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Etude sur l'accès raisonnable à  l'eau Ngongoau quartier Bankoko.

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par Dharley L. Batchu
Cepromad - Graduat en management. 2012
  

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II. 1. PROJET NGONGO

II. 1.1. Présentation du Projet Ngongo

Le projet NGONGO était inscrit dans le cadre d'une campagne d'hygiène pour endiguer l'épidémie de choléra qui sévissait à Bunia en 1978 (MUDEKEREZA, 1993 :14). Ce projet n'est alors qu'une réalisation récente inaugurée en 1986. Durant cette campagne, la population était amenée à prendre conscience de la nécessité de la consommation d'une eau potable.

II.1.2. Objectifs du projet

Ce projet avait selon PROTOS (1996 : 09), comme objectifs principaux :

Ø réaliser une conduite d'eau,

Ø distribuer de l'eau potable surtout dans un premier temps à la population du quartier Mudzi-Pela et par l'entremise de la RADIO-CANDIP, organiser un programme éducatif et de sensibilisation pour la prévention de cholera.

Ses objectifs secondaires étaient d'alimenter en eau potable, l'Hôpital Général de Référence de Bunia, le quartier Bankoko et l'Abattoir industriel de Bunia. C'est dans ces objectifs que les Révérends Pères JACQUES et WIM VAN HOEF avaient suggéré de capter les sources situées à 16 km de Mudzi-Pela dans le village de Ngongo. Après les analyses de potabilité, l'organisme initiateur du projet, le PROTOS, Association sans but lucratif dont le siège est en Belgique, a rassemblé en un seul lieu les eaux de trois rivières : HOLU, BEKA et AZIKO. (MUHONGYA MASUMBUKO ,1996a : 9).

II. 1.3. Réalisation du projet

Les travaux de réalisation du projet commencèrent en Mars 1984 et prirent fin en Juillet 1986 sous la supervision de l'église Catholique de Mudzi-Pela.

Sur un certain nombre des tests sur les échantillons prélevés de trois rivières précitées, toutes les eaux captées sont jugées potables. Néanmoins, on y trouve quelques bactéries fécales coliformes qui constituent un indicateur du niveau de contamination par des déchets humains et animaux de l'eau et de la présence possible des pathogènes nocifs.

Ces traces de pollution bactérienne pouvaient selon MUHONGYA MASUMBUKO (1996b : 10), être enrayées moyennant une protection efficace de l'installation de captage en isolant les sources captées des eaux de la surface. Après l'exécution des travaux de captage en 1986, le débit moyen s'est élevé à 717,15 m3 par minute. Des lors, la distribution s'est effectuée de deux manières. Les villages situés de part et d'autre du tracé d'adduction d'eau possèdent de réservoirs de stockage d'eau de 4 m3connectés directement à la conduite principale. De ces réservoirs, l'eau coule dans les bornes fontaines publiques où se sert la population. Pour les autres bénéficiaires, l'eau est d'abord stockée dans des châteaux, puis entraînée dans les réservoirs avant de couler dans des bornes fontaines publiques.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault