Problématique du leadership responsable de la classe politique congolaise. Regard sur l'administration publique de la troisième république.par CARLYTHO NZAZI LENGI Université Pédagogique Nationale (UPN) - Licence en sciences politiques et administratives 2012 |
3. HYPOTHESESEmettre ou élaborer des hypothèses de travail signifie proposer les possibilités des réponses à la question centrale7(*). C'est tenter de chercher les liens ou relations qui existent entre les termes ou concepts utilisés dans la question centrales. A toute question correspond une réponse. Pour avancer dans son étude, le chercheur se propose de réponses provisoires aux questions qu'il se pose. A première vue rien ne peut disculper la classe politique de leur part de responsabilité dans la débâcle actuelle et passée du pays. La réalité des problèmes de ce pays est complexe. Ces problèmes ne datent guère d'aujourd'hui, ils tirent leurs racines au loin, au lendemain de l'indépendance8(*). Les congolais sont régulièrement surpris de constater que, maintenant, n'importe qui peut occuper n'importe quel poste. Comme si le pays manquait des cadres compétents formés pour occuper des fonctions politiques et Administratives. Ceux qui sont nommés ainsi ses gonflent d'orgueil même lors qu'ils font étalages de leur ignorance dans leurs fonctions respectives. Les fonctions politiques sont maintenant banalisées. Elles peuvent même être la cause d'un retard de développement national lors que les hautes fonctions sont confiées à des hommes et femmes irresponsables et incompétents. Le changement et le développement d'une nation ne sont possibles que lors qu'ils sont pensés et mis en oeuvre par un groupes des hommes et femmes bien formés, qui ont une compétence requise, expérimentés, qui évoluent dans le secteur de leur formation initiale, car le développement est le résultat de la compétence organisée, l'union de l'intelligence et de la volonté de réussir9(*). Notre pays ne pourra prétendre au progrès que lors que, dans tous les domaines, des personnes compétentes se mettent à diriger le pays. Les nations qui se développent sont celles qui misent sur les compétences de leurs cadres. Avec l'amateurisme, le népotisme, le tribalisme et le favoritisme. Pratique fort courante dans le Zaïre d'hier et la RD Congo d'aujourd'hui, il est impossible de développer le pays. Le pays n'a que faire des personnes incompétentes qui, par peur de la concurrence, passe leur temps à écraser les élites qui ont les qualifications requises pour diriger la nation. Il est surprenant de constater alors, que la politique reste l'activité la plus déterminante de la vie en société, c'est dans ce domaine que règnent les idées les plus absurdes que s'installent des platitudes et extravagance les plus effroyables. L'aventurisme et l'amateurisme de l'action y trouve un terrain fécond. L'émergence d'une nouvelle classe politique s'impose comme remède aux divers problèmes et réalités de la société Congolaise dont l'essentiel des conditions seraient tributaires de la bonne gouvernance, de démocratie et du leadership responsable. * 7 KASESE Jean-Denis, Cours de méthodologie en Sciences Politiques, L1 SPA, UPN, 2011-2012, Inédit. * 8MULAMBA KABUAYI Fredy., Op cit. p. 14 * 9 FWELEY DIANGITUKWA.,Op cit, p. 21 |
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