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Les formations néoprotérozoiques du Katanguien et de l'Ouest Congolien: caractéristiques communes et dissemblances

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par Kapel KAPAPA ELEAZARD
Université de Lubumbashi - Graduat en sciences géologiques 2011
  

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B.1. Formation

En extension, on constante que la succession témoigne un passage graduel, de bas en haut, d'une sédimentation à prédominance argileuse à celle carbonatée.

Il faut signaler qu'on rattache parfois la brèche(Sh.8.9) au calcaire de Sekelolo(Sh.8.8) par le fait que cette couchebréchique n'est suivie en conformité d'aucune autre couche mais, en outre il s'agit bien d'une période continentale qui a suivi son émersion.

En ce qui concerne l'épaisseur, Cahen(1954) et Ngouabi(2006) démontrent qu'elle augmente du NW au SE pour le Sous-Groupe de Sekelolo. Elle varie de 500 à 960m au Congo, de 750m à 1250m en R.D.C. et est de 1200m environ en Angola.

SE NW

Congo dia kati Sansikwa Rail près de Lufu

Sh.8.2 à Sh.8.9 :70 - 120 m 36 - 50 m 15 m

Sh.6. à Sh.8.1. : 120 - 200 m 155 m 225 m Sous-Groupe de

Sekelolo : plus de 200 200 m 240 m

Le tableau ci-dessus montre une diminution de puissance du sous-groupe, compte tenu des couches enlevées par érosion (Cahen, 1954).

B.2. Paléontologie

Le Haut Shiloango est caractérisé par la présence de colonies de stromatolithes pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres de dimensions en plan et plusieurs dizaines de mètres en hauteur.

B.3. Tectonique et roches éruptives

Ce Groupe a été affecté par une phase tectonique antérieure au dépôt de la diamectite supérieure du Bas-Congo. Cette tectonique se manifeste par un ridement faible, qui traduit une discordance angulaire de 6° à 8° avec les couches sus-jacentes. Au Bas- Congo, elle ne semble pas dépasser 1°. Il existe aussi des failles postérieures au Calcaire de Sekelolo et antérieures à la diamectite supérieure du Bas-Congo (Cahen, 1954).

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Travail de fin de cycle

Les formations néoprotérozoïques du Katanguien et de l'Ouest congolien II.2.1.4. Diamectite supérieur de Bas-Congo

Cette formation repose en discordance angulaire faible et locale sur le groupe du haut shiloango. Elle présente clairement les caractères des dépôts glacio-marins (Boudzoumou, 1986) où on note des galets provenant de la formation sus jacente. Elle est, donc, avec la diamectite inférieure et le Groupe de Haut shiloango associée au phénomène glaciaire unique mais discontinu. Cahen (1954) fait savoir que la puissance décroit d'ouest en est.

A. Description

La diamectite supérieure est caractérisée par une matrice gréso-argilo-calcareuse rougeâtre à trace de glauconie microscopique, d'aspect massif, mais à pseudo- stratification décimétrique à métrique emballant sans classement des galets et blocs des roches diverses (granite-gneiss, roches métamorphiques, quartzites, grès-quartzites, jaspes rouges et noirs et quartz rarement). Les galets sont hétérométriques (polyédriques, arrondis et aplatis) et hétérométriques (2 à 40 cm de diamètre). Plusieurs galets sont striés avec parfois une mince peau carbonatée.

L'épaisseuratteint environ 130 m et l'analyse granulométrique des galets montre une diminution de leur taille du NE vers le SW, expliquée par le calibrage ou le classement par taille favorisé par le diamètre de particules.

II.2.1.5. Schisto-calcaire

Cet ensemble surmonté par le Groupe Schisto-gréseux, est constitué des calcaires et des dolomies plus ou moins argileux. Sa puissance est d'au moins 1100 m. Le modèle sédimentaire proposé est celui d'un milieu lagunaire subtidal supérieur semi-restreint à restreint passant à un milieu supratidal évaporitique. La séquence sédimentaire est affectée par la diagenèse montrant plusieurs phases se chevauchant: dolomitisation, anhydritisation, microsparitisation et silicification.

Echelle : 1/20.000

Légende

Fig. 5. Log lithostratigraphique du schisto-calcaire (Source : Poidevin, 2007) Il comprend de haut en bas :

> Sous-groupe de la Ngandu (presque 90m d'épaisseur) :

· Schistes rouges devenant microgréseux ou psammites vers le haut et passant vers le bas, à des schistes et calcaires ;

· Schistes gris-verts, calcaires parfois micacés, cherts ;

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Travail de fin de cycle

· Calcaires roses cristallins, plus ou moins dolomitiques et argiles ;

· Calcaires argileux, plus ou moins dolomitiques à niveaux lenticulaires de brèche intraformationnelle et Cherts.

Le Sous-Groupe de la Ngandu n'est connu que dans la région des Manyanga, au nord du fleuve Congo et au Mont Nionga, au sud du fleuve. Il est surmonté directement soit par le conglomérat du Bangu et du Niari en épaisseur réduite, soit alors par les schistes et quartzites de la Vanga des régions précitées, et c'est le Mpioka qui repose directement sur toute cette unité.

> Sous-Groupe du Bangu (environ 300 m d'épaisseur) comprend des :

· Calcaires gris clair ou blanchâtres, cristallins, peu dolomitiques, souvent roses ou violets et des cherts ;

· Calcaires dolomitiques cristallins, plus ou moins argileux, gris clair ou blanchâtres avec niveaux oolitiques vers le sommet et des cherts ;

· Calcaires dolomitiques et dolomies cristallines, plus ou moins sombres et bitumineux, plus ou moins fétides, avec schistes et calcschistes, et des cherts ;

· Dolomies souvent à large cristallinité, noires, fétides, avec calcaires dolomitiques cristallins, clairs, calcschistes, cherts ;

· Calcaires oolithiques de Kisantu constituant plusieurs bancs lenticulaires d'oolites et pseudo-oolites talqueuses, souvent silicifiées généralement grises ou noires, intercalées dans des schistes et calcschistes plus ou moins talqueux, présence des microfossiles (stromatolithes) ;

· Calcaires dolomitiques clairs, cristallins, avec des zones de dolomies cristallins noires, fétides, des cherts. Localement à la base, on a des conglomérats ou brèches, des calcaires à niveaux oolitiques.

Fossiles : les stromatolithes existent à plusieurs niveaux.

> Sous-Groupe de la Lukunga (environ 300 m d'épaisseur) : il est formé des : calcaires et dolomies plus ou moins argileux, des calcaires et des cherts dolomitiques ou pseudooolithiques, des calcaires construits (stromatolithes), des schistes et calcschistes, des psammites calcaires, des macignos, ainsi que des cherts en lits et en rognons.

La composition détaillée du Sous-Groupe est encore mal connue. À l'est du méridien 4o 15'E, on peut distinguer trois subdivisions: la supérieure et l'inferieure à dominance de schistes et des calcschistes, la moyenne à dominance de calcaires et des dolomies ; à l'ouest, la subdivision

supérieure n'existe pas ou bien devient à dominance de calcaires et dolomies. L'étude des stromatolithes du faisceau de la Lukunga, conduit à situer celui-ci dans le Ripheen supérieur (Bertrand-Sarfati, 1972).

> Sous-groupe de Kwilu (650m d'épaisseur) :

? Formation de la Lunza constituée des :

· Calcaires oolitiques, construits (stromatolithes), bréchoïdes, massifs à la partie supérieure, de teinte gris clair, gris verdâtre ; à la partie inferieure, à stylolithes en bancs épais, à joints de stratification soulignés par de fins lits ondulés de schistes verts, rognons et lenticules de cherts clairs à environ 20 m au-dessus de la base. Dans les 15 m inférieurs, les stylolithes font place à des joints de stratification, soulignés par des lits de schistes de 1 à 10 mm.

· Alternance de minces bancs de calcaires gris à gris-rose et de schistes gris-vert. ? Formation de Bulu : constituée de calcaires, de grès, de schistes et leurs intermédiaires avec un horizon de dolomies roses et grises à la base.

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Travail de fin de cycle

Chronostratigraphie

Lithostratigraphie

Unités lithologiques

Lithologie

Paléozoïque

 

Formation de l'Inkisi

Grèsdeltaïques et shalesgréseux, quartzites,

arkosespsammitiques, conglomérat, grès.

Formation de Mpioka

Molasses panafricaines shales et quartzites,

quartzites feldspathiques, shales argileux,
psammites et conglomérat.

Néoprotérozoïque

Ouest Congolien

Groupe Schisto- calcaire

Shales rouges, calcaires, calcaires

dolomitiques,psammites gréseux, dolomies et
calcaires oolithiques de Kisantu

.

Mixtite ou tillite supérieure

Mixtite à pâte gris-verte, Eléments gréso-

calcaires et argiles d'origine glaciaire probable ou glacio-tectonique ?

Groupe du haut shiloango

Quartzites, shales phylladeux calcaires

Mixtite ou tillite inferieure et nappes doléritiques interstratifiées

Mixtite a pate argileuse et conglomératique, intercalations de shales gris ou gris vert zonaires (varves). Shales graphiteux localement à la base. Laves dolomitiques associées à la tillite d'origine probablement glaciogénique.

Groupe du sansikwa et sills doléritiques interstratifiées

Shales zonaires, quartzites feldspathiques,

psammites, phyllades et shales
conglomératiques, sills doléritiques.

Mesoprotérozoïque, et

paléoprotérozoïque

Mayumbien

Mayumbien et laves rhyolitiques et andésitiques interstratifiées

Intrusions kibariennes granitiques a mativa

(1027 Ma). Granites et microgranites, quartzites, phyllades, shales, séricitoschistes, choritoschistes avec intercalations des rhyolites, rhyocalcites, tuffs et brèches rhyolitiques, chlorites.

Zadinien

Zadinien et roches metabasiques associées

Roches vertes de Gangila, amphybololoschistes
et dolérites. Faisceau de Tshela : talcschistes,
séricitoschistes, choritoschistes et quartzites.

Sous-Groupes de Matadi et de Palabala : quartzites, séritoschistes et conglomérats avec venues de laves associées.

Kimezien

Complexe gneissique et migmatitique de Mpozo-

Tombagadio, Kimezi en ;

Gneiss, migmatites, gneiss amphiboliques,

calcaires cristallins, quartzites

Tableau montrant la Colonne stratigraphique synthétique du substratum du Bas-Congo, d'après Kaseba

(1997)

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