, pour toute solution w : (0, oo) x RN --> R de (NLS) satisfaisant 11w (0, .) -- uA11H1(RN;R) < 8, on a

inf

oER

sup

t>0

11w (0, .) -- euAllip(RNR) < E

Remarque 3.3.1 Nous definissons l'orbite de w comme l'ensemble

O (w) = {ew : 0 ER} C H1 (1[8N, IR) , pour tout w E H1 (RN, 1)

Une onde stationnaire cp),, d'orbite O (u),) est stable si toute solution w (t, .) de (NLS) avec condition initiale w (0, .) proche de O (u),) reste proche de O (u),) pour tout t > 0.

3.3.1 Le probleme de Cauchy

Dans cette dernière partie nous discuterons le problème de Cauchy associé a (NLS) et établissons des conditions sous lesquelles ce problème admet des solutions locales ou globales. Nous définissons également les fonctionnelles appelées énergie et charge qui, sous des hypothèses appropriées, sont des constantes du mouvement pour (NLS).

Nous considérons le problème de Cauchy suivant

8

<

:

iat + w + g (w) = 0

(PC)

w(0) = cp E H1 (RN)

On g E C (H1, H-1) est une non-linéarité donnée comme l'opérateur de superposition w ig (w) = V (x)1w1p-1 w (voir définition (1.1.5)).

Nous définissons les deux fonctionnelles E et Q : H1(11e) --> , appelées respectivement l'énergie et la charge, par

E (u) = 21 I

RN

1Vu12 d x p 1 I

+ 1

RN

V (x)1u1P+1 dx

et

Q (u) =.1

2 RN

1u12 dx

On a Q E C2 (H1(118N),11:0 et d'après le lemme (3.2.1), E E C2 (H1(118N),118) .

Theoreme 3.3.1 (Voir [6])

Soit g E C (H1(1N), H-1(1N)) une non linearite de la forme g = gi+g2 E C (H1(1N), H-1(1N))

satisfaisant les hypotheses suivante

(1)gi (0) = 0 et il existe Gi E C1 (H1(118N), IR) tel que Gi (0) = 0 et gi = G0 i.

(2)Il existe ri, pi 2 [2, 2*] tels que, pour tout M > 0, il existe Ci (M) > 0 tel que

gi (u) --gi (v)1Lp0%(RN) < Ci (M)lu -- vILT%(RN)

pour tout u, v 2 H1(118N) satisfaisant

Mullip(RN)+11v61(RN) <<M

Alors, pour tout cp 2 H1(118N), il existe T = T (cp) > 0 et une unique solution de (PC)

w 2 C ~[0, T) , H1(IN)) n C1 ~[0, T) ,H-1(1N))

En outre, il ya conservation de la charge et de l'énergie

Q (w (t)) = Q (cp) et E (w (t)) = E (cp) pour tout t 2 [0, T)

(3)Si de plus, il existe 9 E 2 (0, 1) et une fonction rl 2 C ([0, E) , [0, oo)) , telle que rl (0) = 0, qui satisfont

G1 (u) + G2 (u) < 1 2 E Mull2Hi(RN) + ( 1u12L2(RN)) Pour tout u 2 H1(118N) tel quelluLi(RN) < E.

Alors il existe 8 > 0 tel que, pour tout cp 2 H1(118N) satisfaisant IpLi(RN) < 8, on peut poser T (cp) = 1 et on a, de plus

sup { 11w (t)1111-1(RN) : t > 0} < E

(4)S'il existe E 2 (0, 1) et une fonction rl 2 C ([0, oo) , [0, oo)) telle que rl (0) = 0, qui satisfont

2 2

G1 (u) + G2 (u) < 1 2 E 11u11Hi(RN) ( 1u1L2(RN))

--

Pour tout u 2 H1(118N). Alors on peut poser T (cp) = 1 pour tout cp 2 H1(118N).

Remarque 3.3.2 Le résultat (3) assure l'existence globale pour des conditions initiales suffisamment petites et (4) garantit l'existence globale pour toute condition initiale dans H1(RN).

Lemme 3.3.1 Sous les hypotheses (H0) et (H2) . Soit g (u) = V (x)IuIP-1 u, alors il existe gi et g2 tels que g = gi + g2 et qui satisfont les hypotheses (1) et (2) du theoreme (3.3.1). La partie (3) du theoreme est vraie, si de plus 1 < p < 1 + 4-N 2k, alors (4) est vraie.

Demonstration. Soient

g1 (u) = XB(o,1) (x) g (u) , Vu E Hl(1N)

et

g2 (u) = [1 -- xj3(0,1)(x)] g (u) , Vu E Hl(1N)

Comme g (u) = V (x)IuIp~1 u, alors gi (0) = 0, pour i = 1, 2 Posons maintenant,

et

Gl (u) =

1 1p + 1

RN

1 (x) IxI~k IuIp+1dx, avec 1 (x) = XB(o,i)V (x) IxIk

G2 (u) =

p + 1

1 1

RN

2 (x)IxI~k IuIp+1 dx, avec 6 (x) = [1 -- xB(0,1) (x)] V (x)IxIk

On a d'apres (3) du lemme (1.3.1) que Gi (u) E C2(H1 (RN) ,118) et ci (u) = gi (u) , d'on (1) est vérifiée.

Montrons (2) , Soient u, v E 1/1 (RN) satisfaisant

llullH1(RN) + llvllH1(RN) < M

Soit cp E Co (RN, R) . Pour la fonction gi, en utilisant les inégalités de Holder avec quatre exposants a, 0, ri, p1 > 1 tels que 1 + 1 ~ + r1 1 + 1 1 = 1,on a

1

N

[g (u) -- gl (v)]cp dx

~~~~~~

<1

RN

X.13(o,1) (x) I V (x)I IIur -1 u -- dx

~~

et

Or -- = -- IvrI = f p It (u -- v) + vIp~i (u -- v) dt ~

~ ~

0

IV (x)I < C IxI~k d'apres l'hypothese (H2) :

Donc

I

N

[g1 (u) -- g1 (v)] cp dx

~~~~~~

· C I

B(0,1)

1x1-k

~~~~~~

1

I

0

p It (u -- v) + vr1 (u -- v) dt

~~~~~~

kpl dx

 

· C I Ixl-k (1u1 + 1vj)P-1 1u -- vIkpl dx

B(0,1)

<C

8

<> Z

:> B(0,1)

Ixl-ka dx

9

>=

;>

1 a

<> I

:> B(0,1)

(lul + 1v1)(P-1)3 dx

9

>=

;>

1
0

1u -- v1Lri(RN) 1WILPI(RN)

 

)

< C1 11u1 + I v I I0-L(p-1ip(RN ) 1u -- v1Lri(RN) 1WILP1(RN)

<

1u -- v1Lri(RN) 1WILM.(RN )

C1 (1u1L(p-i)0(RN) + 1 v1L(p-1)/3 (RN))p-1

~ p1

? C2 kukH1(RN ) + kvkH1(RN ) 1u ~v1Lri(RN) 1(P1LP1(RN)

< C2 MP-1 Iu -- v1Lrl(RN) 1(PLPi(RN)

Si a, 0 > 1 verifiant N -- ka > 0 et (p -- 1)j 2 [1,2] ,

si N > 3. Ceci est vrai, si p < 1 + 42k

N2 qui est verifier par l'hypothese (H2) .

Donc (2) est vrai pour g1.

De meme pour g2, en utilisant l'inegalite de Holder avec trois exposants a, T1, p1 > 1 tels que 1a + ri1 + pi1 = 1, et T1 = p1 = p+ 1, on a

I

N

[g2 (u) -- g2 (v)] cp dx

~~~~~~

<f

RN

[1-- XB(0,1) (x)] 1V (x)1 HuIP-1 u -- jvjP-1 v1 ki01 dx

 

C I

RN,B(0,1)

1x1-k

~~~~~~

1

I

0

p It (u -- v) + vr1 (u -- v) dt

~~~~~~

kpl dx

 

or lx1 > 1 sur IR.N\B (0,1) implique Ixrk < 1 sur IR.N\B (0,1)

par consequent

I

N

[g2 (u) -- g2 (v)] cp dx

~~~~~~

· C1 f

RN,B(0,1)

(lul + lvj)P-1 lu-- vl kpldx

~ P ~1

? C2 kukH1(RN ) + kvkH1(RN ) 1u -- v1LP+1(RN) 1(P1I,P+1(RN)
< C2 MP-1 1u ~vIIP+1(RN) 1(P1LP+1(RN)

D'on g2 satisfait l'hypothese (2) .

Pour (3) , soit a, > 0 tel que 1+ 1 ~= 1, on a

1

Gl (u)1 =

P + 1

I

N

1 (x) jxj~klur+1 dx

~~~~~~

< II ih,--(RN) I
P+1

B(0,1)

Ixl-k 149+1 dx

1
~

<C IxI-k«

dx

II

B(0,1) }

8

<> I

17.1,1(1)+43 dx

:> B(0,1)

1

0

9

>=

;>

< ca

II

B(0,1)

lul(P+43 dx

9

>=

;>

1
0

avec 0 < Ca < 1 et N -- ka > 0, on va choisir a 2 (1, Nk) tel que 2 < + 1) Q < 2* alors

1G1 (u)1 < Ca juj(p+1)

L(p+1)~(RN ) , 2 H1 (RN)

de plus, on a pour N > 2, H1 (RN) c Lq (RN) , Vq 2 [2, 2*] avec injection continue. Dans notre cas, + 1) Q 2 [2, 2*] implique H1 (RN) c L(P+1)0 (RN) avec injection

continue.

donc, 9 E 2 (0,1) tel que lulL(p+1)0(RN) < 1 pour u 2 H1 (RN) tel que MullENRN) < E. ainsi

1G1 (u)1 c CalUIL(p+1)0(RN) VU 2 H1 (RN) tel que Mullip(RN) < ~ D'autre part, on a d'apres l'inégalité de Gagliardo-Nirenberg que

8

<

:

jujLr(RN) ~ C0juj1~~

Lq(RN ) 171~Lp*(RN)

0 -

avec p< r< p*,1-- 1-*0 ,

N

p p P PN*

Or lul°Lp* CIVu

(RN) Lp(RN) -

Soit p* = 2*, p = 2 et r = (p + 1) 0, on a

U1L(P+1)0(RN) C0juj1~~

L2(RN ) 1VUIL2(RN) ~ C0juj1~~

L2(RN ) kuk~ l(RN)

et

G1 (u)1 < Ca (C')2 1U1 )II II2r? ) ;

VU 2 H1 (RN) tel que MullHi(RN) < C

Par consequent, pour tout E > 0, il existe Cl (E) > 0 tel que

G1(u)I MullHi(RN) + Ci (~) juj2 L2(RN ) , Vu 2 H1 (RN) tel que MullHi(RN) < C

Comme p + 1 > 2, choisissant E > 0 plus petit, nous avons aussi que

Z

G2 (U) 116 16° (RN)

p + 1

RN\B(0,1)

Ixrk lur+1 dx

<116160(RN) P+ 1 j

RN

lur+1 dx

~ C1l'Ulp2+1(RN) ;Vu 2 H1 (RN) tel que Mullip.(RN) < ~ De la meme maniere, on trouve l'existence de C2 (E) > 0 tel que

1G2 EMHi(RN) + C2 (E) jUj2L2(RN ) ; 8u 2 H1 (RN) tel que MullHi(RN) < E

D'on (3) est verifiee.

Pour (4) on va utiliser la meme methode que precedemment, avec 1 < p < 1 + 4-N 2k : On va choisir 1 2 ( N k , 1 + N 2 P+2 1 ) dans ce cas + 1) ry < 2 avec ry = N (2 1 (2,#177;11),3)
et 1 + 1 ~ = 1:

~

Nous obtenons alors pour tout u 2 H1 (RN)

1G1 (u)1 < Ca luIPL#177;p#177; (RN) < Ca (C")P+1 kuk(p+1)~

H1(RN ) juj(p+1)(1~~)

L2(RN )

Ainsi, bE > 0, 9C1 (E) > 0 telle que

1G1 < E 114H1(RN) + C1 (E) 1742(RN) Vu 2 H1 (RN)

OLl 2(1)(p+1)

2(p+1) > 0.

De meme, Vu 2 H1 (WN)

1G2 < C2 lUIPL#177;p-Fli(RN) C2 (Crl kuk(p+1)~1

H1(RN ) Iral(P2#177;(R11)-71)

On ryl = N (2 1 p+1 1) et (p + 1) ryl < 2. Donc, Ve > 0, 9C2 (6) > 0 telle que

1G2 EllrallH1(RAT) + C2 (E) 11/17,2(RN) Vu 2 H1 (RN)

Où 1 = 2(1-1)(p+1)

2-(p-l-l)y1 > 0.

D'oñ les hypotheses du point (4) sont vérifiées pour 1 < p < 1 + 4-2k

N .

Donc on a montrer que les solutions de (PC) sont des solutions classiques c-à-d w C ([0, T) , H1(1')) n C1 ([0, T) , H-1(1N)).

De plus on a une conservation de charge et d'énergie Q (w (t)) = Q (ço) et E (w (t)) = E (ço) pour tout t [0, T).

Enfin, les solutions sont orbitalement stables.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld