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Caracterisation genetique de glossina pallicera pallicera circulant dans le foyer de la maladie du sommeil de campo du sud forestier camerounais


par Emmanuel Boris Gomseu Djoumsie
Université de Dschang - Master 2016
  

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II.4.3. Analyse génétique des données

Après avoir déterminé la taille des allèles, une base de données contenant pour chaque individu son génotype multilocus (génotype à différents loci) a été confectionnée à partir du logiciel Excel®. A partir de cette base de données, le logiciel CREATE version 1.0 a permis de créer des fichiers en formats appropriés pour les autres logiciels d'analyses FSTAT, GENETIX, GENEPOP, MSA et MICRO CHECKER.

L'hétérozygotie observée (Ho) et celle attendue (Hs) ont été calculées pour chaque locus sous l'hypothèse de l'équilibre de Hardy-Weinberg. Chez les mâles et pour les loci liés au chromosome X (55.3, PGP13), les tailles des allèles ont été codées en données manquantes par les chiffres zéro (000/000). Ceci est dû au fait que ces mâles sont tous des « faux » homozygotes et contribuent à un déficit en hétérozygotes.

La structure génétique des populations de glossines a été étudiée à l'aide des estimateurs non biaisés de Weir et Cockerham (1986) (f et O) des statistiques F (FIS et FST) de Wright (Wright, 1965). Le FIS ou coefficient de consanguinité mesure l'écart à la panmixie (croisements au hasard entre individus) dans une sous-population. Il exprime la variabilité génétique au sein des individus par rapport à la sous-population et permet d'expliquer l'excès ou le déficit d'hétérozygotes à l'intérieur de chaque sous-population. Ses valeurs varient de -1 (excès en hétérozygotes) à 1 (déficit en hétérozygotes). Le FST (ou indice de fixation) mesure la différenciation génétique entre deux ou plusieurs sous-populations. Il mesure, sur la base des différences de fréquences alléliques entre les sous-populations, le déficit en hétérozygotes issu de la structuration en sous-populations. Sa valeur est comprise entre 0 (pas de structuration) et 1 (toutes les sous-populations sont fixées pour un allèle au moins).

Les statistiques F de Wright ont été estimées à l'aide du logiciel FSTAT version 2.9.4 (Goudet, 2003). Etant donné que f mesure l'écart des fréquences génotypiques par rapport à celles attendues dans une sous-population sous équilibre de Hardy-Weinberg, la signification

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Caractérisation génétique de Glossina pallicera pallicera circulant dans le foyer de la maladie du sommeil de Campo du Sud forestier Camerounais rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris

de cet écart a été testée en randomisant 10000 fois les allèles entre les individus au sein des différentes sous-populations et à chaque fois, f était calculé (procédure automatique dans le logiciel Fstat). La P-value de ce type de test est la proportion du nombre de fois que la valeur de f estimée dans les réplicas formés par randomisations est supérieure ou égale à la valeur réelle de f obtenue (ou inférieure ou égale lorsque la valeur réelle est négative). Une procédure analogue a été utilisée dans le logiciel Fstat pour tester la significativité de la valeur de O. Le polymorphisme au niveau de chaque marqueur a été obtenu en comptant le nombre d'allèles différents mis en évidence par le marqueur considéré, ceci grâce au logiciel FSTAT.

Les fréquences alléliques et l'hétérozygotie ont été respectivement déterminés par les logiciels FSTAT version 2.9.4 et GENETIX version 4.0.5 Une courbe de régression linéaire de FIS en fonction du nombre d'allèle nul a été construite afin de savoir si les allèles nuls étaient à l'origine du déficit en hétérozygote. Le logiciel Micro-checker version 2.2.3. (Van Oosterhout et al., 2004) a été utilisé dans le but de savoir si les allèles nuls expliquent la totalité du déficit en hétérozygote. Ceci a été évalué grâce au coefficient de corrélation (R) qui varie de -1 à 1. Si R est proche de -1 ou 1, il existe une forte corrélation et si R est éloigné de -1 ou 1, il existe une corrélation faible.

Pour apprécier le polymorphisme génétique, c'est-à-dire les distances génétiques entre les glossines analysées, le logiciel MEGA 3.1 (Kumar et al., 2004) a été utilisé pour la construction d'un dendrogramme en utilisant des matrices de distances harmoniques de Cavalli-Sforza et Edwards (1967). Ces matrices ont été générées à l'aide du logiciel MSA (Dieringer et Schlotterer., 2003).

Le logiciel XLSTAT 2015 a permis de comparer le niveau de sensibilité entre les différents marqueurs microsatellites.

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