1-1- Elaboration de
connaissances sur le « cultivar M24 »
1-1-1- Développement des
tiges sur les boutures
Tableau 7:Pourcentages moyens
des effectifs en fonction des positions des tiges sur les boutures
Positions des
tiges
H
HM
HB
M
|
|
|
|
|
1(100cm)
|
93,7
|
0
|
6,3
|
0
|
2(50cm)
|
89,6
|
0
|
10,4
|
0
|
3(25cm)
|
91,7
|
4,2
|
4,2
|
0
|
4(12,5cm)
|
79,2
|
14,6
|
4,2
|
2,1
|
5(6,25cm)
|
64,6
|
8,3
|
25
|
6,1
|
On observe que 6 et 10% des boutures de 100cm et de 50cm
présentent des tiges en haut et en bas, le reste des boutures ne
présentant des tiges qu'en haut. Par compte, les boutures de 12,5 cm et
de 6,25 cm présentent des tiges dans tous les cas de figure (haut, haut
et bas, milieu, haut et milieu).
Il semble que le raccourcissement des boutures a un effet net
sur la manifestation de la dominance apicale. Par rapport au 50 cm de bouture
au carré 1, la déviation de la manifestation du
phénomène de la dominance apicale tend à se confirmer et
à s'accentuer en raccourcissant la longueur des boutures.
1-1-2- La diversité
clonale dans le parc à bois
Nous avons identifiés quatre types d'arbres (photos 2,
3, 4 et 5) dans la population initiale (parc à bois) de
« cultivar M24 ». Nous avons procédé par
l'identification puis l'attribution de nom à chaque type. Ainsi, nous
avons dénommé le type « araignée » sur
lequel on constate un raccourcissement de 5 à 6 entre-noeuds, au milieu
de la tige principale, qui crée un tassement des noeuds à ce
niveau. Sur ces noeuds, on observe un développement des tiges
secondaires autour de la tige. Après ce tassement, la croissance de la
tige principale reprend son cours et s'achève en formant un
« V » de branches. Ensuite nous avons le type
« Egypte» (car se présente comme un cultivar existant
déjà sur la Ferme et portant le nom Egypte) qui développe
des branches et des ramifications continues, le type « bois
double » dont les tiges principales se dédoublent à
environ 1 m du sol et le type « manioc fleur » qui
présente les caractéristiques d'un arbuste d'ornement de 3 a 4 m.
Photo 2:
Manioc de type "fleur" Photo 3:
Manioc de type "egypte"
Photo 4: Manioc de
type "araignée" Photo 5: Manioc
de type "bois double"
1-2- Etude du système de culture
1-2-1- Couverture du sol par le potiron
Tableau 8: Notes et moyennes
de couverture par le potiron
Couloirs
5
4
3
2
1
Notes
|
Totaux de
|
Moyennes de couverture
|
|
|
|
|
|
|
Semis
|
Fréquences
|
0
|
26
|
18
|
12
|
0
|
56
|
2,75
|
%
|
0
|
46,43
|
32,14
|
21,43
|
0
|
100
|
Rencontre
|
Fréquences
|
15
|
27
|
3
|
3
|
1
|
49
|
1,94
|
%
|
30,61
|
55,10
|
6,12
|
6,12
|
2,04
|
100
|
Paille
|
Fréquences
|
11
|
51
|
15
|
19
|
2
|
98
|
2,49
|
%
|
11
|
52
|
15
|
20
|
2
|
100
|
Moyenne générale de couverture du carré
1
|
2,39
|
Nous avons une moyenne générale de couverture de
2,39, qui est inférieur à 3 (moitié de la couverture
totale). Pour les couloirs de repiquage, de rencontre et de paille, nous avons
respectivement les moyennes de 2,75, 2 et 2,49, qui sont également
inférieur à la note 3. Aussi, les couloirs de repiquage sont les
plus couvert, ensuite viennent les couloirs de paille et en dernière
position les couloirs de rencontre.
Par contre, nous avons constaté que le potiron
développe des racines à plusieurs noeuds en plus des vrilles
(photo 6). Les racines lui permettent de se fixer au sol et de se nourrir,
tandis que les vrilles lui permettent de s'agripper pour braver les
obstacles.
Vrilles
Racines
Photo 6: vrilles et racines
à un noeud
1-2-2-
Enherbement dans les différents types de couloirs
Tableau 9: Notes et moyennes
d'enherbement des couloirs
Couloirs
|
notes
|
Totaux de
|
Enherbement moyen
|
1
|
2
|
3
|
Semis
|
Fréquences
|
0
|
3
|
5
|
8
|
2,6
|
pourcentages
|
0
|
37,5
|
62,5
|
100
|
Rencontre
|
Fréquences
|
1
|
5
|
1
|
7
|
2
|
pourcentages
|
14,3
|
71,4
|
14,3
|
100
|
Paille
|
Fréquences
|
8
|
6
|
0
|
14
|
1,4
|
pourcentages
|
57,1
|
42,9
|
0
|
100
|
Les couloirs de repiquage représentent les zones les
plus enherbées avec une moyenne de 2,6 qui est proche de la note 3
(enherbement dense). Ensuite viennent les couloirs de rencontre, avec une
moyenne de 2 qui correspond à un enherbement moyen. Enfin viennent en
dernière position les couloirs de paille avec une moyenne de 1,4 qui
tend vers la note 1 (enherbement rare). Les photos 7 ; 8 et 9
présentent une vue représentative des notes dans les couloirs.
Photo 7: Vue d'un couloir de rencontre (note2)
Photo 8:Vue d'un couloir de
repiquage (note1) Photo 9: Vue d'un couloir de repiquage
(note3)
1-2-3- La grande
variabilité dans la population de potiron
Pour notre objectif de couverture du sol sous la culture du
manioc, les lianes de potiron ont été orientées, non
seulement pour voir leur rythme de croissance, mais pour observer la
densité de couverture. Il s'est avéré que les plantes se
sont comportées de façons différentes.
La photo 10 ci-dessous montre une plante qui a eu une
croissance rapide et qui a assuré, rapidement, une bonne couverture du
sol. Deux mois après le repiquage, cette plante a couvert, en
totalité, les parcelles élémentaires qui lui
étaient destinées au niveau des différents types de
couloirs avec une ramification allant jusqu'à 7m depuis la base. Elle a
pu maintenir le mulch sur le sol et empêcher les plantes adventices de se
développer, tant au niveau de la zone de mulch que de la zone de
rencontre.
Photo 10: Bonne plante de couverture
La photo 11 ci-après montre une autre plante qui a eu
une bonne croissance et qui a assuré lentement une bonne couverture du
sol. Cette couverture s'est faite en totalité dans la zone paillage avec
une bonne maîtrise du développement des plantes adventices.
Photo 11: Plante
de couverture acceptable
Nous avons aussi d'autres types de plantes qui, pour des
raisons liées au génotype et/ou à l'environnement, n'ont
pas assuré une bonne couverture ; avec une bonne croissance pour
certains et un retard pour d'autres. (Photo 12)
Photo 12: Mauvaise plante
de couverture
|