WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution d'une banque commerciale au développement socio-économique de la Rep. Dem. du Congo

( Télécharger le fichier original )
par Eric MAYAVANGUA DIKONDO
Université libre de Kinshasa - Graduat Sciences économiques et de gestion 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2.2. Structure Economique de la RDC

a) Industrie :

Le secteur industriel n'a contribué pour 5,6 pour cent au PIB en 2003. Autrefois important, il est actuellement composé de quelques petites usines dans le textile, l'agroalimentaire, la chimie et secteur des biens d'équipement. Toutes les branches de production ont subie la crise qui frappe le pays. Les industries manufacturières ont été coupées de leurs sources d'approvisionnement en matières premières et de leurs débouchés en produits finis ; elles n'utiliseraient qu'entre 15 et 17% des capacités productives installées.((*)20)

Le secteur secondaire est très peu développé et caractérisé par une forte présence de l'état marginalisant ainsi le secteur privé. La plupart des sociétés sont publiques ou à participation mixte, avec souvent une participation majoritaire de l'état. Malgré le processus de privatisation encours, l'état reste le principal opérateur dans la plupart des secteurs économiques comme l'énergie, les mines, les forêts, les communications, l'hydraulique, le transport et le bâtiment.

b) Secteur privé :

Le secteur privé a évolué, depuis environ trois décennies, dans un environnement particulièrement difficile.

En effet, depuis les années 1970, les efforts conjugués de l'effondrement des cours de cuivre et du crash pétrolier sur l'économie, les mesures suicidaires de zaïrianisation et de la radicalisation, ainsi que des grèves régulières et à un climat d'insécurité généralisé des années 90.

Les petites et moyennes entreprises formelles sont confrontées à un environnement politique et économique défavorable ainsi qu'à un cadre réglementaire inadapté et mal appliqué. Cette situation les ont mises dans un état d'essoufflement et une forte baise de leur activité. La plupart de PME ont été créées dans le but d'exploiter les opportunités que présente un environnement protectionniste. Au stade actuel de la mondialisation, de libéralisme et d'intégration régionale, ces PME soufrent d'un manque de compétitivité face aux produits à cause des difficultés d'approvisionnement et l'étroitesse du marché national/local.((*)21)

c) Autres :

· Lutte contre la corruption :

L'économie de la RDC soufre de plusieurs problèmes, notamment la corruption (le rapport de l'ONG Tranpararency International classant la République démocratique du Congo 6ème pays parmi les plus corrompus de la planète et 3ème de l'Afrique).

C'est ce qui fait que la RDC puisse être considérée comme un ventre mou, qu'on peut ballotter à tout moment. ((*)22)

· Finances publiques :

Le budget de l'exercice 2006, le budget congolais dégage un solde déficitaire de CDF 34,777 milliards, soit CDF 576,829 milliards en recettes et CDF 611, 606 milliards en dépenses. Le solde était déficitaire de CDF 29,707 milliards à fin décembre 2005.

Comparé au budget présenté en début d'année, le taux de réalisation a atteint 53%, soit environ USD 1.185 millions en dépenses. Plusieurs facteurs sont à la base du déséquilibre des comptes de l'état en 2006.

Le budget en devise de l'exercice 2006, l'excédent exprimé en USD s'élève à 36 millions après un déficit de USD millions enregistré en 2005. Les recettes de cet exercice se sont élevées à USD 419 millions contre USD 307 millions en 2005, et les dépenses à USD 383 millions contre USD 386 millions en 2005.

Le Prix intérieur et taux de change CDF/USD, selon les indices calculés par la Banque Centrale du Congo, le taux d'inflation s'est élevé à 18,2% à l'issue de l'exercice, contre 21,3% en 2005. La hausse du niveau général des prix et l'expansion considérable de la masse monétaire ont eu des effets négatifs sur le comportement de la monnaie nationale.

La parité franc congolais-dollar sur le marché est passée de 434 CDF pour 1 USD fin 2005 à 516 CDF pour 1 USD en fin d'année, soit une dépréciation du franc congolais de l'ordre de 16% contre une appréciation de 4% environ en 2005.

C'est à partir du mois d'août 2006 que l'on assiste à une dépréciation sensible de la monnaie nationale par rapport au dollar. L'ampleur du phénomène a été néfaste tout autant à l'économie qu'au pouvoir d'achat.

* (20) OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC

* (21) République Démocratique du Congo, Document de la stratégie de croissance et la réduction de pauvreté,

juillet 2006, p35

* (22) Idem

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci