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Déterminants des investissements extérieurs au maroc: approche analytique et empirique sur le secteur industriel

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par Mustapha MAGHRITI
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat-Agdal - Thèse de Doctorat en Economie Internationale 0000
  

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CONCLUSION DU CHAPITRE II

L'analyse de l'ossature du système industriel marocain nous a permis de noter que c'est le secteur agroalimentaire qui détient la part du lion avec 32% de la production industrielle.

Les industries agroalimentaire et chimique-parachimique continuent à participer avec 2/3 au PIB industriel. Au niveau des exportations, les industries textiles et cuir prédominent avec 37% des exportations industrielles globales.

Le secteur chimique et parachimique draine la plus grande part des investissements industriels soit 35% du total, suivi du secteur agroalimentaire avec 32%. La population employée par le secteur manufacturier reste préponderée par les industries textiles et cuir et agroalimentaires qui accaparent à elles seules 65%

Les tendances des IEI montrent que les entreprises à participation étrangère ont un poids considérable dans le secteur manufacturier marocain étant donné qu'elles contribuent à plus de 41% de la production globale, 44% du PIB industriel, 46% des exportations industrielles et emploient 36% de l'effectif total.

La structure du capital étranger dans le secteur manufacturier est caractérisée par une grande concentration de ce capital pour les investisseurs de cinq pays européens qui accaparent à eux seuls 68% de la valeur totale de ce capital: la France 27%, la Suisse 13%, l'Espagne 11%, la Suède et la Grande Bretagne avec 9% chacune. Par groupe de pays, l'UE demeure en 2003 le premier investisseur avec une part prédominante représentant 72,87% du capital étranger total.

La lecture de l'Observatoire de la Compétitivité Internationale de l'Economie Marocaine, du rapport de la CNUCED, du dernier rapport sur la compétitivité des pays pour l'attractivité des IDE " Doing business 2006" de la Société financière internationale et du forum économique de Genève nous ont permis de relever que le Maroc demeure peu captif aux capitaux étrangers par rapport à des pays similaires en terme de développement. Ceci nous a interpellé sur les pierres d'achoppement sur lesquelles butent les investisseurs étrangers.

A cet égard, nous avons étayé notre analyse sur un certain nombre d'enquêtes réalisées par des organismes aussi bien nationaux qu'étrangers qui ont essayé d'appréhender les entraves à l'investissement étranger.

L'enquête de la Banque Mondiale a fait apparaître que le niveau élevé des impôts, l'insuffisance de l'infrastructure économique et la concurrence du secteur informel constituent un sérieux handicap pour les entreprises étrangères.

L'enquête des Chambres de Commerce et d'Industrie a révélé que les carences de fonctionnement de l'Administration viennent largement en tête pour 77 % des entreprises en quêtées, suivies de la corruption, 66 % des entreprises enquêtées estiment que l'insuffisance des équipements et le déficit de terrains industriels constituent un handicap pour la réalisation de l'investissement au Maroc.

Aussi, le financement de l'investissement (le coût de l'argent, surgaranties et l'opacité pour l'octroi des crédits bancaires) dissuadent les investisseurs étrangers à s'implanter au Maroc. L'enquête du Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat a montré que les investisseurs étrangers ont fait part d'un éventail de contraintes dont les plus récurrentes ont trait à l'administration, au cadre juridique et réglementaire, au coût élevé des services d'infrastructure, et aux pratiques déloyales en matière de concurrence.

D'autres organismes ont réalisé également des enquêtes en la matière, la " Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), le Centre Marocain de Conjoncture (CMC), la Direction des Investissements Extérieurs dont les conclusions convergent sur un même faisceau d'entraves: carences au niveau du fonctionnement de l'Administration et de la justice, insuffisance des infrastructures, étroitesse du marché intérieur, difficultés de financement bancaire, retard au niveau de l'adoption de textes législatifs et réglementaires, absence de la présentation des atouts du Maroc lors de certaines manifestations économiques internationales, promotion insuffisante de l'image du Maroc à l'étranger par le biais de ses représentations diplomatiques. Aussi, la faiblesse du capital humain et la modicité de la qualification de la main d'oeuvre au Maroc hypothèque l'attractivité des investissements étrangers au Maroc.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway