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Mise en place d'un système de culture à base de Manioc

( Télécharger le fichier original )
par Theophile HIE
INPHB de Yamoussoukro - Ingénieur des Techniques Agricoles 2007
  

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1-1- Elaboration de connaissances sur le « cultivar M24 »

1-1-1- Développement des tiges sur les boutures

Tableau 7:Pourcentages moyens des effectifs en fonction des positions des tiges sur les boutures

Positions des

tiges

H

HM

HB

M

 
 
 
 
 

1(100cm)

93,7

0

6,3

0

2(50cm)

89,6

0

10,4

0

3(25cm)

91,7

4,2

4,2

0

4(12,5cm)

79,2

14,6

4,2

2,1

5(6,25cm)

64,6

8,3

25

6,1

On observe que 6 et 10% des boutures de 100cm et de 50cm présentent des tiges en haut et en bas, le reste des boutures ne présentant des tiges qu'en haut. Par compte, les boutures de 12,5 cm et de 6,25 cm présentent des tiges dans tous les cas de figure (haut, haut et bas, milieu, haut et milieu).

Il semble que le raccourcissement des boutures a un effet net sur la manifestation de la dominance apicale. Par rapport au 50 cm de bouture au carré 1, la déviation de la manifestation du phénomène de la dominance apicale tend à se confirmer et à s'accentuer en raccourcissant la longueur des boutures.

1-1-2- La diversité clonale dans le parc à bois

Nous avons identifiés quatre types d'arbres (photos 2, 3, 4 et 5) dans la population initiale (parc à bois) de « cultivar M24 ». Nous avons procédé par l'identification puis l'attribution de nom à chaque type. Ainsi, nous avons dénommé le type « araignée » sur lequel on constate un raccourcissement de 5 à 6 entre-noeuds, au milieu de la tige principale, qui crée un tassement des noeuds à ce niveau. Sur ces noeuds, on observe un développement des tiges secondaires autour de la tige. Après ce tassement, la croissance de la tige principale reprend son cours et s'achève en formant un « V » de branches. Ensuite nous avons le type « Egypte» (car se présente comme un cultivar existant déjà sur la Ferme et portant le nom Egypte) qui développe des branches et des ramifications continues, le type « bois double » dont les tiges principales se dédoublent à environ 1 m du sol et le type « manioc fleur » qui présente les caractéristiques d'un arbuste d'ornement de 3 a 4 m.

Photo 2: Manioc de type "fleur" Photo 3: Manioc de type "egypte"

Photo 4: Manioc de type "araignée" Photo 5: Manioc de type "bois double"

1-2- Etude du système de culture

1-2-1- Couverture du sol par le potiron

Tableau 8: Notes et moyennes de couverture par le potiron

Couloirs

5

4

3

2

1

Notes

 

Totaux de

Moyennes de couverture

 
 
 

 

 

 

Semis

Fréquences

0

26

18

12

0

56

2,75

%

0

46,43

32,14

21,43

0

100

Rencontre

Fréquences

15

27

3

3

1

49

1,94

%

30,61

55,10

6,12

6,12

2,04

100

Paille

Fréquences

11

51

15

19

2

98

2,49

%

11

52

15

20

2

100

Moyenne générale de couverture du carré 1

2,39

Nous avons une moyenne générale de couverture de 2,39, qui est inférieur à 3 (moitié de la couverture totale). Pour les couloirs de repiquage, de rencontre et de paille, nous avons respectivement les moyennes de 2,75, 2 et 2,49, qui sont également inférieur à la note 3. Aussi, les couloirs de repiquage sont les plus couvert, ensuite viennent les couloirs de paille et en dernière position les couloirs de rencontre.

Par contre, nous avons constaté que le potiron développe des racines à plusieurs noeuds en plus des vrilles (photo 6). Les racines lui permettent de se fixer au sol et de se nourrir, tandis que les vrilles lui permettent de s'agripper pour braver les obstacles.

Vrilles

Racines

Photo 6: vrilles et racines à un noeud

1-2-2- Enherbement dans les différents types de couloirs

Tableau 9: Notes et moyennes d'enherbement des couloirs

Couloirs

 

notes

Totaux de

Enherbement moyen

1

2

3

Semis

Fréquences

0

3

5

8

2,6

pourcentages

0

37,5

62,5

100

Rencontre

Fréquences

1

5

1

7

2

pourcentages

14,3

71,4

14,3

100

Paille

Fréquences

8

6

0

14

1,4

pourcentages

57,1

42,9

0

100

Les couloirs de repiquage représentent les zones les plus enherbées avec une moyenne de 2,6 qui est proche de la note 3 (enherbement dense). Ensuite viennent les couloirs de rencontre, avec une moyenne de 2 qui correspond à un enherbement moyen. Enfin viennent en dernière position les couloirs de paille avec une moyenne de 1,4 qui tend vers la note 1 (enherbement rare). Les photos 7 ; 8 et 9 présentent une vue représentative des notes dans les couloirs.

Photo 7: Vue d'un couloir de rencontre (note2)

Photo 8:Vue d'un couloir de repiquage (note1) Photo 9: Vue d'un couloir de repiquage (note3)

1-2-3- La grande variabilité dans la population de potiron

Pour notre objectif de couverture du sol sous la culture du manioc, les lianes de potiron ont été orientées, non seulement pour voir leur rythme de croissance, mais pour observer la densité de couverture. Il s'est avéré que les plantes se sont comportées de façons différentes.

La photo 10 ci-dessous montre une plante qui a eu une croissance rapide et qui a assuré, rapidement, une bonne couverture du sol. Deux mois après le repiquage, cette plante a couvert, en totalité, les parcelles élémentaires qui lui étaient destinées au niveau des différents types de couloirs avec une ramification allant jusqu'à 7m depuis la base. Elle a pu maintenir le mulch sur le sol et empêcher les plantes adventices de se développer, tant au niveau de la zone de mulch que de la zone de rencontre.

Photo 10: Bonne plante de couverture

La photo 11 ci-après montre une autre plante qui a eu une bonne croissance et qui a assuré lentement une bonne couverture du sol. Cette couverture s'est faite en totalité dans la zone paillage avec une bonne maîtrise du développement des plantes adventices.

Photo 11: Plante de couverture acceptable

Nous avons aussi d'autres types de plantes qui, pour des raisons liées au génotype et/ou à l'environnement, n'ont pas assuré une bonne couverture ; avec une bonne croissance pour certains et un retard pour d'autres. (Photo 12)

Photo 12: Mauvaise plante de couverture

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille