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intermédiation bancaire et croissance économique au Cameroun

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par nelly adeline Ngono
université de Ngaoundéré - Maîtrise en économie monétaire et bancaire 2007
  

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C- Résultats du test ADF

Variables

Retards

ADF test statistique

Valeurs critiques de

MacKinnon

D (PIB, 2)

2

-3,436169

1% critical value* -3,78803

5% critical value -3,01236

10% critical value -2,64611

D (Ccmlt, 1)

1

-3,715203

1% critical value* -3,76959

5% critical value -3,00486

10% critical value -2,64224

D (M2, 2)

2

-2,88236

1% critical value* -3,83151

5% critical value -3,02997

10% critical value -2,65519

D (Mi, 1)

1

-3,586552

1% critical value* -3,76959

5% critical value -3,00486

10% critical value -2,64224

Source : Calcul de l'auteur

Comme nous l'avons expliqué, le test de la racine unitaire (ADF) explique la stationnarité des variables ; pour cela il faut que la valeur absolue de ce test soit supérieure à la valeur critique de MacKinnon. Dans notre analyse,on constate à partir de ce tableau que toutes nos variables explicatives sont stationnaires mais à des valeurs critiques différents, ainsi, les crédits accordés au secteur privé ; le PIB réel et la marge d'intermédiation sont stationnaire à 5% par contre la masse monétaire est stationnaire à 10%.

II. Interprétations des résultats de l'analyse

Cette partie sera principalement axée comme son nom l'indique sur l'interprétation de nos résultats après analyse. Nous observerons de manière spécifique l'action de chaque indicateur sur la croissance économique.

A- Crédits accordés au secteur privé et croissance économique

La relation entre ces deux concepts n'est plus à démontrer ; en effet, les crédits accordés au secteur privé par les banques aussi bien à court, moyen et long terme permettent de financer l'investissement qui à son tour est un facteur primordial du développement économique d'un pays. En résumé ces crédits influencent la croissance au travers du canal de l'investissement, il existe donc de ce fait une relation positive entre ces deux concepts de telle sorte que lorsque le crédit croît, la croissance croît de manière proportionnelle. Dans notre analyse, nous constatons que le coefficient de corrélation de cette variable avec le PIB réel est tellement faible que l'on a été dans l'obligation de le supprimer au cours de l'analyse. Cela nous montre que de manière réelle, les crédits accordés au secteur que se soit à court, à moyen ou à long terme n'influence pas de manière significative le PIB réel au Cameroun. Il nous revient de noter que cette faible presque non contribution des crédits accordés au secteur privé à la croissance constitue une controverse puisque l'étude de l'évolution de ceux -ci nous montre en dépit d'une certaine instabilité une relative amélioration et de ce fait un certains accroissement de ces crédits.

B- Masse monétaire et croissance économique

La croissance du PIB réel s'accompagne toujours d'une certaine création monétaire due à l'augmentation des prix et de la quantité de valeurs monétaires détenues par les ménages et les entreprises. Celle-ci est inversement proportionnelle à la création monétaire globale qui se définit comme étant la différence entre l'augmentation de la masse monétaire M3 en données courantes et le taux de croissance du PIB réel. Mais elle dépend en fait de la variation d'un seul agrégat : M2 c'est-à-dire de l'épargne des ménages( placée sur livrets)...Ce qui signifie que la création monétaire de l'agrégat M2 doit baisser pour que le PIB réel augmente. De manière théorique, cet agrégat augmente en moyenne plus vite que le PIB réel du fait de l'effet de richesse. En effet, quand la croissance du PIB réel augmente, les ménages et les entreprises sont plus riches, donc épargnent davantage. Pour donc relancer cette croissance économique, les ménages doivent épargner moins et consommer davantage, de cette façon, la demande augmente et l'offre y répond (le PIB réel augmente). Dans notre étude, la variable M2 influence de manière significative mais pas vraiment substantielle la croissance du PIB réel. Il nous revient de noter qu'en dépit de cette action sur la croissance la relation entre les deux ne suit pas le processus normale en effet, dans ce cas l'étude de l'évolution de la masse monétaire M2 nous montre une certaine évolution qui existe également au niveau de l'évolution du PIB réel de telle sorte que ces deux variables évoluent dans le même sens alors qu'elles devraient évoluer en sens inverse.

C- Marge d'intermédiation et croissance économique

La marge d'intermédiation comme nous l'avons décrit plus haut est le bénéfice que retirent les banques de leur activité d'intermédiation ; elle constitue leur profit ou leur résultat net d'exploitation. De même qu'avec les crédits au secteur privé, la relation entre cette marge et la croissance du PIB réel n'est plus à démontrer ; en effet ces deux variables évoluent dans le même sens mais contrairement au crédits qui agissent à travers le canal de l'investissement, la marge d'intermédiation elle agit à travers la taille et l'efficacité des banques en question. En effet, les banques emploient ces bénéfices pour leur amélioration n'oublions que celles-ci fonctionnent sensiblement de la même façon que des entreprises ordinaires, cela implique qu'avec ces fonds, les banques pourront améliorer leur compétitivité sur le marché ; elles pourront répondre clairement au besoin de la population environnante, elles pourront faire face au difficultés liées à l'environnement et autres. Au final, nous aboutirons à des banques efficaces et efficientes répondant parfaitement aux besoins économiques. Dans notre travail, il existe un très fort coefficient de corrélation entre la marge d'intermédiation et la croissance économique, cela nous permet de conclure que celle-ci influence de manière significative et vraiment substantielle la croissance du PIB réel.

D- Marge d'intermédiation et crédits accordés au secteur privé

En observant les matrices de corrélation effectuées ci-dessus nous remarquons que le degré de corrélation entre la marge d'intermédiation et les crédits accordés est non seulement relativement faible mais en plus négatif à savoir : - 0,213 et pourtant l'analyse effectuée nous montre une corrélation significative entre cette marge et la croissance. Nous pouvons donc conclure que l'hypothèse émis selon laquelle la marge d'intermédiation influence la croissance économique par le biais des crédits accordés au secteur privé est fausse ou erroné et donc que dans le cas du Cameroun celle-ci utilise un autre canal.

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