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Usages locaux des ressources forestieres autour de trois concessions camerounaises (1050, 1046 et 1059) : complementarité ou compétition ?


par Duplex NOUMBISSI
Université de Dschang - Diplôme d’Ingénieur Agronome 2012
  

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5.2. Types des sources des données et instruments de collecte

Deux sources de données ont été utilisées dans cette étude : les sources secondairesetles sources primaires.

5.2.1. Sources secondaires

Les sources secondaires ont permis d'obtenir des données déjà existantes mobilisées à partir de l'analyse documentaire (mémoires, ouvrages scientifiques, les plans d'aménagements, comptes rendus, les bases de données) disponible à la bibliothèque centrale de l'Université de Dschang et au Centre International de Recherche Forestière (CIFOR), sur Internet et auprès des intervenants dans la zone.

5.2.2. Sources primaires

Les sources primaires sont celles qui ont permis de générer des données nouvelles au cours de l'étude. La collecte de ces données a mobilisé plusieurs moyens à savoir les entretiens, les questionnaires l'observation, le transect social et les groupes de discussion.

· Les entretiens

Nous avons conduit des entretiens semi structurés avec des personnes ressources (ONG, concessionnaires, agents des eaux et forêts et chefs de villages). Ces entretiens avaient pour objectif de s'informer sur les usages des ressources forestières et les rapports qui existent entre les populations locales et les exploitants forestiers. Des entretiens individuels ont aussi été conduits avec des personnes spécialisées dans les activités de chasse, de cueillette et de sciage artisanal, afin d'avoir des informations relatives au fonctionnement de ces activités.

· Les questionnaires

Deux types de questionnaires ont été administrés aux chefs de ménages :le questionnaire recensement et le questionnaire de suivitrimestriel.

Le questionnaire recensementa permis d'avoir des données quantitatives sur les caractéristiques socioéconomiques, les types de PFNL, les types de produits agricoles pour chaque ménage des communautés étudiées.Ce type d'enquête est le plus courant en matière de PFNL (Wollenberg et Nawir, 1998).Il consiste à récapituler sur une base annuelle les pratiques et les produits collectés, sans observation directe. Il présente l'avantage d'être facile à conduire sur un grand nombre de villages. Les données résultent d'une estimation faite par le ménage, qui est souvent biaisée. Ambrose-Oji (2003) montre que les ménages ont tendance à surestimer les revenus annuels tirés des PFNL, en se focalisant sur les sommes importantes d'argent qui rentrent en une fois plutôt que sur la série de petits revenus qui sont étalés sur l'année.

Le questionnaire de suivitrimestriel a permis d'avoir des données qualitatives et quantitatives sur les tendances économiques des différents ménages sélectionnés sur 2 trimestres s'étendant de mars à septembre 2012.Cette approche utilise deux supports d'enquête, l'un portant sur les prélèvements effectués en forêt par tous les membres du ménage et l'autre sur les revenus et les dépenses occasionnés par trimestre dans le ménage. Elle présente l'avantage d'être détaillé et plus de fiable, malgré sa lourdeur.

· L'observation participative

Les observations ont permis de confirmer certaines informations et de relever certaines informations qui n'avaient pas été mentionnées, par refus de répondre des populations ou par oubli.

· Le transect social

Il a permis d'identifier l'ensemble des ménages ainsi que leur répartition spatiale à l'intérieur du village, d'établir une pré-typologie des ménages à partir de la taille et de l'état des maisons, d'identifier les principales infrastructures collectives et d'estimer leur état de fonctionnement.

· Les groupes de discussion

Cette méthode de recherche participative était définie sur plusieurs thèmes différents :

1. Un groupe de discussion sur les données socio-ethnographiques du village, pour comprendre l'historique du village, sa composition et son organisation sociale.

2. Un groupe de discussion sur l'agriculture a permis d'identifier les principales espèces cultivées et leurs modes de culture ainsi que le degré de contribution de ces activités à l'autosuffisance alimentaire et aux revenus.

3. Un groupe de discussion appelé « Commerce, développement, exploitation forestière »avait pour objectif d'examiner les possibilités du développement de la communauté.

4. Un groupe de discussion a permis d'élaborer une cartographie et une liste des usages et des pratiques relatives à l'extraction de ressources forestières.

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