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Caractérisation morphologique et cytogénétique de deux endémiques Nord Africaines, "Generista ferox" Poiret et "Ebenus pinnata" Aiton (Fabaceae) du Golfe de Béjaia en Algérie

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par Nadra et Kamélia Aloui et Rezki
Université Abderrahmane Mira Béjaà¯a - Master 2 en taxogénétique végétale et évolution 2011
  

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1.2.3 /Position systématique du genre genista L

Règne : Plantae

Division : Magnoliophyta Cronquist

Subdivision Magnoliophytina Frohne & U. Jensen Classe : Rosopsida Batsch

Sous classe : Rosidae Takht.

Superordre : Fabanae R. Dahlgren

Ordre : Fabales Bromhead

Famille : Fabaceae Lindl

Tribu : Genisteae (Adans.) Benth.

1.2.4/ Description morphologique du genre Genista

-Description du genre Genista selon Quezel et santa 1962

Le calice à 5 segments, les 2 supérieurs libres ou soudés, les 3 inférieurs formant une lèvre à 3 dents profondes; rarement avec un calice campanulé à 5 dents subégales. La carène est oblongue, droite ou presque biggibeuse latéralement.

L'étendard étroit avec 10 étamines monadelphes, en tube non fendu, 5 longues et 5 courtes. Le Stigmate est oblique, la gousse est déhiscent et variable. Les arbrisseaux sont épineux ou parfois aphylles et junciformes. Les feuilles 1 à 3 folioles stipulées ou non. Les graines sont non arillées.

-Description de Genista ferox Poiret selon Desfontaine

Les feuilles sont trifoliolées ou simples, sessiles, oblongues et presque glabres. Les rameaux sont striés et spinescents. Les Fleurs sont en grappes. Les calices sont pubescents, et les corolles sont glabres. Les légumes sont linéaires, pubescents entre 8 à 10 spermes.

Cette espèce croit en Barbarie; elle est remarquable par les fortes épines dont ses branches sont armées ; les lieux qui en sont couverts deviennent inabordables (Spach, 1834).

-Description de l'espèce Genista ferox selon la flore Quezel et santa 1962

Le calice est presque glabre, caduc en entier ou en partie sur la gousse, se coupant circulairement au-dessus de la base; celle-ci longue de 3-6 cm. Les folioles sont ovales larges de 3-6 mm. L'Arbuste mesure entre 1 à 3 m de couleur vert gai. Les vieux rameaux sont transformés en énormes épines très vulnérantes. Les feuilles sont stipulées, à stipules transformées en petits aiguillons.

1.2.5/ Nombres chromosomiques du genre Genista

La rareté des travaux de caryologie sur ce genre est probablement due aussi aux difficultés inhérentes aux variations du nombre chromosomiques liées à l'aneuploïdie et à l'eupolyploïdie (Sanudo, 1979 ; Verlaque, 1992 et Goldblat, 1981).

La majorité des recherches cytologiques sur les Genisteae se limitent à l'étude des mitoses somatiques. Ces études visent à déterminer le nombre de chromosomes, leur morphologie et parfois l'établissement des caryotypes. Les travaux de Böcher et Larsen, (1958) et De Turner et Fearing, (1959) sur les méoses ont pris une grande ampleur dans les années 70.

Selon Sanudo, (1974) la grande variabilité numérique est en corrélation avec l'abondance et le degré de différenciation morphologique des phénotypes. Il confirme l'importance de la variabilité des nombres chromosomiques dans la diversification du genre Genista avec des nombres chromosomiques haploïdes de 6, 9, 11, 12, 13, 15, 16, 18, 20, 22 21, 23, 24, 25, 26, 28, 36, 40, 48, 72, 84, 88, 96 et 120.

Les nombres chromosomiques les plus élevés chez le genre Genista L. sont 2n = 20x = 120 et 2n = 6x = 96 observés chez Genista tinctoria et Genista angustifolia respectivement le plus faible étant 2n = 2x = 12 observé chez Genista anglica par Gallego et al. (1985).

1.2.5.1/ Nombres chromosomiques de base

Le premier nombre chromosomique de base est x=8 (Seen, 1938) ; Sanudo en 1972 ajoute deux nombres chromosomiques de base x = 9 et x = 12, au.

Sanudo (1972, 1979) fixe le nombre de base x = 8 pour le genre Genista L. et considère les multiples de ce nombre comme des euploïdies et le reste comme des

aneuploïdes. Il justifie cette aneuploïdie par le gain ou la perte de chromosomes tout en respectant le niveau normal de ploïdie.

Fernandes et Santos, (1971) concluent que chez les Légumineuses, les espèces annuelles et bisannuelles tendent vers un stade diploïde alors que les pérennes tendent vers un stade polyploïde. Sur les 134 taxons de la tribu des Genisteae étudiés par ces auteurs, 10,50% sont diploïdes et 89,50% sont polyploïdes. D'après ces investigations les valences chromosomiques trouvées sont très variables. Les tétraploïdes sont très répandues dans la nature, surtout lorsque le nombre de base est de x = 12.

Il est à remarquer que les tétraploïdes représentent 56,82% du nombre total des niveaux de ploïdie, les diploïdes sont particulièrement mieux représentés lorsque le nombre de base est x = 9 et les autres niveaux de ploïdie faiblement représentés (Fernandes et Santos, 1971).

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