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Impact des subventions à l'exportation des produits agricoles sur la croissance economique des pays en voie de développement: Cas du Niger

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par Fatchima MAHAMAN
Université Abdou Moumouni de Niamey-Niger - Maitrise 2006
  

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Conclusion générale

La présente étude avait pour but de rechercher, au moyen des techniques économétriques, la contribution des exportations agricoles dans la formation du PIB et particulièrement dans l'économie nigérienne et de là l'influence des subventions sur la croissance économique.

Les résultats obtenus dans le MCE démontrent la relation positive entre les exportations et la croissance du PIBr. Ce qui permet de conclure que les subventions ont un impact négatif sur la croissance du PIB.

  La question des subventions est préoccupante ces dernières années à l'organisation mondiale du commerce. Il y a 20 ans, l'Afrique, toutes régions confondues, pesait 12% du commerce mondial. Dix ans, après milieu des années 90, elle ne représentait plus que 8% de ce marché. En 2005, elle pesait à peine 2% des échanges commerciaux internationaux.

De 12% à moins de 2% des parts de marché en 20 ans, il n'est pas nul besoin d'un dessein, pour comprendre qu'en continuant à chevaucher la monture OMC telle qu'elle est et telle qu'elle fonctionne, nous allons tout droit dans le mur. Un autre mur de Berlin sur la méditerranée (par Mamadou Diop Décroix Ministre du commerce du Sénégal).

De fait, les problèmes posés et à résoudre à l'OMC ne sont pas des problèmes de boîtes vertes ou jaunes ou rouges ; ce sont des problèmes éminemment politiques. Il s'agit de savoir si une volonté politique suffisamment forte existe chez les grands dirigeants de ce monde pour changer ce qui est injuste dans les relations internationales après que la communauté internationale a mis fin, pour l'essentiel, à la colonisation et à l'apartheid.

Encore une fois, il ne s'agit pas de demander l'aumône mais de réclamer simplement justice. Dans une génération, le continent africain abritera un milliard d'êtres humains, essentiellement jeunes qui, l'éducation et la communication moderne aidant, n'accepteront pas, loin de là, de croupir stoïquement dans la misère et la pauvreté imposées par l'iniquité dans les échanges internationaux tout en sachant qu'ailleurs dans le monde existent des espaces d'abondance et de richesses. Au demeurant certains stratèges de l'OTAN ne s'y trompent guère qui, en 1997 déjà, considéraient le flux migratoire du Sud vers le Nord comme l'une des cinq plus grandes menaces pesant sur la paix et la sécurité internationales. Les vagues d'assaut sur Ceuta et Melilla semblent n'être qu'un prélude à des situations dont il est difficile aujourd'hui d'imaginer l'ampleur, les formes et les conséquences sur l'humanité toute entière.

Pourtant cette sombre perspective peut être valablement inversée. L'Afrique, qui s'étend sur trente millions de Km2 et dont le sous-sol regorge de toutes les richesses connues sur la planète, présente en effet tous les atouts nécessaires pour devenir un marché solvable d'un milliard de femmes et d'hommes qui achètent et qui vendent. Elle peut à cet égard, gagner sa bataille du développement et être un partenaire privilégié pour les autres régions du monde.

Tout cela suppose de profondes réformes à l'OMC qui s'orienteraient vers une prise en charge spécifique de la situation des PMA en général et des pays africains relevant de cette catégorie en particulier dans les débats et les décisions.

Le dialogue Est-ouest s'est, pour l'essentiel, bien terminé mais, pour que celui entre le Nord et le Sud se passe aussi bien il est urgent de reformer le commerce mondial et par conséquent l'OMC. Ceux qui appellent à un nouvel ordre commercial mondial, à l'avènement d'un commerce équitable, ont raison. C'est la voie d'une humanité plus humaine, celle d'un monde débarrassé des racines qui germent Ceuta et Melilla.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand