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Les formations néoprotérozoiques du Katanguien et de l'Ouest Congolien: caractéristiques communes et dissemblances

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par Kapel KAPAPA ELEAZARD
Université de Lubumbashi - Graduat en sciences géologiques 2011
  

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A. Lithostratigraphie

La succession type a été décrite par R. Oosterbosch d'après les sondages forés dans les gisements de Musonoi et de Kamoto.

De haut en bas, il est subdivisé de la manière suivante :

> Le R.2.3 ou C.M.N (calcaires des minéraux noirs) ou encore formation de Kambove : à dominance carbonatée, formé de deux niveaux :

· Le R.2.3.2 : dolomies claires avec bancs de grès fins chloriteux (épaisseur : environ 40m) ;

· Le R.2.3.1 : dolomies et shales dolomitiques plus ou moins carbonés, noirs à gris (30 à85m) ;

> Le R.2.2 ou S.D (schistes dolomitiques) : à dominance détritique, subdivisé en 3 niveaux : R.2.2.3, R.2.2.2 et R.2.2.1. Vers le sud, chaque niveau est formé par un horizon de shale argileux peu dolomitique, plus ou moins carboné, gris foncé à noir, qui surmonte un horizon de siltstone dolomitique gris ou gris-vert. Vers le nord, présence d'intercalations de dolomie parfois stromatolithes et d'arkose dolomitique. Puissance totale : 35 à90m.

> Le R.2.1 ou la formation de Kamoto : à dominance carbonaté, qui comprend trois niveaux :

· Le R.2.1.3 ou R.S.C (roche siliceuse cellulaire) : dolomie siliceuse plus ou moins stromatolithe massive, grise (0 à 25m) ;

· Le R.2.1.2, comprenant les R.S.F (roches siliceuses feuilletées) et les D Strat (dolomies stratifiées) : dolomies siliceuses, parfois argileuses, très finement à bien litées (8 à12m) ;

· Le R.2.1.1, appelé communément R.A.T grise : siltstone chlorito-dolomitique massif gris (0,5 à 5m). Ce dernier pourrait etre nommé R.G.I (roche gréseuse inférieure) car le sigle R.A.T ne correspond pas à sa composition.

Dans le Roan du Katanga, deux orebodies stratiformes sont exploités. Le premier nommé S.D de base, constitué par un horizon inférieur de siltstone dolomitique gris du R.2.2.1 et du R.2.1.1 (François, 2006).

B. Facies du R.2

On distingue en tout 5 faciès pour le Sous-Groupe des Mines, qui sont :

> Le faciès long : S.D. avec plus d'un banc d'arkose et deux ou trois bancs de dolomie ; R.S.C. continues, sans stromatolithes, peu caverneuses par altération ;

> Le faciès de Kalumbwe : S.D. sans banc d'arkose ni de dolomie, R.S.C. à puissance faible et variable, à tendance stromatolithiques, très caverneuses par altération ;

> Le faciès méridional de Menda : S.D. sans banc d'arkose ni de dolomies ; R.S.C. lenticulaire, souvent stromatolithique, très caverneuse par altération. Il affleure sous forme de fragments isolés (François, 2006) ;

> Le faciès de Musonoi : S.D. avec un banc d'arkose avec deux ou trois bancs de dolomie, R.S.C. à puissance faible et variable, à tendance faible et variable, à tendance stromatolithique, très caverneuses par altération ;

> Le faciès de Kilamusembu : S.D. avec un banc d'arkose et deux ou trois bancs de dolomies; R.S.C continues sans stromatolithes, peu caverneuses par altération.

Dans la partie centrale, on note trois de ces cinq faciès (François, 2006) définis dans la zone ouest (François, 1973a), plus un faciès méridional supplémentaire.

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Travail de fin de cycle

En ce qui concerne les épaisseurs, un épaississement est remarqué en progressant du nord vers le sud. Cet épaississement pourrait être dû au remplacement des horizons de grès et de dolomie par des sédiments pélitiques, par contre l'amincissement par la distance, devenue grande, du continent d'où provenaient les sédiments terrigènes.

II.1.1.3.3. Le Sous-GroupeR.3 ( dit ?de la Dipeta»)

Le R.3 n'a été étudié en détail, que dans la klippe de Kolwezi et dans la région de Tenke. C'est près de Tenke qu'il est le mieux connu, coincé dans ses contacts avec les Sous-Groupes R.2 et R.4.

A. Lithostratigraphie

Ce Sous-Groupe est constitué par une alternance de formations détritiques (environ 60%) et carbonatées (environ 40%) très diverses, dont la continuité est interrompue par des failles que soulignent des brèches microgréseuses.

Ainsi, il n'a pas été possible d'y établir une échelle stratigraphique complète, aussi, sa puissance totale est restée inconnue. Selon François (2006), elle peut dépasser 1000m.

Les formations détritiques consistent en pélites gréseuses légèrement dolomitiques et oligistifères de teinte gris violacé vers le bas, auxquelles succèdent des microgrès psammitiques très peu dolomitiques et oligistifères de teinte lilas à jaune verdâtre vers le haut. Elles sont généralement massives, parfois stratifiées. Les formations carbonatées sont très diverses. Il s'agit quelques fois de dolomies parfois talqueuses, rarement à magnésite ou de calcaires francs.

B. Particularités du R.3

On l'observe de nombreux endroits analogues à celui qui a été défini dans la région de Tenke-Fungurume. Ce Sous-Groupe est caractérisé par des horizons de dolomies de texture, de structure et couleur très diverses, ainsi que par la présence de talc assez pur, ou de microgrès talqueux. Toutefois, ces dernières roches n'affleurent pas mais sont plutôt observées là où des recherches par petits puits ont été effectuées (François, 2006).

François (1973a) suggère l'existence de plusieurs faciès différents, avec une tendance à l'accroissement de la granularité de certains niveaux terrigènes du sud(Kamoto) vers le nord (Dikuluwe).

II.1.1.3.4. Le Sous-Groupe du R.4 (dit de Mwashya)

Contrairement aux trois Sous-Groupes dont il vient d'être question, le R.4 ne fait pas partie de la mégabrèche du Roan. En effet, il est resté solidaire de l'ensemble que constituent les Groupes de Nguba et du Kundelungu. Cette disposition pourrait avoir été causée par la dislocation d'un horizon salin épais et continu qui aurait coiffé le R.3.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe