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Le libre accès et la préservation des collections de la bibliothèque de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar : entre contraintes et exigences de modernisation


par Abdoulaye TOURE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Master 2 en Sciences de l'Information Documentaire. Option: Ingénierie documentaire 2009
  

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Chapitre II. Méthodologie

Du point de vue méthodologique, notre démarche sera la suivante :

1) procéder à l'évaluation des documents envoyés au service technique pour réparation et reliure pour avoir des indicateurs sur l'ampleur du phénomène par l'exploitation des fiches de reliure.

2) exploiter les registres de la sécurité pour mesurer l'ampleur des vols ou tentatives de vols

3) exploiter les statistiques de prêt des documents de la bibliothèque en accès libre

4) exploiter les statistiques des récolements

5) évaluer le libre accès à partir d'une enquête auprès des usagers et du personnel.

6) étudier et essayer de comprendre les facteurs qui sont à l'origine de la détérioration des documents

7) faire des recommandations pour un meilleur accès à l'information et une meilleure préservation des collections en dégageant des stratégies d'information et de communication en direction des publics de la bibliothèque par des animations, des rencontres avec les amicales des étudiants et les usagers, des projections, des participations aux amphis de rentrée,

8) présenter les différentes sources bibliographiques et la wébliographie qui ont permis de faire ce travail.

9

Revue de la littérature

« Le travail de recherche et de l'écriture d'un texte scientifique (rapport, mémoire de fin d'étude et de thèse) suppose une recherche d'information approfondie. Cette recherche, inscrite dans la démarche scientifique, prend directement appui sur les travaux antérieurs. L'information choisie et exploitée permet à l'auteur de développer une réflexion personnelle »6

Ces propos montrent toute l'importance de la revue de la littérature dans tout travail académique. Elle permet de faire l'état des lieux de la question et par la même occasion de mieux comprendre le sujet à traiter.

C'est ainsi que nous avons procédé à une revue de la littérature sur le thème du « libre accès et la préservation des collections », sur les questions qu'ils soulèvent, sur les différentes approches de la question.

Il existe une riche documentation sur le « libre accès et sur la préservation des collections » qui nous a permis de voir ce qui a été réalisé en la matière dans le monde et surtout en France.

Malgré les nombreuses publications dans ce domaine, nous n'avons pas pu trouver assez de documents sur le sujet à la BUCAD et à la bibliothèque de l'École de Bibliothécaires Archivistes et Documentalistes (EBAD) qui nous semblent les plus indiquées.

Il nous fallait dès lors recourir aux ressources électroniques aptes à répondre à nos besoins en information. Les ressources documentaires via l'Internet ont été donc la principale source d'information dans laquelle nous avons trouvé des articles, des mémoires de l'École Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des Bibliothèques (ENSSIB) disponibles dans le catalogue du Système Universitaire de Documentaire (SUDOC) en texte intégral, en plus des nombreuses publications dans la revue en ligne Bulletin des Bibliothèques de France.

6Ressources Électroniques Pour les Étudiants, la Recherche et l'Enseignement (REPERES) http://repere.enssib.fr/repere2009.pdf

Consulté le 19/08/2009

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Les délestages qui ont motivé l'arrêt de la connexion Internet à la BUCAD (où nous avons fait l'essentiel du travail) à partir de 12h pendant les mois d'août et septembre, la saturation du réseau de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), les problèmes de connexion sont les principales difficultés que nous avons rencontrées pour la collecte de l'information sur Internet. Pour gagner du temps les cybercafés et cyber espaces ont finalement été notre dernier recours.

Là aussi, les coupures intempestives d'électricité nous ont occasionné beaucoup de dépenses et des déplacements vers des zones alimentées.

Nous avons également recouru au prêt inter pour compléter notre documentation sur le sujet.

Si dans les pays anglo-saxons la pratique du libre accès date de longtemps, par contre en France, l'organisation de la documentation dans les bibliothèques universitaires a été dénoncée depuis 1960 de même que la conception des bâtiments.

Cette revue de la littérature nous a permis de voir l'évolution des constructions de bibliothèques universitaires notamment à travers les programmes de réhabilitation des anciens bâtiments.

Cette transformation des bâtiments est guidée par le souci de permette une mise en place du libre accès à la documentation. Anne-Marie Chantreau décrit bien cette situation « Les années 1945-1961 ont été celles de la construction des bibliothèques au parti architectural « ternaire » avec trois corps de bâtiments bien distincts : une salle publique, des bureaux (en général au pied d'une tour) et une tour qui abrite des étages superposés de magasins, accessibles seulement au personnel. Il s'agit des bibliothèques d'après-guerre conçues selon des programmes élaborés par la Direction des bibliothèques de France »7

François Lebertois dans son mémoire soutenu en 2004 à l'ENSSIB intitulé « L'accès au savoir : la classification, les pôles documentaires et l'interdisciplinarité à la croisée des chemins » retrace les grandes étapes de l'organisation spatiale des collections en libre accès dans les bibliothèques universitaires françaises.

7 La Réhabilitation des bibliothèques universitaires : état des lieux/Anne-Marie Chaintreau http://www.adbu.fr/IMG/doc/A-M_Chaintreau.doc

Consulté le 17/06/2009

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Depuis les instructions de 1962 qui ont préconisé l'ouverture des collections des bibliothèques universitaires françaises à une partie du public avec la classification CDU jusqu'aux recommandations de 1998 qui militent en faveur de l'abandon de la CDU jugée très complexe au profit de la Dewey.

Dans SUDOC, il existe une abondante production sur le libre accès. Des mémoires présentent des cas concrets de mise en oeuvre du libre accès.

L'ouvrage intitulé « Organiser le libre accès 8» publié sous la direction de François Larbre a occupé une bonne place dans notre documentation.

Ici, la réflexion s'est articulée autour des différentes étapes de la mise en oeuvre du libre accès. Après avoir défini les préalables, l'ouvrage présente les différentes phases logiques du libre accès : le traitement documentaire, la nouvelle cotation des fonds à mettre en libre accès, l'organisation et la programmation de l'espace, la signalétique, la préparation du déménagement avant de terminer par un mémento pour l'organisation d'un service en libre accès.

Dans notre documentation, nous citerons également le document de l'UNESCO intitulé « Safeguarding our documentary heritage=Conservation préventive du patrimoine documentaire ». 9L'UNESCO dans un de ses programmes intitulé « Mémoire du monde » dresse des recommandations pratiques pour la préservation du patrimoine documentaire tout en exposant les causes des dégradations de collections et les mesures préventives à prendre.

Dans ce document « Préservation et conservation : Le programme fondamental PAC de l'IF LA10 » Christiane Baryla se penche également sur la question de la préservation des collections dans le cadre de la coopération internationale.

La consultation des revues comme le Bulletin des Bibliothèques de France, Archimag ont complété notre documentation.

Nous avons choisi quelques documents qui nous semblent très pertinents et qui sont complétés par une bibliographie et une webliographie.

8 Organiser le libre accès/sous la dir. De François Larbre. -Villeurbanne : Institut de Formation des Bibliothécaires, 1995.-1vol, 128p.

9 Safeguarding our documentary heritage=Conservation préventive du patrimoine documentaire/Unesco. CD

10 Préservation et conservation : le programme fondamental PAC de l'IFLA/Christiane Baryla .- http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-01-0042-006 Consulté le 20/06/2009

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DEUXIÈME PARTIE : LA BIBLIOTHÈQUE CENTRALE DE
L'UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

2.1 Historique

La création de l'École Africaine de Médecine de Dakar en 1916, puis l'ouverture de l'institut des Hautes Études de Dakar en 1950 marquent les premières étapes de la mise place d'un enseignement supérieur au Sénégal ainsi que celles de la constitution des premières collections destinées aux enseignants, aux chercheurs et aux étudiants comme supports d'enseignement et de recherche.

Les collections de l'école des Hautes Études de Dakar constituent le fonds de base de l'actuelle bibliothèque centrale.

Ainsi, la bibliothèque centrale est la plus ancienne des bibliothèques universitaires de l'Afrique d'expression Française au Sud du Sahara.

Des fonds acquis en fonction des besoins des enseignants avec l'ouverture des sections lettres, sciences et droit furent logés dans des endroits distincts au Lycée Van Vollenhoven, actuel Lycée Lamine Guèye.

En 1951 puis en 1952, deux fonctionnaires furent envoyés au niveau de ces trois sections. Le premier règlement de la bibliothèque de l'université fut signé le 10 janvier 1953 par le Recteur Guillaume Henri Camerlinck.

Le 26 janvier 1954, un registre d'entrée est officiellement ouvert.

L'importante place de la documentation dans le système de l'enseignement supérieur amena les autorités de l'université à créer à partir d'avril 1954 une commission des bibliothèques sous la présidence de M. Olivier Martin, professeur à l'École de Droit puis des Recteurs.

A partir de 1956, la bibliothèque fait pour la première fois l'objet d'un chapitre particulier dans le budget de l'Institut des Hautes Études de Dakar.

Vers la fin des années cinquante, les différents fonds constitués avoisinèrent 5000 volumes et 2000 titres de périodiques. Cette époque marqua également le début de l'application des normes et techniques propres à la gestion des documents et à l'administration des bibliothèques universitaires.

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Le développement des collections, la massification des effectifs des étudiants et à la forte demande d'accès à une documentation jusqu'ici dispersée, rendirent indispensable la construction d'un édifice propre à la bibliothèque.

Ainsi, des contacts furent pris avec la métropole, notamment avec la Direction des Bibliothèques de France aboutissant par l'envoi en mission à Dakar du docteur Hahn, conservateur de la Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Paris.

Dans son rapport, il souligna avec force la nécessité de doter l'Institut des Hautes Études de Dakar d'une bibliothèque Centrale.

Le Recteur Capelle fixa alors l'emplacement de cette bibliothèque.

La première pierre de la bibliothèque centrale est posée le 10 décembre 1959 par Monsieur André Boulloche, Ministre de l'Éducation Nationale chargé de l'Enseignement Supérieur dans la Communauté. Elle fut inaugurée le 20 novembre 1965 par le Président Léopold Sédar Senghor.

Elle offrait en plus des services administratifs et techniques, 350 places assises dans quatre salles de lecture et des magasins pouvant contenir 450 000 volumes sur 13 km de rayonnages.

Le 24 février 1957, est officiellement créée l'Université de Dakar qui deviendra le 30 mars 1987 l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Depuis lors, le budget alloué aux acquisitions et au fonctionnement de la bibliothèque ne cessa d'augmenter permettant ainsi de développer un important fonds documentaire sur des supports aussi divers que variés.

Un important fonds de thèses fut constitué grâce à la coopération très dynamique avec les universités françaises.

Le personnel scientifique et technique affecté par la métropole est secondé par les bibliothécaires professionnels sénégalais formés dans le cadre de l'ancien Centre Régional de Formation des Bibliothécaires ouvert en 1963 à l'Université de Dakar, devenu École de Bibliothécaires Archivistes et Documentalistes (EBAD).

Pendant cette période, d'importantes ressources financières et matérielles furent mises à la disposition de la bibliothèque lui permettant de renouveler ses équipements et de développer de manière régulière ses collections grâce aux abonnements, aux dons, aux échanges avec les nombreuses bibliothèques nationales et universitaires d'Afrique, d'Europe et d'Amérique du Nord.

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Les conservateurs sénégalais formés à l'École Nationale des Bibliothèques en France assurèrent progressivement la relève du personnel scientifique de la métropole à partir des années soixante-dix.

Mais, vers la fin des années quatre-vingt, la bibliothèque commença à traverser des situations difficiles liées à la chute drastique des ressources financières et matérielles au vieillissement de ses collections, à l'exiguïté de ses locaux et à la vétusté de ses équipements.

Cette situation sera vite corrigée à partir de 1994 avec l'ambitieux programme d'extension, de rénovation, de réorganisation et de modernisation de la bibliothèque mis en oeuvre par les autorités universitaires aidés par l'État du Sénégal.

Ce nouvel édifice offre 1729 places assises dans les services publics.

La bibliothèque centrale qui a un statut d'institut d'université par le décret No 78-808 du 28 juillet 1978, est administrée par un Conseil d'Administration. Point focal du réseau des bibliothèques de l'Université (par le décret 95.197 du 21 février 1995), elle est membre de l'Assemblée de l'Université, de la Commission de Recherche et de la Commission Pédagogique de l'Université.

Depuis sa création, la bibliothèque centrale a été successivement dirigée par Messieurs Jean Rousset de Pina (1957-1972), Jean Donati (1972-1978), Théodore Ndiaye (19781987), par Henri Sène (1987- 2006) et depuis le 19 janvier 2007 par Madame Mariétou Diongue Diop

2.2 Les missions et les objectifs

La BUCAD a pour mission essentielle de répondre aux besoins en information scientifique et technique de la communauté universitaire en soutenant et accompagnant les activités de recherche et d'enseignement.

Ses principales missions sont :

? Orientation, étude, recherches bibliographiques et documentaires;

? Coordination des activités documentaires de l'université;

? Soutien logistique de l'enseignement et de la recherche. Elle accomplit cette tâche avec d'autres institutions documentaires plus ou moins importantes ou des laboratoires de l'université.

? Acquisition, traitement et diffusion de l'information aussi bien au profit de la communauté universitaire que des chercheurs venant d'horizons divers.

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Par ailleurs, la bibliothèque offre les services suivants :

· Accueil-information et animation

· Consultation sur place et espace de lecture de la presse

· Prêt à domicile et prêt entre bibliothèques

· Diffusion sélective de l'information (DSI)

· Service questions-réponses SQR)

· Recherche informatisée et accès Internet

· Reproduction de documents

· Formation des usagers

· Réunions et ateliers et espace exposition

Les missions de la BUCAD doivent s'inscrire dans une perspective changeante « en ajoutant aux fonctions de base de la bibliothèque une dimension nouvelle, celle de management des connaissances»11

Le développement des ressources électroniques (manuels pédagogiques, revues scientifiques, bases de données, documents numérisés), la diffusion de la production pédagogique et scientifique de l'université (thèses, publications scientifiques) doivent être inscrits dans les missions de la bibliothèque universitaire.

2. 3 Les ressources de la bibliothèque

2.3.1 Les ressources humaines

Le personnel de la bibliothèque est réparti comme suit :

· 14 conservateurs

· 18 bibliothécaires/Documentalistes

· 15 commis

· 02 comptables

· 02 attachés d'administration

· 02 analystes-programmeurs

· 02 Secrétaires d'administration

· 02 secrétaires sténodactylographes

· 02 relieurs

11 Diouf, Jean-Pierre Le management des technologies dans les pays en développement : logiciels libres vs options commerciales. Munchen : KG Saur, 2008 Pub IFLA, No 132

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? 01 chauffeur

? 04 agents de service

2.3.2 Les ressources financières

Le budget de la bibliothèque centrale s'élève à 185 191 060 F pour l'année 2009. Il est réparti entre les dépenses de matériel d'entretien et d'aménagement, les dépenses d'enseignement et de recherche et les dépenses à caractère général. Les salaires sont pris en charges sur le budget du Rectorat Le budget consacré aux achats d'ouvrages de bibliothèque et de matériel de reliure se chiffre à trente-sept millions de francs (37 000 000 FCFA) alors qu'il était pour l'année 2008 de neuf millions sept cent un mille soixante francs (9 701 060 F CFA). Il faut noter que la bibliothèque de l'université connaît des difficultés d'absorption de son budget : en 2008, 60% du budget ont été dépensés. Les 40 % restants n'ont pas été consommés pour des raisons administratives et financières.

Pendant cette année 2008 aucune nouvelle acquisition n'a été faite sur le budget. A la date du 25 juillet 2009, seuls 15,044 % du budget ont été exécutés.

Pire sur les 37 000 000 F prévus pour l'achat d'ouvrages, seuls 213 700 ont été dépensés soit 0,575%. En effet, les prestataires refusent de prendre les commandes de l'UCAD car il y'a beaucoup de retards d'impayés. L'UCAD reste devoir de l'argent aux prestataires depuis plusieurs années.

Les seuls achats faits proviennent des recettes de la vente du livre « L'Afrique répond à Sarkozy » qui s'élèvent à 2 000 000, les auteurs ayant décidé de céder à la BUCAD la totalité des bénéfices à la seule condition qu'ils servent à l'achat de documents.

2.3.3 Les ressources matérielles

La longueur totale des rayonnages de la bibliothèque est de : 20 076 mètres linéaires ce

qui lui offre d'énormes possibilités de stockage de documents dans les magasins et les

salles de lecture.

Le projet d'extension et de modernisation de la BUCAD a permis de doter cette structure

de ressources matérielles modernes surtout en termes d'équipements d'accueil.

Ainsi la BUCAD dispose de :

1729 places assises dans quatre les salles de lecture

40 box individuels

08 salles de groupes restreints

17

01 salle de réunion

01 espace d'exposition

02 de salles de cours destinées prioritairement à la formation des usagers

01 Cybercafé

01 salle de formation du personnel de la bibliothèque.

Les équipements informatiques ne sont pas en reste et ne cessent d'être renouvelés pour

offrir au personnel et aux usagers de meilleures conditions de travail. Les équipements

informatiques de la BUCAD se répartissent comme suit :

Micro-ordinateurs :

Postes professionnels

57

Postes publics

18

Cybercafé

45

Serveurs

07

Logiciels

04

Scanners

03

Imprimantes laser

17

Imprimantes à jet d'encre

04

 

Aussi, les bureaux sont dotés d'équipements modernes. Il s'agit de 06 photocopieurs dont deux (2) seulement sont mis à la disposition des usagers.

A cela s'ajoutent 89 postes de téléphones.

Le service de reliure est le seul à n'avoir pas vu son équipement renouvelé. Un massicot électrique, un massicot manuel, une cisaille massicot en fonte, une cisaille en plastique avec équerre, une presse à endosser en fonte, une presse à percussion, une machine à perforation et un tas à battre constituent le vieillissant matériel de ce service très sollicité

2.4 Les fonds de la bibliothèque

Encyclopédiques, les fonds de la bibliothèque sont estimés à plus de cinq cent mille (500 000) documents se rapportant aux disciplines faisant l'objet d'enseignement ou de recherche à l'université. Les fonds disponibles se présentent sur support imprimé, électronique et audiovisuel.

Les fonds de la bibliothèque sont constitués :

? De monographies à caractère général ou spécialisé (ouvrages de base, traités,
ouvrages de synthèse, recueils, atlas);

·

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D'ouvrages de référence généraux ou spécialisés (bibliographes, catalogues, annuaires, dictionnaires, encyclopédies, biographies);

· D'ouvrages rares et précieux de la réserve. Il s'agit des monographies du XVIe au début du XXe siècle principalement sur le Sénégal et l'Afrique;

· De documents graphiques ou sur supports audiovisuels, cartes, films vidéo, microfiches et microfilms;

· Des publications de la banque mondiale, de la FAO, des Nations Unies, de L'OMS dont la BUCAD constitue la 165ème des bibliothèques dépositaires du système des Nations Unies. LA BUCAD est le dépositaire officiel des publications des Nations Unies au Sénégal;

· Des périodiques scientifiques et revues (imprimés et électroniques);

· De bases et banques de données en ligne ou sur CD ROM;

· De manuscrits;

En plus, la bibliothèque offre à ses usagers un accès à d'autres ressources documentaires accessibles sur le Web. Il s'agit :

· des catalogues des bibliothèques;

· des bases de données bibliographiques dans différentes disciplines;

· des répertoires de documents en ligne : ouvrages, dictionnaires, encyclopédies, thèses, périodiques, articles, atlas et journaux;

· du catalogue CAURI;

La consultation sur place et le prêt à domicile sont les deux principaux modes d'accès à la documentation.

D'autres services sont également offerts aux usagers comme le prêt inter, la recherche sur Internet au niveau du cyber ou à partir du WIFI, l'accès aux périodiques en ligne ainsi qu'à des bases de données.

2.5 Les différents services de la bibliothèque

La mise en place de la nouvelle bibliothèque a nécessité le réaménagement et la restructuration des services. C'est l'aboutissement d'un processus qui a pris du temps. Une récente réorganisation des services a été faite pour donner aux nouveaux services une logique fonctionnelle.

19

En effet, certains services créés à l'ouverture de la nouvelle bibliothèque en 2000 et qui aujourd'hui ne fonctionnent presque plus faute d'activités comme le service des acquisitions ont été à nouveau retouchés pour les rendre beaucoup plus opérationnels.

Les différents services de la bibliothèque sont :

· le service administratif

· le service de la gestion des collections (supervision des salles de lecture, réception des documents prêtés, reclassement des documents, retrait des documents détériorés, récolement général, élagage)

· le service des relatons publiques

· le service de référence

· le service des acquisitions et traitement droit/lettres

· le service des acquisitions et traitement médecine/sciences

· le service de numérisation des publications académiques

· le service de traitement des périodiques

· le service des langues et civilisations orientales

· le service informatique

· le service technique (équipement et magnétisation des documents, reliure et préservation)

· le service général

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TROISIÈME PARTIE : LE LIBRE ACCÈS ET LA PRÉSERVATION DES COLLECTIONS À LA BUCAD

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille