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Un état de l'art sur les modes de contrôle organisationnel

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par Paul-Laurent Saunier
Université d'Orléans - Master 2 Recherche Finance Comptabilité Contrôle Audit 2007
  

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3.1.3 La typologie de Hofstede (1981) : modèle cybernétique versus non cybernétique

Alors que la plupart des travaux s'inscrivent dans un modèle cybernétique du contrôle (Chiapello, 1996 ; Bouquin et Pesqueux, 1999), la typologie de G. Hofstede distingue les processus cybernétiques de contrôle (routine, expert, essais-erreurs) des processus non cybernétiques (intuitif, jugement, politique). A la rationalité d'un pilotage basé sur une information disponible dans le modèle cybernétique du contrôle, Hofstede oppose des situations où l'incertitude règne soit uniquement sur les actions à entreprendre (contrôle intuitif), soit également sur la mesure des objectifs (contrôle par jugement), soit à la fois sur le choix des actions, la mesure des objectifs, et même sur les objectifs eux-mêmes.

3.1.4 La typologies de Mintzberg (1982) : les mécanismes de coordination

Mintzberg distingue dans ses différents travaux six mécanismes de coordination :

- L' « ajustement mutuel » : la coordination se fait au moyen d'une communication informelle et spontanée entre les acteurs.

- La « supervision directe » : une personne donne à un ou plusieurs opérateurs les instructions sur le travail à effectuer, et réalise elle-même le contrôle d'exécution du travail

- La « standardisation des procédés » : chaque poste de travail est défini en précisant les tâches à effectuer, la manière de les effectuer ainsi que les rythmes de travail. L'autonomie, source d'incertitude, est étouffée (par exemple : le travail à la chaîne).

- La « standardisation des résultats » : le résultat attendu de l'opérateur est défini avant l'action en fonction d'objectifs explicites et mesurables

- La « standardisation des qualifications » : les compétences nécessaires à l'exécution du travail, définies ex-ante déterminent choix de l'opérateur, supposé effectuer le travail dans le sens attendu par l'organisation en contrepartie de la confiance et de l'autonomie qui lui sont accordées

- La « standardisation des normes » : ce sont des normes, des valeurs établies pour l'organisation dans sa globalité, auxquelles les membres adhérent, qui encadrent le travail

En premier lieu, il convient de rappeler que l'absence du terme « contrôle » dans cette typologie ne doit pas occulter la proximité des deux problématiques « contrôle » et « coordination » : les mécanismes de coordination recensés par H. Mintzberg sont bel et bien des modes de contrôle (Barel, 2001). Ensuite, comme le note E. Chiapello, cette typologie mélange la façon de contrôler (ce que décrivent les deux premiers mécanismes) et l'objet du contrôle (les quatre mécanismes suivants) (Chiapello, 1996). Enfin, Y. Barel relève un paradoxe concernant le dernier mécanisme, puisque les normes sont tour à tour décrites comme productions d'« analystes des normes » (elles sont alors intentionnelles) et comme résultantes de la culture de l'organisation (elles sont alors spontanées dès lors que la culture n'est pas volontairement instrumentalisée à des fins de contrôle).

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