Prise en charge des distorsions causées par l'inflation dans l'établissement des états financiers au Congo( Télécharger le fichier original )par Alpha OKAKESEMA TSHEPE Université de Kinshasa - Licence en Economie et Gestion financière (BAC+5) 2002 |
Indice des prix à la date du bilanIndice moyen à l'année d'acquisition Pour notre illustration pratique nous allons utiliser les indices des prix à la consommation à Kinshasa (marché) publics par l'IRES. Ainsi nous aurons : Indice au 31 décembre 1994 Indice moyen de l'année 1990 (17(*)) L'indice au 31 décembre 1994 est de 9896,9 avec comme base 100 = décembre 1993. Etant donné que l'indice moyen de l'année 1990 ainsi que celui de l'année 1993 sont établis sur base de décembre 1986 = 100, nous convertissons l'indice du 31 décembre 1994 sur la même base : 158.379.876,5 (18(*)) x 9896,9 = 15.674.697.997,3 100 Le coefficient de conversion sera : 15.674.697.997,3 = 11.841.578,9 100 C. Réévaluation des immobilisations et amortissements Conformément à la législation congolaise, la réévaluation ne concernera que les immobilisations corporelles brutes et amortissements à l'exclusion des immobilisations financières. (En Milliers de Francs Congolais)
(2) - (1) = 24.819.947.278 = Plus value de réévaluation des immobilisations D. Retraitement des valeurs circulantes D.1. Retraitement des stocks La législation congolaise n'autorise pas la réévaluation des stocks étant donné que ceux-ci sont destinés à rester dans l'entreprise pendant un temps très court. Cependant, cette réévaluation est autorisée dans des pays comme la France (19(*)) et les Pays Bas où la comptabilisation des stocks au coût de remplacement est autorisée. D.2. Retraitement des éléments monétaires Les éléments monétaires à la fin de l'année (date du bilan) sont par nature exprimés en pouvoir d'achat actuel. Ils ne nécessitent par conséquent pas de retraitement. Toutefois, il convient de faire ressortir les pertes ou les gains résultant de leur maintien dans l'entreprise au cours de l'exercice concerné selon qu'ils sont d'actif ou du passif. La GECAMINES effectuant pratiquement la totalité de son activité commercial à l'export, elle n'est pas concernée, au même titre que les autres entreprises du pays, par les pertes ou gains liés au maintient de la monnaie locale dans l'entreprise au cours de tout un exercice comptable. Toutefois, pour illustrer la méthode, nous allons calculer les pertes ou gains liés à la détention des éléments monétaire en supposant qu'ils étaient tous exprimés en monnaie locale. * 17 L'année supposée de la dernière réévaluation étant 1989. * 18 Indice des prix au 31 décembre 1993. * 19 O.E.C.C.A., op.cit. |
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