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Déterminants des investissements extérieurs au maroc: approche analytique et empirique sur le secteur industriel

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par Mustapha MAGHRITI
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat-Agdal - Thèse de Doctorat en Economie Internationale 0000
  

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CONCLUSION DU CHAPITRE II

Les IDE ont connu des évolutions et des métamorphoses à l'échelle mondiale. Les Etats, partout dans le monde, s'ouvrent aux capitaux étrangers.  Les pays continuent d'adopter de nouvelles dispositions législatives et réglementaires afin de mettre en place un régime plus favorable aux investisseurs. Sur les 271 modifications des dispositions régissant l'IDE apportées en 2004, 235 soit (90%) allaient dans le sens de l'ouverture de nouveaux domaines à l'IDE et comportaient des mesures de promotion.

En outre plus de 20 pays ont abaissé l'impôt sur les sociétés afin d'attirer davantage d'IDE. En Amérique latine et en Afrique, certaines modifications ont néanmoins eu pour but de rendre la réglementation moins favorable à l'investissement étranger, en particulier dans le domaine des ressources naturelles.

Au niveau international, le nombre d'accords bilatéraux d'investissement et de conventions de double imposition conclus en 2004 s'est élevé à 2392 et à 2599 respectivement dans une proportion croissante entre pays en développement.

Les IDE ont diminué de 17,5% entre 2001-2003 pour atteindre le montant de 648,1 milliards de dollars en 2004, alors que le PIC entre 1998-2003 était de 1300 milliards de dollars en 2000.

Dans les pays développés, les flux d'IDE ont chuté de 21 %, soit 177 milliards de dollars entre 2001-2004.

A l'égard des pays en développement, les flux d'IED ont augmenté de 40% soit 67 milliards de dollars en 2004 par rapport à 2003, alors qu'ils ont diminué, tombant de 236 milliards de dollars en 2000 à 205 milliards de dollars en 2001.

Cependant, nous avons noté que malgré la contraction des flux entrants dans les pays développés et leur augmentation au sein des pays en développement, la cartographie de la répartition des IDE à l'échelle mondiale nous a permis de discerner que ces capitaux étrangers restent l'apanage des pays du Nord (77%) sur la période 1999-2004. C'est la nouvelle division cognitive du travail, semble-t-il, qui explique cette polarisation géographique des IDE dans les zones développés intensives en R&D et riches en capital humain.

Les flux d'IDE à destination de l'Afrique sont restés quasiment stables avec 18 Milliards de dollars entre 2003-2004. Toutefois cette part demeure minuscule et ne représente que 2% des flux mondiaux

L'Angola, la Guinée équatoriale, le Nigeria (tous dotés de ressources naturelles) et l'Egypte ont été les premiers destinataires accueillant un peu mois de la moitié du total des entrées d'IDE en Afrique.

A côté de cette polarisation géographique des IDE dans les pays développés, l'évolution de l'IDE a été aussi assortie d'une concentration sectorielle au profit du secteur des services aux dépens des secteurs primaire et secondaire.

En termes de stocks mondiaux des IDE, le secteur tertiaire a davantage participé dans les entrées d'IDE au niveau mondial à la fin des années 90. Sa part s'élève à 60% en 2002. Cette évolution positive s'était fait au préjudice du secteur primaire qui a vu sa part de participation dans le stock des entrées de l'IDE mondial décliner à 6% en 2002. Quant au secteur manufacturier, sa part de participation a connu un abaissement à 34% en 2002.

En termes de flux mondiaux, la part du secteur tertiaire a augmenté respectivement à 67% en 2001- 2002. Cette évolution positive s'était fait au dépens du secteur manufacturier qui a vu sa part de participation dans le flux des entrées de l'IDE mondial décliner à 24% en 2001-2002.

Cet essor de l'IDE a été guidé par les stratégies des acteurs principaux à savoir les Etats et les FMN : Les Etats de leur côté agissent sur l'environnement de l'IDE par le biais des politiques d'attractivité et des mesures incitatives dans le dessein d'attirer et capter les FMN afin de bénéficier du transfert de technologie, résorption du chômage, financement de l'économie ...etc.

Les FMN par l'ampleur de leurs activités, leurs caractéristiques et leurs stratégies d'envergure en matière d'investissement à l'étranger, deviennent le meneur de jeu à l'échelle internationale.

L'analyse économique et les enquêtes auprès des firmes par questionnaires et par entretiens ont permis de distinguer trois grandes types de stratégies qui impulsent et motivent les FMN à s'implanter dans des pays étrangers ; il s'agit de :

· La stratégie d'accès aux ressources naturelles qui vise à exploiter les ressources naturelles inexistantes sur le territoire d'origine des firmes ;

· La stratégie horizontale ou de marché qui vise, d'une part, à produire pour le marché local d'implantation et, d'autre part, qui sont effectuées dans des pays qui ont un niveau de développement équivalent ;

· La stratégie verticale qui vise, d'une part, la minimisation des coûts et que les flux d'investissement sont orientés dans le sens Nord-Sud exclusivement ; Les investissements directs sont déterminés par la différenciation des dotations factorielles.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore