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L'effet de la structure familiale sur l'abandon scolaire au Cameroun


par Stéphane Messina Poute
Université de Yaoundé 1- Ngoa ekele  - Master 2 sciences de L’éducation  2020
  

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1.1-2. Présentation du système éducatif Camerounais

La presentation du système éducatif Camerounais peut être appréhendée sous deux angles principaux à savoir celui de l'offre de services éducatifs et celui de la demande en services éducatifs. Il comporte quatre grands cycles à savoir : le cycle maternel, le cycle primaire, le cycle secondaire et le cycle universitaire. Cette section présentera d'abord une vue d'ensemble du système éducatif Camerounais, après quoi nous présenterons les caractéristiques de l'offre et de la demande des services éducatifs au Cameroun.

1.1-2.1. Vue d'ensemble du système éducatif Camerounais

Le système éducatif camerounais est caractérisé par une diversité des ordres d'enseignement que sont le public et le privé. L'encadrement du système éducatif camerounais est déterminé au niveau central de l?État. Il assure l'organisation, les orientations politiques et le contrôle stratégique. Le système éducatif camerounais comprend deux sous-systèmes qui s'appliquent tant au secteur public qu'au secteur privé : le sous-système francophone et le sous-système anglophone. L'enseignement supérieur est dispensé dans huit universités d'Etat ainsi que dans un certain nombre d'institutions privées. En plus de l'enseignement supérieur qui est commun, chaque sous-système se compose de cinq niveaux d'enseignement : le préscolaire, le primaire, le secondaire y compris l`enseignement normal, la formation professionnelle et l`alphabétisation. L'enseignement maternel dure deux ans. Dans certains cas, cette durée peut atteindre 3 ans (il comprend trois niveaux en milieu urbain : la petite section pour les enfants de trois ans, la moyenne section pour les enfants de quatre ans et la grande section pour les enfants de cinq ans).

Dès lors, le système éducatif après l'accession à l'indépendance se caractérise par :

· Le français et l'anglais comme langues officielles et d'égale valeur dans le champ éducatif tel que prévu dans le cadre de sa constitution de 18 janvier 1998, en son article 1 alinéa 3. Ce choix, qui réaffirme l'option nationale du biculturalisme, se fonde sur des valeurs locales et républicaines ;

· La promotion du bilinguisme ; la garantie pour tous de l'égalité des chances d'accès à l'éducation ; la préservation et le renforcement de l'unité nationale et la contribution au développement économique et social qui représente l'idéal scolaire ;

Comme acquis de l'époque coloniale, les principes de la laïcité, du libre choix scolaire pour les parents et la liberté d'enseignement pour les missionnaires sont reconnus ; l'effort de scolarisation des missionnaires est soutenu par des subventions ; Dans l'ordre des finalités, l'écoles'inscrit dans une visée universelle, utilitariste et productive ; elle intègre les notions d'instruction, de connaissance, de savoir-faire et être.

Depuis 2007, avec le début d'uniformisation intervenue entre les sous-systèmes francophone et anglophone, l'enseignement primaire dure désormais 6 ans et l'âge légal d'admission est de 6 ans. L'entrée en cycle secondaire a lieu, en théorie, à 12 ans et les études durent sept ans à ce niveau, quel que soit le système (DSSEF, 2013).

Des mesures subséquentes prescrivent depuis 1997 la gratuité de l'école primaire tout au moins dans les établissements publics. Avant les réformes intervenues à la suite du décret de 2004, deux ministères étaient en charge de l'éducation au Cameroun : Décret n° 2004/320 du 8 décembre 2004 portant organisation du Gouvernement :

· Ministère de l'éducation Nationale (MINEDUC) en charge des enseignements maternel, primaire, secondaire général, secondaire technique et de l'enseignement normal public et privé (Décret n° 2002/004 du 4 janvier 2002) ;

· Ministère de l'enseignement Supérieur (MINESUP) en charge des enseignements et des formations post secondaires assurés par les institutions publiques d'enseignement supérieur et par les institutions privées agréées comme établissements d'enseignement supérieur par l'État (Loi n°005 du 16 avril 2001).

Suite à ce décret, quatre (4) ministères ont été spécifiquement créés pour assurer l'éducation au Cameroun. Ces ministères, organisés en avril 2005 sont :

· Le Ministère de l'éducation de Base (MINEDUB), chargé de la préparation, de la mise en oeuvre et de l'évaluation de la politique de l'État en matière d'éducation de base. Il est spécifiquement chargé, entre autres, de l'enseignement maternel et de l'enseignement primaire, du suivi des écoles coraniques, de la gestion et de la formation continue des personnels enseignants et auxiliaires (Décret n° 2005/140 du 25 avril 2005) ;

· Le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC), chargé de l'élaboration, de la mise en oeuvre et de l'évaluation de la politique de l'État en matière d'enseignement secondaire général, technique et normal (Décret n° 2005/139 du 25 avril 2005) ;

· Le Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), chargé de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en matière d'emploi, de formation et d'insertion professionnelles (Décret n° 2005/123 du 15 avril 2005). Il a en charge les Sections Artisanales Rurales (SAR), les Sections Ménagères (SM) et les Centres de Formation Professionnelle Rapide (CFPR) publics.

· Le Ministère de l'Enseignement Supérieur (MINESUP), chargé de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique du gouvernement en matière d'enseignement supérieur, de l'organisation, du fonctionnement et du contrôle pédagogique de l'enseignement supérieur. Il exerce la tutelle sur les universités, les centres et les établissements universitaires publics et assure le suivi des activités des structures universitaires du secteur privé (Décret n° 2005/142 du 29 avril 2005).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote