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Comment l'investissement public peut-il stimuler la croissance économique? Cas de la Côte d'Ivoire?

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par Mohamed EL Moctar KHATTRY
Université Félix Houphoute Boigny de Cocody-Abidjan - Master 2 en gestion de la politique économique 2013
  

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3-2-3 Spécification et estimations des modèle

Compte tenu de l'objectif décrit dans la méthodologie, nous adoptons une spécification en système de deux équations :

Le premier modèle est celui de la croissance endogène spécifié comme suit :

PIB = f(INVPR,INVINF,INVEDU,INVSAN,INVAGRI,POPW) (1),

Quand au deuxième modèle qui consiste à évaluer l'impact de l'investissement public sur l'investissement privé est spécifié de la manière suivante :

INVP= f(INVINF,INVEDU,INVAGR,INVSAN) (2)

Où PIB est le PIB en volume à prix constant de 2009, INVPR l'investissement privé à prix constant de 2009;INVINF les dépenses d'investissements en infrastructures à prix constant de 2009 ; INVEDU les dépenses d'investissements en éducation à prix constant de 2009 ; INVSAN les dépenses d'investissements en santé à prix constant de 2009 ;INVAGRI les dépenses d'investissements public en agriculture à prix constant de 2009 et POPW la population active qui représente le facteur travail. 

3-2-3 -1 : Le modèle 1, modèle de croissance endogène

3-2-3 -1-1  Estimation de la relation de long terme du modèle 1

Toutes les variables du modèle sont intégrées d'ordre 1. Le test d'Engel et Granger reste donc valable.

La forme du modèle 1 de long terme est donc la suivante :

Log(PIBR)t=A0+a1log(INVINF)t+a2log(INVEDU)t+a3log(INVSAN)t+a4log(INVAGRI)t+a5log(INVP)t+a6log(POPW) + ut

où, a1,a2, ...................................................a6 sont les élasticité de long terme. Elles indiquent de combien varie le volume du PIB, suite à une augmentation de 1% de la variable explicative correspondante. Ainsi, par exemple, a1 indique l'effet sur la production d'une augmentation de 1% du volume des dépenses d'investissement public en infrastructure.

ut , le terme d'erreur qui capte l'ensemble des autres variables explicatives pertinentes non prises en compte dans le modèle. Il est supposé suivre une loi normale.

Les résultats du modèle, estimé par la méthode des moindres carrés ordinaires, sont donnés dans le tableau 13 en annexes.

L'estimation du modèle 1 dans le long terme nous donne l'équation suivante :

L(PIBR)t=7.4+0.00008log(INVINF)-0.025log(DIEDU)-0.003log(INVSAN) -+0.02log(INVAGRI)+0.11log(INVP)+ 0.56L(POPW)

=97% = 96% p =0.0000 DW = 0,96 N= 33

3-2-3 -1-1  Interprétation et Analyse des résultats de la relation de long terme du modèle 1.

Eu égard au coefficient de déterminant ajusté nous pouvons dire que 96% des fluctuations du PIB sont expliques par le modèle. La statistique de ficher est égale à 167.49 et sa probabilité est presque nulle. Ce qui permet de dire que le modèle est globalement significatif. Les tests de diagnostics sur les erreurs ont été concluants au seuil de 5% (voir les tableaux en annexes): les erreurs suivent une loi normale (test de Jarques Bera), elles sont homoscédastiques (test de White) et non auto-corrélées (test de Breuch Godfrey) car les différentes probabilités associées a ces tests sont chacune supérieurs à 5%. Le modèle est stable (test de Cusum). (voir le différents test sur le modèle 1 dans le long terme en annexes)

Les variables INVP et PA sont significatives et agissent positivement sur la croissance économique En ce qui concerne les investissements publics, celles des infrastructures et agriculture agissent positivement sur la croissance économique, mais on constate que celles d'agriculture ne sont significatives qu'au seuil de 10%, alors que la significativité est absente pour celles des infrastructures. Cela peut être expliqué par les crises que le pays a connu entre 1980 et 2011(absence de rationalité et de transparence), ce qui concorde avec les travaux d'Easterly et Rebelo (1993), ainsi que les travaux d'Erik Offerdal (1996).

Pour celles investies en capital humaine (santé et éducation), elles agissent négativement sur la croissance économique. Cela peut être expliqué par l'improductivité de celles-ci dans un pays en développement ; sans négliger d'autres facteurs comme la corruption, le gaspillage et les différentes sortes de la mauvaise gouvernance.

Les tests de ADF et de PP sur le résidu du modèle montrent que la série des résidus est stationnaire (voir tableau 14 en annexs). Les variables sont donc cointégrées, comme le confirme le test de Johansen libellé comme suit :

H0 : non cointegration le rang vaut 0

H1 : cointegration rang =1

LR : likelihood ratio(rapport de vraisemblace)

VC : critical value (valeur critique)

On accepte l'hypothèse de cointegration si LR est superieur à CV

On rejette l'hypothese de cointegration dans le cas contraire.

Il est donc nécessaire de faire un modèle à correction d'erreur.

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