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Un état de l'art sur les modes de contrôle organisationnel

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par Paul-Laurent Saunier
Université d'Orléans - Master 2 Recherche Finance Comptabilité Contrôle Audit 2007
  

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1.2 Définition de Mintzberg : les mécanismes de coordination

H. Mintzberg insiste sur l'importance de l'articulation entre les tâches et les acteurs qui doit accompagner la division du travail, et développe le concept de « mécanismes de coordination » qu'il décrit comme la « colle qui maintient ensemble les parties de l'organisation » (1982, p. 19). Barel (2001, P.8) montre que les associations « division du travail - coordination » de Mintzberg et « délégation d'autorité - contrôle » des théoriciens du contrôle relèvent des mêmes problématiques.

1.3 Définition de Hopwood reprise par Chiapello

Dans sa revue de littérature, E. Chiapello définit le contrôle en reprenant la notion d'influence rajoutée par Anthony en 1993 et en y incluant la notion d'intentionnalité suggérée par d'Hopwood en 1974 : « Nous définissons le contrôle comme toute influence créatrice d'ordre, c'est-à-dire d'une certaine régularité. On est dans une situation de contrôle, selon cette définition, lorsque le comportement d'une personne est infiuencé par quelque chose ou quelqu'un. [...] Notre définition du contrôle englobe en fait les deux types de contrôle : celui mis au point par le management et celui qui émerge des interactions de toutes les influences pesant sur les comportements. [...] Pour faire le parallèle avec l'approche d'Hopwood (1974), nous parlons de contrôle pour la résultante de I'ensemble des influences a l'oeuvre, et de modes de contrôle pour définir les facteurs d'infiuence particuliers » (Chiapello, 1996, pp.53-54).

Outre cette définition, on doit à Chiapello une véritable conceptualisation du mode de contrôle, qualifié de facteur d'influence, défini par six caractéristiques : « la source de l'influence {qui ou quoi exerce l'infiuence) », «  ce sur quoi elle s'exerce », « la réaction de celui qui est soumis à l'infiuence et son attitude face au contrôle », « les moments privilégiés, s'il en est, où Ie contrôle s'exerce », « le processus par lequel l'infiuence s'exerce » et « le moyen, ou vecteur, utilisé ».

D'après E. Chiapello (1996)

Cette déconstruction de la notion de mode de contrôle lui permet ensuite de proposer un modèle qui intègre les nombreuses typologies des modes de contrôle existant dans la littérature (Chiapello, 1996).

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand