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Construction sociale des processus décisionnels en matière d'usage des pesticides par les maraichers de Sèmè-Kpodji

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par Daleb Abdoulaye Alfa
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2014
  

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Les acteurs institutionnels

Différentes institutions interviennent dans le maraichage dans la commune de Sèmè-Kpodji.

Le CeCPA, principale institution agricole publique au niveau communal est impliqué dans les activités de maraichage. Ses actions à l'endroit des maraichers sont essentiellement d'ordre technique. Les agents du CeCPA déployés sur le terrain apportent aux maraichers de la commune des appuis sous forme de conseils pour la production agricole. Aussi, le CeCPA approvisionne les maraichers en engrais.

Des instituts de recherche tels que l'Institut National de Recherche Agronomique du Bénin (INRAB) et l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA) interviennent dans la recherche mais interfèrent souvent avec la production. Ils installent, dans le cadre de programmes de recherche, des essais de nouvelles techniques sur des sites de la commune (voir photo 1). Dans ce cadre, ils y organisent des campagnes de pré-vulgarisation et de vulgarisation de nouvelles cultures et technologies agricoles.

Photo 1 : Expérimentation de l'INRAB avec les filets anti-insectes sur le site de VIMAS

Source : ABDOULAYE

Des projets gouvernementaux sous tutelle du Ministère de l'agriculture (PADFA, PADRO, PACER) apportent également des appuis matériels et financiers aux maraichers notamment dans l'aménagement des sites de production.

La Mairie de Sèmè-Kpodji oeuvre également pour la reconversion des jeunes sans emplois dans le maraichage. A ces jeunes, la mairie accorde des appuis matériels et financiers pour leur accompagnement.

L'ONG APRETECTRA, à travers le projet PFIJE, forme des jeunes en maraichage qu'elle installe sur le site VIMAS et leur octroie des microcrédits pour le fonctionnement. Elle intervient aussi dans la commune sur le projet Bionet-Agro, projet de pré-vulgarisation de la protection des choux par les filets anti-insectes. L'ONG déploie également des encadreurs sur le terrain pour le suivi-appui-conseil aux bénéficiaires.

L'ONG GREEN et l'AMAP-Bénin participent activement à la promotion d'un maraichage biologique aux côtés des producteurs en leur faisant adopter des technologies et pratiques plus respectueuses de l'environnement.

Le groupement des exploitants agricole (GEA), avec le soutien du Millennium Challenge Account (MCA), forme les maraichers sur les techniques de production, les appuie en matériel et en intrants maraichers sous forme de crédits que les bénéficiaires doivent rembourser. Mais, faute de suivi, le recouvrement des dettes a été difficile et les actions ont été interrompues.

Investissement et accès au financement

L'enquête de terrain a révélé que la plupart des maraichers financent leurs activités sur fonds propres, sur la base des relations familiales et commerciales. L'accès au financement pour l'investissement dans le maraichage est difficile. En effet, ce problème est l'un des goulots d'étranglement du secteur maraicher à VIMAS. En dépit du nombre de maraichers basés à Sèmè-Kpodji et la diversité des sites de production, seule l'institution de microfinance CLCAM avec un taux d'intérêt de 24 % l'an a été identifiée en tant que structure officielle de financement de l'agriculture dans la commune. Là encore, il faut noter qu'elle est loin de satisfaire la majorité des maraichers et que le taux d'intérêt qu'elle pratique est considérable. En effet, la CLCAM à l'instar de la plupart des structures de financement offre des produits très peu adaptés à l'agriculture (garantie, délai de remboursement, plafond de crédits, etc.) ; ce qui limite fortement leur accès. En dehors de la CLCAM, on peut aussi citer PFIJE qui en plus du volet formation et insertion, octroie de microcrédits à ces bénéficiaires.

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