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Mise en place d'un système de culture à base de Manioc

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par Theophile HIE
INPHB de Yamoussoukro - Ingénieur des Techniques Agricoles 2007
  

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2- Discussions

Les résultats ci-dessus ont été obtenus sur des plantes qui sont seulement en début de développement (trois premier mois du cycle). Les notes, les photos ou les pourcentages utilisés ont permis de faire une description du stade auquel se trouvaient les cultures. Le Potiron a présenté une grande variabilité phénotypique (rythme de croissance et couverture de l'espace) et n'a pas couvert plus de la moitié de la surface totale du carré 1 ; même si on a noté des cas où les résultats sont intéressants. Pour en faire une bonne plante de couverture et une culture de rente, cette plante a besoin de passer par une amélioration variétale. Dans le cadre de notre étude, cette amélioration devient un point incontournable au niveau du choix de la géométrie culturale à adopté pour couvrir rapidement et soigneusement le sol sous la culture du manioc. Le développement de racines le long des rames de potiron est une indication que la plante exploite l'eau et les éléments minéraux sur toute la surface de sol qu'elle couvre. Ceci devra être pris en compte pour la définition d'une méthode de fumure de la culture du potiron. Aussi, la création d'une zone humidifère au dessus du sol favoriserait une bonne pénétration de ses racines, d'où les bienfaits de l'effet conjugué paille et potiron. Un mulch trop épais pourrait empêcher le développement de ces racines et, dans ce cas, la plante se servira seulement des vrilles pour se fixer. Il faut donc mettre l'accent sur la préparation d'un mulch permettant aux racines de s'enfoncer dans le sol. Ainsi, pour la suite de l'étude, il faudra répondre à la question : « quel mulch sous la culture du manioc «cultivar M24», pour tenir compte des besoins du potiron dont les racines (qui se développent le long des rames) doivent pénétrer la surface humide du sol? ». En ce qui concerne le contrôle de l'enherbement sous la culture du manioc, les résultats obtenus des différents types de couloirs, sur le carré 1, montrent que le mulch a eu un effet net sur le développement des plantes adventices avec un contrôle total à certains endroits. Cependant, c'est une technique qui est beaucoup exigeante en travaux et en éléments constitutifs (résidus végétaux). A moins de disposer de techniques moins exigeantes, le paillage a sa place parmi les composantes du système. L'effet conjugué avec le potiron présente encore beaucoup d'incertitude qu'il serait opportun de lever pour la suite de l'étude. L'usage de matériel végétal tout-venant a crée une grande variabilité dans nos résultats au niveau du potiron. Nous aurions pu obtenir des résultats plus significatifs avec un matériel fixé. Il faudra donc éviter de telles sélections dans la suite de l'étude. La «pistache» présente, en général, des résultats plus intéressants que ceux obtenus avec le potiron. Cependant, leurs productivités et leurs valeurs commerciales restent à comparer. Pour une bonne appréciation de son efficacité, il faudra faire usage de techniques appropriées pour éliminer le Chiendent (Imperata cylindrica). L'entretien de la culture du maïs et du manioc a permis de garder en bon état l'environnement de culture. Il reste à faire le paillage avec les reste de la récolte du maïs et de suivre les effets durant le reste du cycle du manioc. Le développement des tiges sur les boutures de manioc se fait aussi bien sur les boutures de 100 cm que sur les autres longueurs. Pour ce qui est de la longueur idéale des boutures, il serait plus avantageux d'utiliser les boutures de 25 et 12 cm, qui restent plus économiques (en thème de bouture) que celles de 100 et 25 cm avec un nombre suffisant de noeuds pour l'initiation des bourgeons. Les quatre types identifiés dans le parc à bois de « cultivar M24 », permettent d'émettre pour la suite de l'étude, l'hypothèse de la présence de quatre « clones de cultivar M24 ». Il faudra suivre leur évolution au niveau du deuxième carré afin de vérifier cette hypothèse. Aussi, les dates de semis non uniforme sur les trois carrés ont entraîné des difficultés dans la comparaison des trois systèmes mis en essai. Il faudra définir un référentiel unique et des dates uniformes pour tous les dispositifs afin de les mettre dans les mêmes conditions de temps. Les résultats ci-dessus ont été obtenus à partir d'observations faites à 70 et 180 mois jours après la mise en place des cultures. Les associations de cultures en cours on été mises en place après une jachère et une culture de maïs en association avec du haricot. Il est prévu une évaluation des performances du système tout le long du cycle des différentes cultures et après la récolte de celles-ci. Ensuite les cultures suivantes de la rotation (retour en jachère ou autres cultures) seront définies après la récolte des cultures en cours.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry