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La problématique du financement du social dans les collectivités territoriales au Burkina Faso: cas des communes urbaines de Pama et Fada

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par Sié Seydou COULIBALY
Université de Ouagadougou au Burkina Faso - Diplôme d'études supérieures spécialisées en développement local et décentralisation 2008
  

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2.1.2. La perception du secteur social par les acteurs communaux

Les differents acteurs de la vie communale que sont les partenaires techniques et financiers, les services deconcentrees, la societe civile, les personnes en situation de besoins d'assistance et les collectivites elles memes offrent differentes vision vis-a-vis du domaine social. Cette perception concerne d'une part les causes et le niveau de prise en charge du secteur social a cote des autres domaines et d'autre part sur les roles des parties au developpement local.

2.1.2.1. Les partenaires techniques et financiers (PTF)

Une analyse de la position et des interventions dans le secteur par une douzaine de projets et programmes (PADL' K, FICOD, FE, PROSAD, PPB, PNGT, ADELE, ARECOPA, PREST, PICOFA, PTF, PDA) montre que pour la quasi-totalite des PTF, bien que les plans de developpement communaux n'en fassent legerement ou pratiquement pas cas, pour ne prendre generalement ou prioritairement en compte que les investissements physiques, le developpement local doit etre multidimensionnel pour couvrir aussi le secteur social. Les contraintes financieres ne doivent pas suffire a justifier un delaissement de ce domaine tout aussi important d'autant que l'epanouissement de la population commence par la satisfaction de ses besoins primaires. Les raisons de cette mise en arriere-plan se trouveraient plutot dans le manque de volonte politique a s'y investir, l'inexistence d'une culture de planification (au sein des collectivites) de la prise en charge des cas sociaux, les difficultes organisationnelles et en dernier ressort la rarete des ressources. Les problemes financiers sont pergus comme alors une W'porte de sortie'' en dissimulation de l'absence de vision politique ou d'initiatives organisationnelles.

Si les PTF accordent une place de premier ordre a la couverture du domaine social elles se disent pretes a l'accompagnement des collectivites a la mise en place d'un programme y afferent. Un tel appui devrait neanmoins s'harmoniser avec les lignes d'interventions afin d'être en phase avec les differentes conventions de financement dejà signes.

2.1.2.2. Les services cleconcentres

Les services deconcentres notamment ceux en charge de l'action sociale, de l'education et de la sante ont une mission d'accompagnement des collectivites. De leur entendement il apparait que la gestion des questions sociales releve des services municipaux, le role des demembrements de l'Etat etant celui de l'assistance technique aux collectivites.

Cet appui des services deconcentres doit couvrir la definition et l'identification des phenomenes sociaux existant dans la commune, l'assistance a l'elaboration d'une strategie communale, l'identification des cas sociaux, la mise en oeuvre pratique des programme sociaux.

Dans l'hypothese de creation d'un programme d'intervention sociale, la prise en charge financiere des differents domaines doit s'operer selon les proportions suivantes. Elles traduisent l'ordre de priorite selon les services deconcentres.

n la sante : 32%

n l'education (notamment prise en charge des OEV) : 24%

n la gestion des catastrophes : 20%

n les personnes agees, enfants victimes du trafic : 18 %

n Autres cas de personnes en detresse : 6%

Graphique 2 : Ordre de priorité a a ccorder aux sous-se cteurs so ciaux selon les services dé con centrés

Appui aux personnes

Agées, enfants victimes du trafic; 18%

Autres cas de personnes en détresse ; 6%

Santé ; 32%

Gestion des catastrophes;

20%

Education ; 24%

Pour les services deconcentres une meilleure concertation avec les executifs des collectivites ameliorerait la prise en charge du secteur social et permettrait une definition plus nette des responsabilites. Ce qui signifierait que, tout en n'occultant pas les contraintes financieres que connaissent les communes, il y aurait une possibilite d'ameliorer l'assistance publique au profit des personnes qui en sont dans le besoin.

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