3.4. Phases d'étude de la conception du
système d'information
3.4.1. Formalisation conceptuelle
Le grand objectif de cette conception est de faire le choix
des informations et des traitements à manipuler dans le système
d'information et décrire les liens entre eux.
Deux modèles sont utilisés dans la
conception :
1. Modèle conceptuel des données ou
modèle entité relation (MCD)
2. Modèle conceptuel des traitements (MCT)
3.4.1.1. Modèle conceptuel des données ou
modèle entité relation (MCD)
Le modèle entité relation est une
représentation de l'ensemble des données du domaine, qui ne tient
pas compte des aspects techniques et économiques de mémorisation
et d'accès et sans se référer aux conditions d'utilisation
par traitement. Il a pour but d'écrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d'information.
Préalablement à la construction de ce modèle, il convient
de faire l'inventaire des données dont on élimine les
redondances, les synonymes et les polysémies.
Le modèle entité relation a pour but
d'écrire de façon formelle les données qui seront
utilisées par le système d'information. Il s'agit d'une
représentation des données, facilement compréhensible,
permettant de décrire le système d'information à l'aide
des entités et leurs relations.
Les éléments
utilisés dans MCD
Le modèle conceptuel est constitué des
éléments des bases :
- Les entités
- Les relations
- Les cardinalités
· Les entités
Une entité est la présentation d'un objet
matériel ou immatériel pourvu d'une existence propre et conforme
aux choix de gestion de l'entreprise. Les informations contenues dans des
entités doivent être variables mais communes à une
même classe d'objet. Les entités sont schématisées
par un rectangle.
- Les attributs ou les propriétés d'une
entité
Les propriétés (ou attributs) sont des
données élémentaires qu'on reçoit sur une
entité ; sont des caractéristiques décrivant les
entités, elles doivent être présentées comme une
liste de mots la plus simple possible dans le cadre de l'entité
correspondante.
Figure 4 : Exemple d'une
entité
Entité
CLIENT
Les attributs de l'entité CLIENT
. Type et occurrence d'entité
Type : Un ensemble
d'éléments ayant les mêmes caractéristiques.
Occurrence : élément
particulier appartenant à cet ensemble.
Entité_occurence : est une classe
d'entités particulières ayant des propriétés
analogues.
Occurrences d'entité_types : ce sont des
entités particulières appartenant à ce type
d'entité. En d'autre terme, ce sont les valeurs que prennent les
propriétés de cette entité.
Exemple :
- CLIENT est une entité-types.
- Client ADRA et WORLD VISION sont des occurrences de cette
entité-type.
.L'identifiant
L'identifiant d'une entité est une
propriété particulière d'une entité-type qu'il
n'existe pas deux occurrences de cette entité-type pour les quelles
cette propriété pourrait prendre une même valeur.
L'identifiant permet de distinguer cette entité particulière de
toute autre entité du même type.
Exemple
- Le code client est l'identifiant d'entité-type
CLIENT.
- Les clients 1 et 2
constituent les occurrences distinctes de CLIENT.
. Relations
Une relation appelée aussi association
représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre
plusieurs entités. Les relations sont représentées par un
verbe indiquant la relation et se représentent dans une ellipse
reliée par des traits aux entités qu'elles lient.
Exemple :
Il existe une relation de contenance entre entité-type
MAGASIN et RAYON
Figure 5: Exemple d'une relation
. Cardinalités
Les cardinalités permettent de dénombrer les
éléments de l'entité d'arriver en relation avec un
élément de l'entité de départ, et vice-versa. La
cardinalité d'une relation est composée d'un couple comportant
une borne maximale et une borne minimale, l'intervalle dans la quelle la
cardinalité d'une entité peut prendre sa valeur.
- La borne minimale : c'est le nombre minimal de fois
où une occurrence d'un objet participe aux occurrences de l'association;
elle vaut très souvent 0 ou 1.
- La borne maximale : c'est le nombre maximal de fois
où une occurrence d'un objet participe aux occurrences de
l'association; elle vaut 1, un entier fixé ou n
(« n » pour indiquer l'impossibilité de fixer
une borne maximale).
La cardinalité 1,1 signifie que dans cette
modélisation 1e magasin ne contient qu'un seul type de rayon. La
cardinalité 1, n signifie qu'un type de rayon peut être 1 ou
plusieurs rayons différents dans un magasin
(www.commentcamarche.net).
Figure 6 : Exemple d'une
cardinalité
Figure 7: Modèle Conceptuel de données ou
entité relation
Founisseur
Client
Piece
description
id
id
nom
1, n
0, n
id
commandee
0, n
1. n
Livre
id
nom
Magasin
Appartier
1, n
1, n
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